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Un krach en 2023 ? il est bon dêtre prudent.



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13/10/2023 17:14:31
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cote haut 1934.4 bas du jour 1881.5 dollard

L'or gagne grâce aux entrées de valeurs refuges, ce qui devrait être la meilleure semaine depuis mars
13 octobre 2023 Par : Reuters
L’or a bondi de plus de 2% et devrait connaître vendredi sa meilleure semaine en sept mois, alors que le conflit au Moyen-Orient a accru la demande de valeur refuge pour le métal, combinée aux attentes selon lesquelles les taux d'intérêt américains pourraient avoir atteint un sommet.
L'or au comptant a augmenté de 2,1% à 1 907,30 $ l'once à 9h22 HE (13h22 GMT). Les contrats à terme sur l'or américain ont ajouté 2% à 1 921,20 $. Les prix ont augmenté de 4,1% pour la semaine.
Les attentes d'une escalade du conflit entre Israël et le groupe islamiste Hamas pèsent principalement sur les rendements et font grimper les prix de l'or, a déclaré David Mege r, directeur du commerce des métaux chez High Ridge Futures.
Israël a appelé tous les civils de la moitié nord de la bande de Gaza à se déplacer vers le sud dans les 24 heures, alors qu'il rassemblait des chars pour une attaque terrestre attendue en réponse à une attaque du Hamas.
L’or est considéré comme un investissement sûr en période de troubles géopolitiques et économiques.
"Malgré le rapport d'inflation d'hier plus chaud que prévu, on s'attend actuellement à ce que la Fed n'augmente pas ses taux lors de la réunion de novembre, ce qui aide également les prix",
Les rendements du Trésor américain et le dollar ont chuté, après s'être renforcés lors de la dernière séance après que les données ont montré une augmentation des prix à la consommation aux États-Unis en septembre. USD/États-Unis/
Les traders estiment actuellement qu'il y a environ 67 % de chances que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés cette année, selon l'outil CME Fedwatch.
Sur le marché de l'or physique, le rebond des prix intérieurs a atténué l'activité en Inde, tandis que les primes en Chine ont encore reculé par rapport aux sommets récents. GOL/AS
L'argent au comptant XAG= a grimpé de 2,5 % à 22,39 $ l'once alors qu'il semblait prêt à connaître son premier gain hebdomadaire en trois.
Platinum XPT= a augmenté de 1 % à 877,48 $ et palladium XPD= a chuté de 1,2 % à 1 131,04 $, tous deux en voie de baisse hebdomadaire.
"Nous nous attendons désormais à ce que le palladium ne se redresse que légèrement, à 1.300 dollars d'ici le milieu de l'année prochaine et à 1.400 dollars d'ici la fin de 2024", écrit la Commerzbank dans une note

  
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13/10/2023 10:03:40
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Libération d’otages israéliens et étrangers à Gaza: les Etats-Unis demandent l’aide du Maroc
Maghreb intelligence ; Jérôme Galveli-15:54 - octobre 12, 2023

Les Etats-Unis ont demandé l’aide du Maroc pour libérer les otages israéliens et étrangers capturés par le Hamas, samedi dernier, et conduits dans la bande de Gaza.

Cette demande a été formulée par le Secrétaire d’Etat US, Antony Blinken, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

En plus de la crise des otages israéliens et étrangers (dont des Américains), les Etats-Unis comptent beaucoup sur le Maroc et sur le leadership de son roi pour éviter plus d’escalade dans la région.

Le Royaume du Maroc abonde dans ce sens en appelant à l’arrêt des hostilités et en condamnant l’assassinat des civils de tous les bords. C’est la position que défend également Rabat à la Ligue arabe dont le Maroc assure actuellement la présidence tournante.

Date de création : 11 octobre 2023 19h47

Résurgence des tensions au Proche-Orient : les possibles impacts économiques à surveiller par l'Afrique

(Agence Ecofin) - Le conflit Israël-Hamas au Proche-Orient pourrait entraîner une hausse des prix du pétrole, affectant les pays africains producteurs. Les coûts du transport maritime pourraient également augmenter, et des impacts sont aussi attendus sur les marchés boursiers africains.

Après la pandémie de Covid-19 et le conflit en Ukraine provoqué par l’invasion de la Russie, l'Afrique se retrouve à nouveau en première ligne des conséquences des tensions mondiales. Cette fois-ci, le nouveau conflit ouvert entre Israël et le Hamas, suite aux attaques terroristes perpétrées par des groupes affiliés à cette organisation palestinienne, risque d’avoir des implications additionnelles sur le continent africain.

L'une des implications majeures de ce conflit concerne le prix du pétrole. La région où s'est déclenché le conflit est proche du Moyen-Orient et surtout de l’Arabie saoudite qui est une plaque tournante de la production mondiale de cette ressource vitale. Les analystes prévoient une possible hausse des prix du pétrole si le conflit s'enlise et s'étend sur le long terme. Actuellement, des institutions financières telles que Morgan Stanley et Goldman Sachs tiennent cette position, bien qu'elles ne perçoivent pas de risques immédiats.
Une hausse des prix du pétrole pourrait bénéficier aux pays africains producteurs de cette ressource, notamment l'Angola, le Nigeria, l'Algérie, ainsi que le Congo, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Gabon et d'autres petits producteurs. Le pétrole représente une part substantielle de leurs revenus d'exportation.

Une deuxième conséquence potentielle de ce conflit est son impact sur les tarifs de transport maritime. Le Proche-Orient abrite également le canal de Suez, crucial pour raccourcir les distances d'approvisionnement entre l'Asie et l'Europe. Si le conflit rendait ce passage risqué, les navires pourraient être contraints de modifier leurs itinéraires, entraînant ainsi des coûts de transport plus élevés.
Sur le plan financier, de nombreux fonds d'investissement boursiers ont une exposition importante à l'Afrique, regroupant souvent ce continent avec l'Europe de l'Est, le Moyen-Orient et certains pays émergents d'Asie. Si cette crise suscite des inquiétudes parmi les investisseurs, elle pourrait avoir un impact sur les marchés boursiers africains qui dépendent de ces fonds.

Il convient de rappeler que ce nouveau conflit s'ajoute aux tensions en Ukraine, qui ont déjà eu un impact négatif sur les coûts de production alimentaire à long terme.

Tout ceci se déroule dans un contexte global préoccupant, alors que les rencontres annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) se tiennent au Maroc. Le FMI a déjà émis des recommandations en appelant les banques centrales du monde entier à augmenter davantage leurs taux directeurs, auxquels les banques commerciales se refinancent. Cette recommandation semble négliger le fait que, pour l'Afrique, le principal vecteur d'inflation réside dans la détérioration du contexte géopolitique mondial, et non dans une abondance de liquidités, contrairement à ce qui prévaut pour les pays européens, les États-Unis ou le Japon.

  
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28/09/2023 11:05:51
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france

Déficit public toujours élevé

Après s’être fortement creusé du fait de la pandémie puis des mesures prises pour parer aux conséquences liées à la guerre en Ukraine, le déficit public restera important en 2023 et en 2024. Si les mesures de lutte contre l’inflation ne devraient pas être reconduites en 2024, les économies réalisées seront largement compensées par les hausses de salaires des fonctionnaires, en lien avec l’inflation élevée, et par les dépenses supplémentaires dans la justice, la police, la défense et la transition écologique. Dans le même temps, la charge d’intérêts continuera de croître dans le sillage des taux et de l’inflation. Aussi la dette publique restera-t-elle très élevée et sa soutenabilité sera l’un des principaux enjeux, alors même que les règles budgétaires européennes, suspendues depuis 2020, s’appliqueront de nouveau en 2024.
Après s’être envolé en 2022 dans le sillage de la facture énergétique, le déficit courant devrait rester plus mesuré en 2023 et en 2024. Les prix de l’énergie, notamment du gaz, restant élevés mais loin des niveaux records de 2022, la balance des biens sera moins déficitaire (1,6% du PIB sur le premier semestre 2023). L’excédent de celle des services (0,7% du PIB), historiquement élevé en 2022 grâce à la reprise du tourisme et, surtout, au transport maritime dont les taux de fret ont atteint des records avant de retomber en fin d’année, devrait lui être plus modéré. Le déficit courant est financé par les émissions de dette ou d’actions cotées qu’achètent des non-résidents. Fin mars 2023, ceux-ci détenaient plus de la moitié des titres émis par les administrations publiques (51%), les sociétés non-financières (56%) et les banques françaises (70%).

https://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/France

  
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25/08/2023 08:55:07
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La gabegie institutionnelle, se porte très bien, toujours avec un avenir prolifique.

Par Yacine A. Publié le 24 août 2023 à 18h11 econostrum

PIB par habitant : la France, absente du Top 20, perd du terrain face aux « petites » puissances économiques

Le PIB par habitant est un baromètre du niveau de vie qui prend en compte le pouvoir d'achat des gens. Bien que de nombreux pays européens soient dans le Top 10 mondial, la France ne fait même pas partie du Top 20.

Le PIB par habitant, indicateur de la richesse d'un pays

Le PIB est l'indicateur de mesure le plus connu pour évaluer la création de richesses économiques. Il calcule la somme totale des biens et services produits en une année par tous les acteurs économiques au sein d'un territoire spécifique. Le PIB par habitant, en revanche, est une mesure distincte qui ajuste le PIB total en fonction de la population et du pouvoir d'achat des individus dans un pays ou une région donnée.

Il est calculé en utilisant la parité de pouvoir d'achat (PPA), pour équilibrer les variations du coût de la vie entre les pays. Ainsi, il offre une comparaison plus précise du niveau de vie d'un pays à l'autre. Le panier moyen représente, en effet, un coût différent selon le pays que l'on prend en considération. C'est ainsi que le PIB par habitant permet une comparaison réelle du niveau de vie entre les habitants de chaque pays.

Le PIB par habitant, ajusté par la parité de pouvoir d'achat (PPA), divise le PIB total d'un pays par sa population. Au lieu d'utiliser le taux de change, cette méthode utilise la PPA pour égaliser le pouvoir d'achat entre différents pays. Cela rend la comparaison du niveau de vie entre les pays plus équitable et précise.

La France absente du Top 20

Si l'on emploie cette méthode de calcul, la France est absente du Top 20 mondial en termes de PIB par habitant, alors que son PIB la place au 7ᵉ rang mondial des nations les plus riches. Le FMI classe donc la France à la 25ᵉ place , avec un PIB par habitant de 44 408 dollars PPA en 2023.

La position de la France dans le classement mondial du PIB par habitant a relativement reculé au cours des quatre dernières décennies. Alors qu'elle se plaçait à la 13ᵉ place en 1980, surpassant même les États-Unis, la France a chuté à la 19ᵉ place en 2005 pour finalement atterrir à la 24ᵉ position en 2022. Cette dégringolade témoigne d'un

déclassement économique du pays sur une période de quarante ans.

S'agissant des leaders du classement, ce sont des nations de « petite taille comme le Luxembourg, Singapour et l'Irlande qui dominent. Ces pays ont adopté des modèles économiques distincts de celui de la France et ont été particulièrement efficaces dans l'accroissement de leurs richesses depuis les années 1980. Ils affichent, par ailleurs, des taux d'imposition parmi les plus bas au monde, ce qui en fait des destinations de choix pour de nombreuses multinationales. À titre de comparaison, le PIB par habitant luxembourgeois représente trois fois le PIB par habitant français.

https://econostrum.info/classement-pib-par-habitant-france-absente-top-20/

https://www.ifrap.org/europe-et-international/pib-par-habitant-la-france-nest-plus-quau-25eme-rang-mondial#:~:text=Selon%20le%20FMI%20(International%20Monetary,(PIB%20en%20%24%20constants).&text=Elle%20%C3%A9tait%20encore%2024%C3%A9me,Etats%2DUnis%20d'Am%C3%A9rique.

https://econostrum.info/impots-2024-hausse-des-taxes/

  
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25/07/2023 11:17:37
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L’Algérie envisage une contribution de 1.5 milliard de dollars, pourquoi un fond en dollars, si tu veux une indépendance économique différente, tout économie en dollars reste dépendante non que je sache.


L’Algérie propose une contribution de 1,5 milliard $ au capital de la banque des BRICS

(Agence Ecofin) - Lancée en 2014, la banque de développement des BRICS est considérée comme une tentative de bousculer l’architecture financière mondiale dessinée par les accords de Bretton Woods et de constituer une alternative au FMI et à la Banque mondiale.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (photo) a annoncé, vendredi 21 juillet, que son pays a déposé une demande pour devenir un membre actionnaire de la banque de développement fondée par les pays membres du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), avec une première contribution à hauteur de 1,5 milliard de dollars.

« Nous avons demandé officiellement à rejoindre le groupe des BRICS et sa Nouvelle Banque de développement en tant qu'actionnaire, avec une première contribution à hauteur de 1,5 milliard de dollars », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision chinoise CCTV en marge de la visite d'Etat de cinq jours qu'il a effectuée dans ce pays.

Assurant que l'adhésion de l'Algérie aux BRICS « ouvrira de nouvelles perspectives économiques », M. Tebboune a également indiqué qu’Alger plaide pour une réforme des institutions financières internationales pour mieux servir les pays pauvres.
« Nous œuvrons pour un monde multipolaire et nous réclamons, avec la Chine, la révision de plusieurs aspects relatifs aux institutions internationales, pour ne citer que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale qui ne servent plus les pays pauvres et émergents », a-t-il souligné.

Basée à Shanghai, la banque de développement des BRICS s’est donné pour objectif de mobiliser les ressources pour les infrastructures et projets de développement dans les pays membres de la coalition et d’autres économies émergentes et en développement.

La création de cette institution est souvent considérée comme une tentative de bousculer l’architecture financière mondiale dessinée par les accords de Bretton Woods et de constituer une alternative au FMI et à la Banque mondiale, des institutions très critiquées pour leur incapacité à refléter le poids grandissant des BRICS qui représentent plus de 40 % de la population de la planète et 26 % du PIB mondial.

  
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21/07/2023 17:03:55
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Je te tiens, tu me tiens par la dette. Vous restez toujours pauvre. ?

12 juillet 2023 Par Jeremy Mark Jeremy Mark est chercheur principal au Centre de géoéconomie de l'Atlantic Council. Il a précédemment travaillé pour le FMI et l'Asian Wall Street Journal. et Vasuki Shastry

Les progrès en matière de restructuration de la dette offrent une lueur d'espoir aux pays en développement

Graphique du jour : Part réelle de la Chine dans la dette africaine

Après plus de trois ans de surendettement dans le monde en développement, il y a une lueur d'espoir alors que les créanciers du gouvernement et du secteur privé prennent enfin les premières mesures pour restructurer la dette. Ces progrès pourraient donner un répit financier après une succession de chocs économiques dus à la pandémie de COVID-19, à la guerre en Ukraine, à l'inflation et à la forte hausse des taux d'intérêt mondiaux.

Mais de nombreuses questions demeurent quant à savoir si les créanciers sont vraiment prêts à réduire de manière significative le fardeau de la dette. Ces questions seront probablement sur la table en Inde cette semaine (du 14 au 18 juillet) lorsque les ministres des Finances du Groupe des Vingt (G20) et les gouverneurs des banques centrales se réuniront pour discuter de la restructuration de la dette et d'autres questions économiques mondiales.

En Zambie, qui a fait défaut sur ses dettes en 2021, les créanciers gouvernementaux dirigés par la Chine ont résolu des mois de bousculade et ont accepté une restructuration de 6,3 milliards de dollars sur les plus de 8 milliards de dollars de dette du pays. L'accord prolonge de 20 ans le calendrier de remboursement de la dette du pays et abaisse sa facture annuelle d'intérêts à 1 % jusqu'à ce que la croissance économique reprenne. Maintenant, les prêteurs du secteur privé du pays, qui détiennent des milliards de dollars de reconnaissances de dette du gouvernement, parlent d' annuler certains de leurs prêts en Zambie, et au Ghana, ils annulent les prêts et restructurent les obligations libellées en dollars. Pendant ce temps, les deux catégories de créanciers sont plongées dans des discussions de restructurationavec le Sri Lanka, qui a demandé une décote de 30 % sur certaines obligations.

Ces règlements ouvriraient la voie à l'aide du Fonds monétaire international (FMI) et ouvriraient la voie, quoique difficile, à des dizaines de pays à faible revenu qui sont surendettés ou sur le point de l'être. Cela représente un progrès par rapport à il y a un an, lorsque la Chine et le secteur privé rechignaient à un processus de négociation transparent. Mais il reste encore de nombreux problèmes à résoudre, en particulier jusqu'où la Chine est-elle vraiment prête à aller pour réduire le fardeau de ses vastes prêts. Contrairement aux épisodes précédents de la dette mondiale, notamment la crise de la dette en Amérique latine dans les années 1980 et l'allégement de la dette des pays à faible revenu au début de ce siècle, il est peu probable qu'il y ait un grand marché cette fois-ci.

Alors que l'accord préliminaire avec la Zambie a été annoncé comme "un changement d'époque dans la finance mondiale", la réalité est que les négociations là-bas et ailleurs suivent une voie bien tracée : d'abord le sceau d'approbation d'un programme de sauvetage du FMI (qui dans le cas de la Zambie a été atteint en 2022), avec des promesses d'argent du FMI une fois qu'une restructuration de la dette aura été convenue . Puis les dures négociations avec les prêteurs gouvernementaux, suivies de pourparlers avec les créanciers privés. Cette lenteur des progrès est bien loin de la fin de 2020, lorsque le G20 s'est mis d'accord sur un processus de restructuration pour les pays les plus pauvres appelé le Cadre commun qui a brièvement fait naître l'espoir d' une succession rapide de réductions de la dette - des espoirs qui ont été anéantis en grande partie à cause des atermoiements de la Chine et des prêteurs étrangers.

Avant l'émergence de la Chine en tant que créancier majeur des pays à revenu intermédiaire et faible lors de la frénésie de prêts qui accompagnait son initiative "la Ceinture et la Route", les négociations sur la dette passaient par le FMI et le Club de Paris des prêteurs des économies avancées. C'était sans doute un monde plus simple, notamment parce que l'exposition à la dette des prêteurs du secteur privé dans les pays en développement était marginale. Cela a changé après 2010, lorsque les investisseurs institutionnels se sont joints à la Chine pour pelleter de l'argent à ce qui est devenu connu sous le nom d'emprunteurs de « l'économie frontalière ». Entre 2007 et 2020, un nombre sans précédent de 21 pays africains ont accédémarchés internationaux de la dette. Aujourd'hui, les débiteurs doivent suivre plusieurs voies : le Club de Paris, le gouvernement chinois, les banques d'État chinoises et les banques commerciales contrôlées par l'État, ainsi que les gestionnaires de fonds occidentaux et les centres monétaires.

Certains créanciers s'interrogent sur la véritable nature de la restructuration de la dette actuellement proposée. Par exemple, les prêteurs et les analystes du secteur privé disent en privé qu'il n'est pas clair si, dans le cas de la Zambie, la Chine a négocié des conditions bilatérales qui ont été dissimulées aux autres prêteurs. Ils disent que cela pourrait jeter un doute sur les assurances que les créanciers gouvernementaux ont fournies au FMI concernant les accords de restructuration. En outre, l'insistance de la Chine à prolonger les remboursements de la dette pendant des décennies est en contradiction avec les antécédents du Club de Paris d'offrir un allégement sous la forme de réductions du principal dû. Cela pourrait devenir un problème si la Chine poursuit son approche dans des pays où d'autres gouvernements sont d'importants créanciers, par exemple l'Inde et le Japon au Sri Lanka. Dans ce cas, le modèle de l'accord zambien pourrait rapidement devenir un bazar.

Le secteur privé a sans doute fait des progrès significatifs dans la reconnaissance de ses pertes sur prêts, comme l'illustre la situation au Ghana. Des prêteurs tels que les quatre grandes banques sud-africaines annulent jusqu'à 270 millions de dollars de leurs prêts, ce qui équivaut à une décote de près de 60 %. Et la Standard Chartered Bank a mis de côté quelque 160 millions de dollars pour les dépréciations ghanéennes. Cette comptabilisation des pertes sur prêts a deux objectifs. Premièrement, il s'agit d'informer les actionnaires sur l'exposition souveraine globale des banques et sur les mesures qu'elles prennent pour la réduire. Deuxièmement, en fixant un plancher sur les pertes qu'ils sont prêts à absorber, ils ont une meilleure main de négociation dans les conversations de restructuration.

Pendant ce temps, les détenteurs d'obligations sont susceptibles de faire face à une pression croissante pour restructurer les émissions d'euro-obligations - et accepter des décotes - à mesure que le calendrier de remboursement s'accélère au cours des deux prochaines années.
Un problème imminent pourrait être la réponse des banques et des détenteurs d'obligations occidentaux au succès de la Chine à faire exempter certains de ses prêts par des banques contrôlées par l'État de l'accord avec la Zambie et à les classer comme prêts commerciaux. La manière dont ces prêts chinois sont traités – en Zambie et ailleurs – pendant que les véritables créanciers du secteur privé négocient des règlements sera un test de la volonté de la Chine d'accepter le principe de «comparabilité de traitement» pour tous les créanciers, un principe clé sur lequel Pékin a publiquement insisté aussi récemment qu'en avril .

Il y a des ramifications dans le monde réel à ces problèmes pratiques qui vont au-delà de la politique du processus de restructuration. Le coût humain de la crise de la dette pour les pays pauvres a été lourd. L'ONU a estimé l'année dernière que cinquante-quatre pays ayant de graves problèmes d'endettement représentaient environ trois pour cent du produit intérieur brut mondial, mais représentaient plus de la moitié des 600 millions de personnes dans le monde vivant dans l'extrême pauvreté. Ce nombre a fortement augmenté depuis que la pandémie a frappé en 2020.

Le remboursement de la dette par ces pays détourne des ressources qui sont désespérément nécessaires pour la santé, l'éducation et d'autres programmes sociaux. Les défauts de paiement et les restructurations ne font qu'aggraver cette pénurie. Cela souligne la nécessité de nouvelles sources de financement. La Banque mondiale est sous pression pour libérer plus d'argent pour les subventions et les prêts. Entre-temps, le FMI a augmenté le financement de deux fiducies conçues pour répondre aux besoins des pays à faible revenu, dont une créée pour aider les pays en développement à relever le défi immédiat et à long terme du changement climatique et des pandémies. Environ 100 milliards de dollars de nouvelles ressources proviennent, en partie, de l' allocation en 2021 de 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux aux pays membres du FMI.

Mais la demande d'aide augmente plus rapidement que les ressources disponibles, en particulier pour le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et la croissance, un instrument perpétuellement sous-financé du FMI qui subventionne des prêts à taux zéro aux pays les plus pauvres. Alors que les nouveaux prêts à ces nations de la part de la Chine et des créanciers privés se tarissent, la Banque mondiale et le FMI auront du mal à prendre le relais. Une restructuration de la dette qui se contente de prolonger le remboursement pendant des décennies sans aucune remise ne fera que renforcer le déséquilibre entre les emprunteurs nécessiteux et les prêteurs dont la priorité est de récupérer leur capital.

https://www-atlanticcouncil-org.translate.goog/blogs/econographics/progress-on-debt-restructuring-provides-a-glimmer-of-hope-for-developing-countries/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

  
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29/06/2023 08:53:31
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Bretton Woods ? Utopie, rêve ou ambition de rêveur ?


(Agence Ecofin) - Incontestablement, le Sommet de Paris a marqué le début d'un nouveau chapitre dans l’évolution de la finance mondiale. Il a souligné la nécessité de changements radicaux pour rendre le système financier plus inclusif, plus à même de relever les défis de l'époque moderne, même si de nombreuses questions restent sans réponse.

Le Sommet de Paris sur le nouveau pacte financier global s'est achevé sur un bilan variable selon la position de chaque partie prenante. Les organisations de la société civile internationale soulèvent un manque d'engagements clairs et chiffrés. Du côté des organisateurs, on salue plusieurs initiatives, comme l'accord trouvé pour la restructuration de la Zambie, l'un des principaux pays producteurs de cuivre en Afrique, même si des détails restent à préciser.

Mais s'il y a une chose que personne ne peut contester, c'est que, pour la première fois dans un cadre de discussions internationales, il est admis que le système financier mondial actuel, mis en place à Bretton Woods, dans l'État du New Hampshire aux États-Unis en 1944 au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, ne peut plus répondre aux besoins actuels et doit être complètement remplacé.
Le besoin d’un changement radical : multipolarité, équité et défis climatiques

En 1970, le système de Bretton Woods avait déjà connu un premier coup majeur lorsque le gouvernement américain avait décidé de mettre fin à la convertibilité du dollar américain en or. Mais ses objectifs et son influence sur la finance mondiale ont continué de survivre à travers le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, deux institutions puissantes qui dominent encore la finance mondiale aujourd'hui.

Les besoins d'un changement radical du système financier se justifient à plus d'un titre. La stabilité financière mondiale repose désormais sur des aspects qui n'avaient pas été pris en compte dans le cadre des accords de Bretton Woods, tels que la multipolarité politique et le développement, les diversités d'acteurs, l'accélération de la circulation des informations, les changements climatiques et des inégalités d'une ampleur plus importante qui sont nées d'une mondialisation et de marchés financiers pas assez régulés.

À Paris, une part importante de ces questions a été abordée, avec la présence de nombreux acteurs, notamment des chefs de gouvernement des pays riches et développés, ainsi que des pays en développement, comme les pays africains. On a également assisté à de nombreuses réflexions produites par des institutions influentes, y compris celles implantées dans des pays en développement. De grandes avancées sont notables.

Avancées et incertitudes lors du sommet de Paris : réformes, contributions africaines et défis internationaux
Des institutions telles que la Banque mondiale et le FMI reconnaissent qu'elles doivent adapter leurs interventions et leur mode de fonctionnement à de nouveaux terrains incertains. Un rôle plus important est accordé aux banques de financement du développement à caractère régional, et une écoute plus attentive est accordée à la société civile internationale.

Parmi les prochaines grandes étapes de cette nouvelle page du système financier international, que Paris et le président français du moment, Emmanuel Macron, pourront revendiquer d'avoir ouverte, il y a le Sommet du G20 qui se tiendra début septembre 2023 en Inde. Des questions sur le rôle des banques multilatérales de développement seront abordées et les premières propositions concrètes sur le nouvel ordre financier mondial réclamé seront présentées. Suivant les réponses qui seront apportées, Paris aura réussi à lancer la réforme de la finance internationale tant attendue. Cela représenterait tout un symbole, car c'est en Inde que, peut-être, le nouvel ordre financier international verra définitivement le jour.

La contribution africaine ne transparaît pas clairement dans la feuille de route proposée. Certes, une place de choix est accordée à la Banque africaine de développement, mais de nombreuses réflexions menées dans le cadre de la Commission des Nations Unies pour l'Afrique, ou même de l'Union africaine, ne sont pas clairement visibles dans les prochaines étapes de la feuille de route du Sommet de Paris. De nombreuses inconnues persistent également. Bien que l'administration Biden ait été fortement représentée au Forum de Paris, avec des personnalités internationales influentes telles que John Kerry (envoyé spécial du président Biden) ou Janet Yellen, ministre des Finances (secrétaire au Trésor), ce pays a démontré qu'il navigue toujours dans le sens de ses intérêts, et la position des États-Unis sur la scène internationale peut varier considérablement d'un président à l'autre.

L'autre équation inconnue de ce nouveau processus est la position de la Chine. Ce pays est devenu le premier fournisseur mondial et l'un des plus développés, et ses dirigeants n'ont pas l'intention de jouer les seconds rôles. Les puissances économiques historiques accepteront-elles un nouvel ordre mondial où la Chine prendra toute sa place ?
Le rôle des pays en développement et les défis des flux financiers illicites : vers un cadre fiscal international inclusif
Le pays de Xi Jinping, avec la Russie, le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et la Russie (BRICS), continue de construire un système financier mondialisé, mais parallèle. On ignore encore si ce groupe acceptera de se joindre collectivement à la nouvelle réflexion qui est en train de se mettre en place actuellement. De même, d'importantes questions telles que le financement climatique pèseront sur le processus. 27 ans après la première COP, un consensus reste difficile à trouver sur la manière de gérer ce problème, en tenant compte des besoins futurs des pays en développement et de la responsabilité historique des pollueurs passés et présents.

Enfin, le nouvel ordre financier mondial semble entériner le rôle des pays moins riches comme bénéficiaires d'aides. Cependant, ces pays continuent d'être victimes de flux financiers illicites motivés par des considérations fiscales, commerciales ou par manque d'intégrité (corruption et autres délits d'initiés) dans les secteurs public et privé. Selon la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement, ce fléau prive les pays d'Afrique subsaharienne de 89 milliards de dollars par an.

Enfin, une réforme sans précédent est actuellement en cours au sein des Nations Unies, avec de plus en plus de personnalités qui soutiennent la volonté africaine de mettre en place un cadre fiscal international inclusif, et pas seulement celui élaboré dans le cadre de l'OCDE.
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19/06/2023 09:37:48
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faite votre choix éclairé ?

« Le rapport Global Top 100 de PwC est une fenêtre importante sur les grandes tendances et les dynamiques qui animent l’économie mondiale et les marchés boursiers mondiaux. Les conditions de marché difficiles de l’année écoulée ont clairement eu un impact sur les plus grandes entreprises du monde. Cependant, les rebonds de la plupart des secteurs au premier trimestre 2023 et la croissance des entreprises en Europe incitent à un optimisme prudent. »

désolé en anglais ci-dessous

https://www.pwc.com/gx/en/audit-services/publications/top100/pwc-global-top-100-companies-2023.pdf

  
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15/06/2023 08:26:28
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la France n'est pas le zimbabwe

Au Zimbabwe, comment des politiciens et des jeunes du ghetto s’enrichissent dans l'exploitation artisanale de l’or (rapport)


Date de création: 15 juin 2023 07:39
Dernière modification le: 15 juin 2023 07:44

(Agence Ecofin) - Le rapport souligne que l’essor de l’exploitation artisanale de l’or s’explique notamment par la crise économique qui sévit dans le pays, l’ouverture du secteur minier à « toutes les personnes compétentes » et la hausse des prix du métal jaune.

L’exploitation minière artisanale et à petite échelle (Artisanal small-scale mining/ASM) contribue à hauteur de 62% à la production d’or au Zimbabwe, selon un rapport publié le 8 juin par Megatrends Afrika, une plateforme de recherche lancée par la République fédérale d’Allemagne pour étudier les grandes tendances qui façonnent l’Afrique de demain.

Ce rapport précise que l’exploitation minière artisanale et à petite échelle est un secteur pourvoyeur d’emplois au Zimbabwe. Les données officielles montrent que plus de 500 000 petits exploitants miniers - principalement des orpailleurs - opèrent dans ce pays d’Afrique australe et font vivre environ trois millions de personnes à leur charge. De son côté, la Fédération des mineurs du Zimbabwe indique que les quelque 50 000 mineurs artisanaux enregistrés emploient en moyenne au moins 10 travailleurs chacun.

D’autres sources estiment cependant que le nombre de mineurs artisanaux a grimpé à environ 1,5 million ces dernières années, en raison notamment l’aggravation de la crise économique et de la hausse des cours du métal jaune.

Elaboré par Victor Muchineripi Gwande, un professeur d’histoire à l'Université de l'État libre (University of the Free State) en Afrique du Sud dont les travaux de recherche portent notamment sur l'histoire économique des pays d'Afrique australe, le rapport souligne que la propagation de l'exploitation minière artisanale s’explique notamment par la crise économique qui sévit au Zimbabwe depuis l’échec de la réforme agraire de l’ex-président Robert Mugabe et la décision du gouvernement d’ouvrir le secteur minier à « toutes les personnes compétentes ». Auparavant, l'exploitation minière était l'apanage des grandes sociétés minières internationales.

Connexions politiques

Le troisième facteur qui favorise l’essor de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle est la forte demande d’or dans un contexte du hausse des prix de ce métal sur le marché international.

Bien que l’activité soit souvent perçue comme étant des fouilles non coordonnées, opportunistes et précipitées, effectuées par des individus ayant peu de liens entre eux, le rapport précise qu’une hiérarchie a émergé au sein du secteur. Cette hiérarchie se compose d'un détenteur de titre, d'un commanditaire, d'un acheteur et de creuseurs.

Le détenteur d'un titre est essentiel pour donner un vernis de légalité à ce type d’exploitation minière alors que le commanditaire est une personne disposant de ressources importantes pour financer les activités des groupes de creuseurs.

Le commanditaire, qui possède ou loue le matériel nécessaire à l’extraction de l'or, est souvent un homme d’affaires local ayant des connexions avec des hommes politiques puissants, y compris des chefs traditionnels, des membres du Parlement ou encore des élus locaux.

Cet environnement opérationnel expose l’activité à plusieurs abus et l’empêche de contribuer plus efficacement à la croissance économique.

Théoriquement, la loi sur les mines permet à tous les Zimbabwéens de demander des permis miniers. Dans les faits, un nombre limité de personnes sont en mesure d’obtenir des licences d'exploitation minière, en raison des coûts élevés des permis de prospection et des frais nécessaires au paiement de consultants miniers et de géologues d'exploration. A cela s’ajoutent les obstacles bureaucratiques, étant donné que tout demandeur d’un permis minier et appelé à traiter avec de nombreuses institutions gouvernementales, telles que le ministère des Mines, la police, l'agence de gestion de l'environnement (EMA), l'autorité nationale de l'eau du Zimbabwe (ZINWA) et les autorités locales.

Alléger les procédures administratives

D’autre part, l'exploitation artisanale informelle de l'or est marquée par la violence perpétrée par des gangs armés qui opèrent souvent en toute impunité, en raison de leurs liens avec des politiciens qui les exploitent pour perpétrer des violences contre leurs adversaires. Ces pratiques clientélistes empêchent les jeunes de formaliser leurs activités minières artisanales.

Le rapport fait remarquer par ailleurs que l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or a permis l’apparition d’une caste d’exploitants miniers appelés localement les « mbingas », un terme d'argot zimbabwéen qui signifie « jeune individu riche et crasseux ». Ces jeunes riches, dont l’opulence est admirée par les populations locales, sont malgré tout perçus comme des influenceurs positifs qui incarnent l'esprit entrepreneurial. Certains « mbingas » ont formalisé leurs activités. Le cas de Pedzai Sakupwanya, plus connu localement sous le surnom de « Scott » est très remarquable. Cette « enfant de ghetto », qui affirme employer plus de 400 mineurs artisanaux, a créé les entreprises formelles à l’instar Better Brands Jewellery et Better Brands Mining Company.

Pour faciliter la formalisation de l'exploitation artisanale de l’or, l’auteur du rapport recommande notamment aux autorités zimbabwéennes de créer un fonds spécialisé dans l’octroi de financements aux jeunes souhaitant obtenir des permis miniers, d’alléger les procédures administratives, et de renforcer l’Etat de droit pour mettre fin à la corruption et à la violence qui gangrènent le secteur.

https://www.agenceecofin.com/mines/1506-109302-au-zimbabwe-comment-des-politiciens-et-des-jeunes-du-ghetto-s-enrichissent-dans-lexploitation-artisanale-de-l-or-rapport

  
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06/06/2023 09:14:00
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guerroyer vas coûter très cher ?

Actualités lundi 05 juin 2023 16:52
La Russie vend de l'or et des yuans de son Fonds national de richesse pour financer le déficit budgétaire

(Kitco News) La banque centrale de Russie a vendu quatre tonnes d'or et 2,59 milliards de yuans (365 millions de dollars) des comptes du National Wealth Fund (NWF) pour lever des fonds supplémentaires pour financer le déficit budgétaire, selon le ministère des Finances.

La vente a eu lieu en mai et a permis d'allouer 48,97 milliards de roubles (606 millions de dollars) pour financer le déficit.

"En mai 2023 … une partie de l'argent NWF sur des comptes auprès de la Banque de Russie totalisant 2,59 milliards de yuans et 3,86 tonnes métriques d'or sous forme dépersonnalisée a été vendue à 48,967 milliards de roubles. L'argent gagné a été crédité sur le compte du budget fédéral intégré à financer son déficit », a déclaré le ministère.

La Russie a fait état d'un déficit de 3,4 billions de roubles (42 milliards de dollars) au cours des quatre premiers mois de l'année, citant une baisse des revenus énergétiques.

Le ministère des Finances a blâmé les faibles revenus pétroliers et gaziers de mai pour le déficit, qui a chuté de 36% par rapport à la même période l'an dernier. En mai, les revenus pétroliers et gaziers étaient inférieurs aux attentes de 30,6 milliards de roubles (379 millions de dollars US). En juin, le ministère s'attend à un manque à gagner de 44 milliards de roubles (545 millions de dollars) sur les recettes énergétiques fédérales.

Les comptes NFW auprès de la banque centrale du pays détiennent 9,054 milliards d'euros, 285,7 milliards de yuans (40,2 milliards de dollars), 517,1 tonnes d'or et 228 millions de roubles (2,82 millions de dollars), selon les dernières données.

Le NWF détient les revenus pétroliers de la Russie et a été créé pour aider à soutenir le système de retraite. "NWF se consacre à soutenir le système de retraite de la Fédération de Russie afin de garantir le bon fonctionnement à long terme du système", indique le site Web du ministère des Finances. La mission principale du Fonds est de "cofinancer l'épargne-retraite volontaire des citoyens russes et d'équilibrer le budget du Fonds de pension de la Fédération de Russie".

Les actifs du fonds détenus en euros, en livres et en yens japonais ont été gelés après l'introduction de sanctions contre la Russie à la suite de son invasion de l'Ukraine.

En janvier dernier, la Russie avait déjà vendu 3,6 tonnes d'or et 2,3 milliards de yuans chinois de la NWF pour couvrir le déficit budgétaire alors que les recettes pétrolières et gazières diminuaient. Cela a marqué le premier mouvement de ce genre.

Il y a deux ans, la NWF a abandonné tous ses actifs en dollars américains et a augmenté ses avoirs en or, en euros et en yuan chinois .

Et au début de cette année, le ministère russe des Finances a annoncé qu'il avait doublé ses limites de détention d'or et de yuan chinois au sein du National Wealth Fund (NWF). Les nouvelles limites maximales de détention sont fixées à 40 % pour l'or et 60 % pour le yuan. Les limites précédentes étaient respectivement de 20 % et 30 %.

Par ailleurs, le ministère russe des Finances a également déclaré lundi qu'il augmenterait ses ventes quotidiennes de devises étrangères à l'équivalent de 3,6 milliards de roubles (44,3 millions de dollars) par jour entre le 7 juin et le 6 juillet. Cette décision se veut une compensation supplémentaire pour la chute du carburant. revenus.

  
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01/06/2023 17:42:30
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le micro climat de la baisse n'a pas envahi la France ?

Publié le 31 mai 2023 FINANCIAL POST

Les matières premières s'effondrent, signalant que la désinflation s'installe pour l'instant
Le coût de certains des produits les plus importants au monde s'effondre, apportant un soulagement tant attendu aux consommateurs

Du cuivre au blé en passant par le gaz naturel, le coût de certains des produits les plus importants au monde s'effondre, apportant un soulagement tant attendu aux consommateurs qui ont été piqués par la flambée des prix de l'année dernière.


Cette annonce n'a pas encore été chargée, mais votre article continue ci-dessous.
Contenu de l'article

La crise des matières premières déclenchée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie s'est brusquement inversée, avec une jauge Bloomberg chutant de plus de 10% depuis le début de l'année au plus bas depuis 2021. La tendance désinflationniste est alimentée par une économie mondiale flirtant avec la récession, l' Europe crise industrielle et émergence plus faible que prévu de la Chine des politiques COVID Zero

pour lire la suite voir ci-dessous

https://financialpost-com.translate.goog/news/economy/commodities-crashing-disinflation-taking-hold?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc


  
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17/05/2023 16:44:14
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attention traduction non garantie bonne lecture


Les États-Unis et le monde se dirigent vers une grave crise
Crise et chaos : voici à quoi s'attendre alors que l'ordre mondial s'effondre

https://internationalman-com.translate.goog/articles/crisis-and-chaos-heres-what-to-expect-as-the-world-order-collapses/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Extrait de l’article ci-dessous

Congrès de Vienne (1814 à 1914) : La défaite militaire de l'empereur français Napoléon Ier a conduit à cet ordre mondial. Il a consacré les Britanniques comme la puissance mondiale dominante. Le Congrès de Vienne a constitué la base de la politique internationale européenne jusqu'au déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914.

Traité de Versailles (1919 à 1939) : Les vainqueurs de la Première Guerre mondiale ont créé cet ordre mondial, qui comprenait des institutions comme la Société des Nations. Il s'est effondré après que l'Allemagne et le Japon ont tenté de créer leur propre ordre mondial pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'ordre mondial actuel dirigé par les États-Unis (de 1945 à aujourd'hui) : Les Alliés ont façonné l'ordre mondial actuel au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec les États-Unis comme chef de file. Il comprend des institutions telles que les Nations Unies, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, toutes situées aux États-Unis. En conséquence, l'ordre mondial actuel est largement unipolaire, les États-Unis exerçant une influence significative sur les politiques internationales et la prise de décision.

« Depuis que les continents ont commencé à interagir politiquement, il y a environ cinq cents ans, l'Eurasie a été le centre de la puissance mondiale. Une puissance qui dominerait « l'Eurasie » contrôlerait deux des trois régions les plus avancées et économiquement productives du monde… rendant l'hémisphère occidental et l'Océanie géopolitiquement périphériques au continent central du monde. Environ 75% de la population mondiale vit en «Eurasie», et la majeure partie de la richesse physique du monde s'y trouve également, à la fois dans ses entreprises et sous son sol. « L'Eurasie » représente environ les trois quarts des ressources énergétiques mondiales connues. »

  
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15/05/2023 09:24:23
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on connait la cote argus de l'or au marché gris ?

Publier par Zooméco en date du 11 mai 2023
RDC : au moins 40 tonnes d’or passent par la fraude minière chaque année entraînant une perte de près d’un milliard USD

La fraude minière occasionnée par les activités illégales des groupes armés actifs dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est la cause des pertes énormes au niveau du Trésor public.

D’après la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, le pays perd environ 40 tonnes d’or par année soit des revenus estimés à près d’un milliard de dollars américains.

« A titre d’illustration, des observateurs avertis sont unanimes pour reconnaître que plus de quarante (40) tonnes d’or sortent illégalement chaque année du territoire national à destination des principales places de consommation après transit dans certains pays voisins pour traitement et raffinage », a fait savoir la Ministre des Mines.

D’après certains analystes du secteur, les chiffres de production minière souvent déclarés ne représentent que plus ou moins de 30% de la réalité. Le marché noir absorberait près de 70%.

On estimerait le manque à gagner dans le secteur minier en République Démocratique du Congo (RDC) estimé autour de 100 milliards de dollars américains, en considérant les prix de ces différents métaux sur les marchés internationaux.

La Ministre congolaise des Mines a indiqué que pour la seule filière de l’or, le pays a enregistré des pertes énormes de plus de 34 milliards américains en vingt (20) ans.

Ainsi, la Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo charge la Commission nationale de lutte contre la fraude et la contrebande minière à poser tous les actes nécessaires à la constitution des dossiers à soumettre aux instances judiciaires compétentes.

  
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filomat filomat
10/05/2023 10:21:45
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En bourse les krachs ne se produisent qu'au moment où on les attend le moins (et en ce moment on les attend donc il n'y en n"aura pas)

De plus ils sont peu pénalisants car le rattrapage suit les krachs.

Ce qui est beaucoup plus sévère est une descente régulière des indices boursiers pendant plusieurs années de suite.

  
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10/05/2023 07:40:14
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Match, L’or contre la dédollarisation, le départ est donné. Rêve ou future réel !

Investissement dans l'or
Alfonso Peccatiello : Faits sur la dédollarisation contre la fiction, le rôle de l'or dans le nouveau système
Charlotte Mc Leod Peut. 08 2023 14h00 HNP

"Je pense que l'or peut et doit jouer un rôle assez important dans la transition d'un système basé sur le dollar à un autre système", a déclaré Alfonso Peccatiello de Macro Compass.

La dédollarisation fait la une des journaux, mais arrivera-t-elle un jour ?

S'adressant à Investing News Network, Alfonso Peccatiello, fondateur de Macro Compass, a expliqué pourquoi il pense que la dédollarisation finira par se produire, mais pas de manière organisée.

"La chose contre laquelle je veux le plus lutter, c'est cette idée que nous pouvons avoir une dé-dollarisation ordonnée – c'est un conte de fées, cela ne peut pas arriver", a-t-il déclaré. D'une part, le marché du Trésor n'a pas de concurrent lorsqu'il s'agit de la capacité de fournir un lieu profond et liquide aux pays pour recycler leurs devises. D'autre part, le dollar joue un rôle énorme sur le marché de la dette.

"Je ne pense pas qu'un passage ordonné d'un système basé sur le dollar à une autre monnaie ou à un (système basé sur un panier de devises) puisse être ordonné", a expliqué Peccatiello. "Généralement dans l'histoire, de telles transitions entre les monnaies de réserve mondiales ont été accompagnées de grandes tensions géopolitiques - ou en d'autres termes, de guerres. Personne ne veut donc cela, mais c'est historiquement parlant la condition préalable pour passer d'un système basé sur une monnaie - le dollar - à un autre système basé sur la monnaie."

Cependant, dans le passé, il y a également eu des transitions entre les systèmes basés sur la monnaie et les systèmes basés sur l'or. Ces transitions se sont produites différemment, et Peccatiello a expliqué pourquoi il pense que c'est le cas.

Notamment, il a déclaré que dans un système basé sur l'or, la croissance de la dette et du crédit est liée à un actif durable.

"Vous pouvez toujours échanger des dollars nouvellement créés ou une monnaie fiduciaire nouvellement créée contre de l'or à un prix fixe. Cela limite la capacité d'étendre notre crédit, notre dette, notre effet de levier à l'infini parce que vous savez que plus vous créez de monnaie fiduciaire, plus il y a de risque que les gens perdent confiance dans ce système parce qu'ils s'attendent à ce que la parité ne tienne plus."

L'or a déjà joué ce rôle car il figure sur les bilans des banques centrales. "Je pense que l'or peut et doit jouer un rôle assez important dans la transition d'un système basé sur le dollar à un autre système", a-t-il déclaré.

Lorsqu'on lui a demandé ce qu'il adviendrait du prix de l'or dans ce scénario, Peccatiello a déclaré qu'il était difficile de chiffrer cela.
"Bien sûr, le prix augmenterait assez sensiblement. (Mais) la façon dont je pense au rôle de l'or dans un portefeuille est que vous ne savez pas quand et si cette transition va se produire", a-t-il déclaré lors de la conversation.

"Quand et si cela se produit, vous voulez avoir de l'or dans votre portefeuille pour protéger votre richesse dans cet environnement. Vous n'avez pas besoin de devenir riche à cause de cela, mais vous devez avoir de l'or dans votre portefeuille en prévision de cela. transition."
Regardez l'interview ci-dessus pour en savoir plus sur les réflexions de Peccatiello sur la dédollarisation et l'or.

Origine de l’article ci-dessous
https://investingnews-com.translate.goog/alfonso-peccatiello-gold-forecast/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

  
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09/05/2023 16:10:13
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Tout va bene, il ne faut pas se fatiguez, ce qui n’est pas dans ton portefeuille, ce trouve chez le voisin !

Une étude révèle que les grandes entreprises européennes de matières premières continuent de faire fortune malgré le conflit russo-ukrainien.

https://mines.cd/une-etude-revele-que-les-grandes-entreprises-europeennes-de-matieres-premieres-continuent-de-faire-fortune-malgre-le-conflit-russo-ukrainien/

  
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26/04/2023 10:48:20
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Tous connaitre sur le Prix des Matières Premières

https://www.indexmundi.com/fr/matieres-premieres/

ci-dessous traduction non garantie

IndexMundi est un portail de données qui rassemble des faits et des statistiques provenant de plusieurs sources et les transforme en visuels faciles à utiliser.

Notre mission est de transformer des données brutes du monde entier en informations utiles pour un public mondial. Nous capturons des statistiques dispersées ou autrement cachées et les présentons via des cartes, des graphiques et des tableaux conviviaux qui permettent aux visiteurs de comprendre des informations complexes en un coup d'œil.

Miguel Barrientos, Fondateur : Miguel est un technologue accompli possédant une vaste expérience dans les secteurs de l'intelligence d'affaires et de l'entreposage de données. Avant de lancer IndexMundi, Miguel a aidé plusieurs entreprises du Fortune 500 à concevoir et à mettre en œuvre des systèmes d'analyse de données à grande échelle. Miguel est titulaire d'un MS et d'un BS du Massachusetts Institute of Technology.

Claudia Soria, co-fondatrice : Claudia est une entrepreneure en série avec une vaste expérience dans le lancement et la gestion d'entreprises en ligne. Avant de travailler sur IndexMundi, Claudia a créé et géré Bolivia Web, un site populaire pour les personnes intéressées par la Bolivie. Elle a également lancé et dirigé Adventia, une société de logiciels axée sur le développement de solutions de chat en ligne. Claudia est titulaire d'une licence en économie.

  
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salanca salanca
26/04/2023 09:04:18
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Ça serait le coup que ces idiots laissent effondrer les banques et la finance mondiale alors qu'ils voulaient effondrer l'économie de la Russie. Mais quelle bande de cons !!! C'est ce qui arrive quand des consanguins cupides prennent les clés du camion au niveau mondial

  
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26/04/2023 08:09:43
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Tempête bancaire en vue ?


Publié le 25/04/2023 à 17:34 First Republic Bank plonge de 49% à Wall Street

First Republic a assuré que les retraits de ses clients s’étaient stabilisés depuis fin mars, qu’elle prévoyait de couper dans ses dépenses en licenciant jusqu’à un quart de ses effectifs et qu’elle allait limiter les sommes qu’elle prête.

New York — La banque américaine First Republic (FRC) s’est effondrée mardi à Wall Street, les investisseurs s’inquiétant pour l’avenir de l’entreprise alors que ses clients ont retiré plus de 100 milliards de dollars de dépôts au premier trimestre.
L’action a fini mardi en baisse de 49% à la Bourse de New York après avoir été suspendue à plusieurs reprises en cours de séance, dans la foulée de la publication de ses résultats financiers lundi soir.

Elle s’affiche en baisse de plus de 90% par rapport au début d’année.

La banque s’est retrouvée mi-mars sous le feu des projecteurs, quand les autorités et d’autres établissements financiers sont venus à sa rescousse pour éviter qu’elle ne connaisse le même sort que Silicon Valley Bank et Signature Bank, à savoir la faillite.
First Republic a assuré que les retraits de ses clients s’étaient stabilisés depuis fin mars, qu’elle prévoyait de couper dans ses dépenses en licenciant jusqu’à un quart de ses effectifs et qu’elle allait limiter les sommes qu’elle prête.
Mais la direction n’a pas donné beaucoup de détails, décidant de ne pas répondre aux questions d’analystes comme c’est habituellement le cas à l’occasion de la publication de résultats trimestriels.

Son directeur général a simplement indiqué qu’en plus des mesures destinées à renforcer sa santé financière, la banque étudiait des «options stratégiques».

Selon le Financial Times, qui se repose sur des sources familières de la situation, des responsables de la Maison-Blanche, de la banque centrale et du Trésor discutent avec First Republic.

La banque aimerait bien que le gouvernement «réunisse les parties pertinentes pour trouver une solution», a indiqué une source proche de l’établissement au quotidien économique.

«Nous ne voyons pas de solution facile pour la banque et nous estimons toujours qu’il y a une probabilité importante qu’il ne reste que peu de choses pour les actionnaires une fois que la situation se sera éclaircie», a relevé dans une note Eric Compton du cabinet Morningstar.

Dans la situation actuelle, avec le bilan tel qu’il est, «nous ne pensons pas que First Republic soit rentable à l’avenir», avance-t-il.

Origine de l’article ci-dessous
https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/first-republic-bank-plonge-de-49-a-wall-street/640657

  
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26/04/2023 07:45:09
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Prévisions économiques France en date du 28-mars-2023 Données économiques de la France
https://www-focus--economics-com.translate.goog/countries/france/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
Dans quelles ambiance, somme nous ?

  
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