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Le gouvernement passe à l'offensive sur la "reconquête industrielle"

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moicmoi moicmoi
16/05/2023 18:42:29
2

jipes
« « Après une réforme des Retraites qui est …. // .. on va utiliser des terrains en friche que l'UE a interdit à nos agriculteurs d'exploiter.
» »

Oh… on ne va pas utiliser grand-chose. Pour attirer les entreprises et/ou investisseurs, il faudrait que la fiscalité soit plus légère qu’elle ne l’est actuellement.
C’est peut-être le cas, dont nous ne sommes pas informés , avec des accords avec Bercy, du genre de ce qui a été signé avec Mc Kinsey, et évidemment dans et sur le dos du contribuable de base.

Il n’y a pas, tout récemment, une entreprise chinoise agissant de concert dans la fabrication de boogies pour le ferroviaire , qui vient de replier ses gaules ? Sans doutes parce qu’elle trouvait la fiscalite trop légère, les syndicats trop « cools », les normes et contraintes pas assez pesantes ?

  
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moicmoi moicmoi
16/05/2023 18:30:48
2

la "reconquête industrielle".
La formulation est-elle bien choisie ?
Quand on dit reconquête, cela laisse entendre qu’il y a eu, au moins une fois, une (ou des) conquête.(s)
Perso, depuis l’accession de macron au trône, je ne vois pas trace de cette ou ses premières conquêtes
Depuis son accession au trône, il a surtout vendu aux ricains les fleurons de notre industrie, et il a sabordé d’autres, indélocalisables, comme EDF , ou mis des bâtons dans les roues de Carrefour qui voulait se renforcer avec le canadien Couche Tard…...Il n'a fait que détruire. Disons qu'il a suivi sa feuille de route dictée par les U.S.
Et , contrairement à ce qu’il chante, la fiscalité n’a fait qu’augmenter. (à part qqs cadeaux faits à ses patrons).
Au -delà de cette connerie claironnée urbi et orbi, j’y vois une preuve de plus de la décrépitude de l’enseignement dispensé par l’Education Nationale : les journaleux ne connaissent même plus le sens des mots. (Larousse doit se retourner dans sa tombe)

  
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Dubaisan Dubaisan
16/05/2023 16:58:05
3

"Les nouvelles implantations de sites industriels seront encouragées grâce à un raccourcissement, en les divisant par deux, des procédures d'autorisation, à neuf mois maximum."

Excellent le gag ! Une vraie équipe de gagnants : Il faudra maintenant 9 mois pour avoir seulement les autorisations de faire une usine au lieu des 18.habituels...et puis , c'est même pas pour une gigafactory...!!!

Petit rappel:

Tesla a signé un accord avec le gouvernement municipal de Shanghai en juillet 2018 pour construire une usine. En octobre de la même année, Tesla était autorisée à utiliser un terrain de près de 900 000 mètres carrés. La construction de la “gigafactory” a commencé le 7 janvier 2019. En dix mois, l’usine était entrée en production d’essai et le 30 décembre 2019, les 15 premières voitures Model 3 étaient remises à des employés de l’entreprise.


Et E.Musk est tellement content qu'il va construire aussi une autre gigafactory de batteries toujours à Shanghai....(décision annoncée le 9 avril dernier)


  
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jipes jipes
16/05/2023 16:40:20
1

Après une réforme des Retraites qui est loin d'être terminée, on veut reconquérir la place que devrait occuper l'industrie en France.

Et pour cela, on va utiliser des terrains en friche que l'UE a interdit à nos agriculteurs d'exploiter. Beaucoup de blabla quoi !

J'emprunte à Shakespeare le mot de la fin "Beaucoup de bruit pour rien".

  
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papygaga papygaga
16/05/2023 16:24:41
2

l'an pire que le dernier contre attaque

C'est pas faux..., c'est pas faux...


  
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fipuaa fipuaa
16/05/2023 15:42:44
3

l'an pire que le dernier contre attaque

qui va t-il mettre à genou cette fois?

  
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oyo01 oyo01
16/05/2023 14:57:40
2
Selon les derniers chiffres connus, mars 2023, la production industrielle en France est inférieure à celle de mai 2017. La reconquête industrielle n'a donc pas encore commencé. Pour le moment, avec Macron, on est encore en phase de déroute industrielle
  
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moicmoi moicmoi
16/05/2023 14:27:28
5

J'en ai un autre : Le pire contre attaque

  
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papygaga papygaga
16/05/2023 13:27:42
4

J'ai un titre : "L''empire contre attaque"

  
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sergiobress sergiobress
16/05/2023 13:18:04
4

Une fois que tout est démoli, des vrais comiques ………..

Bonne journée à toutes et tous

  
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avis1 avis1
16/05/2023 12:51:51
1
la CGT va reconquérir des grévistes .
  
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avis1 avis1
16/05/2023 12:51:37
0
Les ministres de l'Economie, Bruno Le Maire (G), et de l'Industrie, Roland Lescure (D), à l'Elysée à Paris, le 22 mars 2023
Les ministres de l'Economie, Bruno Le Maire (G), et de l'Industrie, Roland Lescure (D), à l'Elysée à Paris, le 22 mars 2023 (AFP/Ludovic MARIN)

Le gouvernement est passé mardi à l'offensive sur la "reconquête industrielle" de la France, en présentant son projet de loi destiné à favoriser une réindustrialisation décarbonée du pays, sa principale bataille après la douloureuse crise des retraites.

Crédit d'impôt, réduction des délais d'autorisation, sites industriels clés en main... Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a détaillé le contenu du texte dont les mesures phares avaient déjà été dévoilées par le président Emmanuel Macron, engagé depuis plusieurs jours dans une séquence vantant l'attractivité et la réindustrialisation du pays.

Espérant retrouver de l'élan après la difficile réforme des retraites, l'exécutif souhaite inverser un demi-siècle de désindustrialisation en France.

"C'est avec la volonté politique qu'on peut réussir la reconquête industrielle, avec un objectif (...): faire de la France la plus grande puissance décarbonée en Europe", a déclaré Bruno Le Maire devant la presse avant de présenter le projet de loi Industrie verte en conseil des ministres.

Evoquant 300 créations nettes d'usine depuis 2017, il a précisé que l'objectif était d'accélérer le mouvement: faire remonter la part de l'industrie à 15% de la richesse nationale dans les prochaines années, contre environ 10% actuellement, une proportion divisée par deux en cinquante ans.

- "Bataille au couteau" -

Cinq technologies vertes seront favorisées pour la création de nouvelles filières (hydrogène vert, batteries, éolien, pompes à chaleur, photovoltaïque), tout en verdissant l'industrie existante.

Les nouvelles implantations de sites industriels seront encouragées grâce à un raccourcissement, en les divisant par deux, des procédures d'autorisation, à neuf mois maximum.

Alors que le foncier est rare, un milliard d'euros est prévu pour dépolluer des friches, avec l'objectif de préparer 50 sites clés en main préaménagés.

Pour des "projets d'intérêt national majeur" telles que gigafactories, l'Etat prendra la main par décret sur l'intégralité des procédures.

Le bonus écologique à l'achat d'une voiture électrique sera, lui, réformé pour tenir compte de l'empreinte carbone de leur production, en Europe.

En riposte à la politique très volontariste de l'"Inflation Reduction Act" américain, ainsi qu'à la montée en puissance chinoise, un "crédit d'impôt industrie verte" visera à attirer l'investissement industriel dans les batteries, pompes à chaleur, éoliennes et panneaux solaires - pas l'hydrogène qui bénéficie déjà d'un soutien spécifique.

"La bataille est au couteau entre Chine, Etats-Unis, Europe, personne ne se fait de cadeau", a averti Bruno Le Maire.

Ce crédit d'impôt couvrira de 20% à 45% des investissements engagés, profitant d'un récent assouplissement des règles européennes d'aides d'Etat pour les technologies vertes. Le gouvernement en espère quelque 23 milliards d'euros d'investissements d'ici 2030 et la création de 40.000 emplois directs.

Le coût de ce dispositif est évalué à 500 millions d'euros annuels, compensés notamment par un déplafonnement du malus sur les véhicules polluants, le verdissement de la flotte d'entreprises ou une limitation des dépenses dites "brunes" en faveur des énergies fossiles, laquelle sera débattue dans le cadre de la prochaine loi de finances à l'automne.

- Coût nul -

Le projet de loi prévoit aussi des subventions à la décarbonation pour les industries existantes, à hauteur de 2,3 milliards d'euros de prêts directs ou de garanties par Bpifrance, tandis que 700 millions d'euros iront en faveur de la formation.

Le gouvernement souhaite toutefois que les mesures en faveur de l'industrie verte se fassent à coût nul pour des finances publiques mal en point, qu'il s'est engagé à redresser sur les prochaines années.

Outre les deniers publics, il entend ainsi mobiliser jusqu'à 5 milliards d'euros annuels d'épargne privée via un "plan d'épargne avenir climat" à destination des mineurs, dont la collecte annuelle pourrait atteindre un milliard d'euros. PER et assurance-vie devront aussi être en partie consacrés à l'investissement vert.

Au total, le projet de loi permettrait de réduire l'empreinte carbone française de 41 millions de tonnes de CO2 à horizon 2030, soit 1% du total.

Il commencera son parcours parlementaire au Sénat le 19 juin puis le 17 juillet à l'Assemblée nationale, où le camp présidentiel, sans majorité absolue, devra convaincre au-delà de ses bancs.

L'ONG Réseau action climat a appelé le Parlement "à renforcer le texte, trop timoré en l'état".

© 2023 AFP

  
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