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Si la répartition des députés avait été cohérente avec les résultats du premier tour de la présidentielle, le projet du gouvernement n'aurait eu aucune chance d'aboutir.
L'absence de proportionnelle marginalisant le RN, le mode de désignation des sénateurs donnant à LR un pouvoir disproportionné, le vote républicain ayant donné une majorité relative à Macron, constituent autant de raisons à la situation actuelle.
Comme d'habitude en France tout le monde gueule, mais personne ne veut rien changer et le pays met au pouvoir des gouvernements successifs en décalage complet avec la sensibilité des électeurs.
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manuborelli
« « j’avais bien dit que c’était une buse. » »
Une buse ?
A ma connaissance, la buse (volatile), bien que rapace elle aussi, ne trahit pas les siens.
et on peut retourner le compliment à tous les députés et sénateurs.
Eux non plus ne respectent pas le Peuple. (leurs électeurs nourriciers)
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ah je me rappelle ce fameux 07 mai 2017.
« on a gagné on a gagné » « macron l’avenir » 🤣👍
j’avais bien dit que c’était une buse.
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Une poignée de politiciens qui se permet de chier sur 60 millions de Français à se plier de rire.
J'imagine mêmes pas comment ça doit bien rigoler en Europe et ailleurs.
Message complété le 20/03/2023 20:02:52 par son auteur.
Emmanuel Macron le magnifique a encore frappé haut et fort.
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RIP ont affiché La Nupes.
a affiché.
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Apparemment le gouvernement n'est même pas venu dans l'assemblée ?
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19 minutes exactement a suivre .
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Dans moins de trente minutes, va débuter la procédure relative à la motion de censure. Quel qu'en soit le résultat, le Président sera le grand perdant.
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Emmanuel Macron a souhaité dimanche, à la veille d'une journée décisive à l'Assemblée, que la réforme des retraites "puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous", alors que la colère reste vive dans la rue et que des permanences parlementaires ont été prises pour cible.
"Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l'Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous", a indiqué l'Elysée dans un message transmis à l'AFP.
La réforme, qui repousse l'âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, sera définitivement adoptée lundi si les deux motions de censure visant le gouvernement d'Elisabeth Borne sont rejetées. Si elles étaient votées, ce qui est a priori improbable en raison de l'arithmétique à l'Assemblée, le gouvernement tomberait.
Le chef de l'Etat a par ailleurs assuré de "la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre" afin de "protéger" les parlementaires menacés par des opposants à la réforme.
Les pressions sur les députés macronistes ou LR se sont multipliées, avec de nombreuses permanences parlementaires cibles de tags et d'inscriptions vengeresses, et celle d'Eric Ciotti à Nice caillassée dans la nuit de samedi à dimanche avec l'inscription "La motion ou le pavé".
Des rassemblements se sont en outre poursuivis dimanche, pour la quatrième journée consécutive, sur tout le territoire, poussant les dirigeants syndicaux à réclamer à nouveau un abandon du texte, par crainte d'un "ressentiment" durable dans la population.
"C'est la colère qui m'habite, une colère froide mais une colère immense", a raconté à l'AFP Isabelle Desprez, professeure de mathématiques de 54 ans, qui manifestait à Lille, jugeant "impossible" de terminer sa carrière "à 64 ans sans porter atteinte à (sa) santé".
- "Ressentiment" -
Pour Laurent Berger, numéro un de la CFDT, "nous sommes passés du sentiment d'être méprisés à un sentiment de colère, notamment parce qu'on a privé les salariés du résultat de leur mobilisation", à savoir, selon lui, le rejet du texte à l'Assemblée nationale s'il était passé au vote. Le gouvernement a choisi le recours au 49.3 qui le dispense d'un tel vote.
"Le ressentiment et la colère qui progressent doivent servir les mobilisations dans un cadre pacifique et ne pas être instrumentalisés politiquement", ajoute le dirigeant dans un entretien à Libération.
L'intersyndicale appelle à une vaste journée de mobilisation jeudi.
Colère et ressentiment que semble également percevoir la majorité présidentielle. La présidente des députés Renaissance Aurore Bergé juge ainsi que les votes de lundi, sur les motions de censure, seront un moment de "clarté" et qu'il faudra ensuite "retisser le lien" avec les Français.
Après plusieurs journées de mobilisation et de manifestations, à l'appel de l'intersyndicale, le recours jeudi à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution par Élisabeth Borne a mis le feu aux poudres, avec parfois des débordements dans la rue.
Dimanche soir, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées autour du vaste centre commercial parisien des Halles, scandant notamment des slogans anti-Macron. Dix-sept personnes ont été interpellées, selon une source policière.
Philippe Martinez, à la tête de la CGT, dit "ne pas comprendre" que "le gouvernement et surtout le président de la République ne prennent pas au sérieux nos alertes". "C'est de la responsabilité" d'Emmanuel Macron "si la colère est à ces niveaux-là", selon lui.
Les deux motions déposées, par Liot (Libertés, Indépendants Outre-mer et Territoires) et par des élus du Rassemblement national (RN), seront débattues et mises au vote de l’Assemblée nationale à partir de 16H00.
- Premier jour du bac -
Lundi sera aussi la première journée des épreuves de spécialité du bac 2023, pour près de 540.000 lycéens, sur fond de menaces de grève des surveillants.
Le ministère de l’Education mobilisera des surveillants supplémentaires afin de "permettre le déroulement des épreuves dans les meilleures conditions". En cas de retard dus à une grève des transports, il y aura aménagement du temps d'épreuve pour que le candidat puisse plancher pendant la durée prévue.
Du côté de la grève des éboueurs, la mairie de Paris estimait dimanche le volume des déchets non ramassés dans les rues à 9.600 tonnes, en légère baisse.
Cette grève touche également d'autres villes, en province: à Rennes, les poubelles s’amoncellent sur les trottoirs depuis une semaine et à Nantes depuis au moins le 15 mars.
vl-fmp-bj-ld-bur/al/or
© 2023 AFP
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