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Ils ont surtout fait trop de piquettes et pris les gens pour des cons avec des prix très élevés au regard de la qualité. De plus, ils ont vendu tant de parcelles aux Chinois qu’on se demande encore si ces vins sont de France. 🙄
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Le Bordeaux qui veut arracher....
... C'est surtout celui des petits producteurs loin des zones prestigieuses qui vendent leur vin moins cher déjà que le Rosé Piscine de Fronton.
De plus avec l'inflation, l'augmentation des charges ( main d'oeuvre, carburant, engrais phyto....) Et surtout des matières sèches ( ça fait bien mais ça veut dire augmentation de plus de 30% du verre des bouteilles) font que beaucoup, comme les boulangeries vont fermer.
Pour ce qui est d'exporter a bas prix les surplus vers la Chine, je rappelle juste au passage la guerre de l'opium et le siècle de honte qui a suivi et que certains dirigeants chinois nous reprochent encore.
Ça serait rajouter du vin sur le feu 🔥....
🤣
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Ils vont bien les baisser leurs prix ; il y a eu la même chose 20 ans avant eux avec le Pouilly Fuisse ; voilà ce qui arrive quand on force un peu trop sur les prix, les stocks vous restent sur les bras.
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Je ne veux pas être méchant mais c'est leur système qui se retourne contre eux. Les vignobles se vendent à des prix incroyables (les Chinois investissent et mettent la barre très haute) , les acquéreurs Français s'endettent à des niveaux très importants (parfois plusieurs millions d'euros) et lorsque la conjoncture devient difficile, les crédits ne peuvent plus être remboursés... Certains entrepreneurs individuels mettent de coté ce risque par l'appât du gain lorsque la conjoncture est favorable au moment de l'achat...et, lorsqu'une crise survient, veulent le concours de l'Etat...
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Ils n'ont qu'à vendre leur vin moins cher en Chine;
Ici pas de problèmes pour écouler les stocks. J'arrive à trouver des vieux Rioja de 2009 2012 2013 remarquables, à des prix défiants toute concurrence (30 rmb la bouteille) mais aussi des Bordeaux grands crus classés, Nuits St Georges, Beaujolais....pour des prix (300 rmb la bouteille - 35 euros) tout à fait acceptables ici....
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Plusieurs centaines de vignerons, accompagnés d'une vingtaine de tracteurs, ont commencé à défiler dans Bordeaux mardi pour obtenir une prime à l'arrachage, afin de répondre à une crise de surproduction qui fait chuter les prix.
"Viticulture abandonnée, misère dans le Bordelais", "1.000 viticulteurs en moins = 10.000 chômeurs en plus", "Boire un canon, c'est sauver un vigneron", peut-on lire sur les pancartes des manifestants, accompagnés de nombreux élus et parlementaires locaux, dont ceux de la majorité.
Le collectif organisateur de la manifestation demande d'arracher au moins 15.000 hectares de vignes avec une prime de 10.000 euros.
Le plus grand vignoble AOC de France, avec ses 110.000 hectares cultivés dont 85% en rouge, est en plein marasme.
Les manifestants ont observé une minute de silence symbolique devant le CIVB, l'interprofession locale, et pendu un mannequin "Stop au suicide" sur un arbre.
Les petits producteurs reprochent à l'organisme d'insuffisamment défendre leurs intérêts.
Le CIVB défend un objectif d'arrachage moins élevé, autour de 10.000 hectares, et porte avec les pouvoirs publics une solution d'arrachage conditionnée à une reconversion agricole, dont la plupart ne veulent pas entendre parler.
"On demande un plan social car le Bordelais est à bout, il n'arrive plus à vendre son vin", a déclaré à l'AFP Didier Cousiney, à la tête du collectif organisateur de la manifestation, pour qui "l'agonie dure depuis 18 ans".
La dernière manifestation des vignerons avait eu lieu en 2004, année de surproduction mondiale qui a commencé à faire baisser les cours. Le vignoble avait alors eu recours à l'arrachage mais sur une surface limitée (3.500 hectares).
"Le prix actuel du tonneau pour le vin vendu en vrac ne couvre que 50% du coût de revient", a-t-il ajouté.
Frédéric Salagnac, vigneron à Sauveterre-de-Guyenne (73 hectares) avec ses deux filles, souffre de la fermeture du marché chinois et de l'effondrement des prix du vrac, sur fond de baisse de la consommation de vin en France (-15% depuis trois ans).
"C'était prévu qu'elles reprennent mais on ne va pas leur mettre un boulet au pied, aujourd'hui on ne vit plus de nos vignes", affirme-t-il. "Depuis trois ans, c'est l'enfer, on est au bout du rouleau."
© 2022 AFP
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