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Instructif, les syndicats ne représentent plus rien...puisqu’ils sont obligés d appeler à manifester ,les retraités qui s emmerdent chez eux, les fainéants chômeurs etc..., les fatigués de naissance enseignants etc..., mais sont incapables de négocier un accord en direct avec le gouvernement
Enfin Macron ne faiblira pas, car il prépare son avenir professionnel, donc il ne voudra pas laisser sur son C V l image d un mec qui baisse son froc
Tout cela est inutile on paiera comme d habitude les conneries d une minorité de veaux
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Moi, je vais défiler. De Port Fréjus au vieux Port de St Raphaël. Il fait beau et la mer est belle 😊
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si demain les anglais se jette dans la Tamise tu vas y aller ?
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Des centaines de milliers de personnes attendues dans la rue, des grèves et leur cortège de perturbations à l'école ou dans les transports: les syndicats donnent jeudi le coup d'envoi d'une mobilisation qu'ils espèrent assez "puissante" pour faire reculer le gouvernement sur sa réforme phare des retraites.
De Calais à Marseille en passant par Clermont-Ferrand, les premiers manifestants battront le pavé dès le milieu de la matinée avant que le cortège parisien ne s'ébranle à 14H00 de la place de la République, direction Nation pour dire non au recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans.
Plus de 200 points de rassemblement sont prévus en France, les autorités attendant 550.000 à 750.000 manifestants, dont 50 à 80.000 dans la capitale.
En attendant, ceux qui n'ont pas recours au télétravail qui s'est fortement développé depuis le Covid, doivent composer avec des transports en commun au compte-goutte, avec à la SNCF une circulation "très fortement perturbée" où circule un TGV sur trois, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien est également "très perturbé".
Sur le quai du RER B à Saint-Denis, en banlieue parisienne, l'ébéniste Belaïd Ganoune, 35 ans, s'impatiente: "C'est la catastrophe, d'habitude il y a des trains toutes les trois minutes". Le professeur de lettres Baptiste Fauché, lui, relativise: "Je ne sais pas quand le mien va arriver, mais je soutiens les grévistes, donc même si je suis très en retard, tant pis".
- "Démonstration de force" -
De nombreux services publics font également l'objet d'appels à la grève, dont l'audiovisuel public.
C'est aussi le cas dans l'éducation, avec 70% d'enseignants grévistes dans les écoles.
De nombreux professeurs seront aussi absents dans le secondaire et des blocus d'établissements sont attendus. Devant le lycée Hélène-Boucher à Paris, Marius, 16 ans, explique que "la jeunesse est concernée autant que le reste de la population par cette réforme" et se dit "prêt à se mobiliser sur la durée s'il le faut".
Raffineries et dépôts pétroliers sont aussi appelés à cesser leurs activités pendant 24 heures, mais sans entraîner de pénuries dans les stations-services pour l'heure.
"Ca va être une journée forte (...) Cette question des retraites concentre tous les mécontentements", inflation et hausse des coûts de l'énergie, a commenté le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, jeudi sur Public Sénat.
"Il faut faire une démonstration de force", a pour sa part souhaité le leader de la CFDT, Laurent Berger, sur BFMTV, tout en demandant aux participants de "manifester leur désaccord de façon pacifique".
Pour leur homologue de Force ouvrière, Frédéric Souillot sur Sud Radio, "on est partis pour un conflit dur" et "il faut bloquer l'économie".
Une réponse à Emmanuel Macron, qui a jugé mercredi qu'il fallait "faire le distinguo entre les syndicats qui appellent à manifester dans un cadre traditionnel et ceux qui sont dans une démarche délibérée de bloquer le pays, voire de cibler des parlementaires".
Allusion à la menace du numéro un de la CGT-Energie, Sébastien Menesplier, qui a promis de "s'occuper" des élus soutenant la réforme en coupant l'électricité de leurs permanences électorales.
- Une journée test -
Bien que leurs modes d'action divergent, les huit principaux syndicats présentent un front uni inédit depuis 12 ans. Les partis de gauche sont aussi vent debout.
Ils espèrent faire mieux que le 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million.
Pour encadrer les foules, plus de 10.000 policiers et gendarmes seront à pied d’oeuvre, dont 3.500 à Paris, où le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dit redouter l'afflux d'un "petit millier de personnes" susceptibles d'en découdre.
Cette première journée a valeur de test pour l'exécutif comme pour les syndicats, qui se retrouveront dans la soirée pour décider d'une nouvelle date - le 26 janvier est sur la table.
La CGT du pétrole veut se remettre en grève ce jour-là pour 48 heures, et le 6 février pour 72 heures.
La CGT Mines-Energie a elle aussi annoncé une grève reconductible à partir de jeudi. Les baisses de production d'électricité se sont ainsi fortement intensifiées, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris.
A quelques jours de la présentation du texte en Conseil des ministres, le gouvernement continue de faire oeuvre de "pédagogie". Invitée surprise mercredi soir d'une réunion publique de Renaissance dans le Val-de-Marne, Elisabeth Borne a défendu un "projet porteur de progrès social pour le pays".
© 2023 AFP
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