Macron: "les pêcheurs ne sauraient être les sacrifiés du Brexit"

Actualité publiée le 15/10/20 16:57

Le président Emmanuel Macron s'adresse à la presse à son arrivée au sommet de l'UE à Bruxelles, le 15 octobre 2020 (POOL/AFP/Olivier HOSLET)

Les pêcheurs "ne sauraient être les sacrifiés du Brexit", a prévenu Emmanuel Macron en arrivant jeudi au sommet européen qui sera en partie consacré aux difficiles négociations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, qui butent notamment sur la pêche.

Le président français a de nouveau réaffirmé que Paris était "prêt" à un "non-accord" avec Londres "s'il n'y a pas de bons termes trouvés à l'issue" de ces négociations.

Evoquant les "points qui restent à discuter", Emmanuel Macron a cité en premier lieu la pêche. La France est l'un des Etats membres les plus concernés par ce dossier en raison de l'activité des pêcheurs de ses ports du nord-ouest dans les eaux britanniques, très poissonneuses.

"Préserver l'accès de nos pêcheurs aux eaux britanniques et permettre un bon compromis (sur ce dossier) est un point important" des négociations, a-t-il dit.

Le patron du chalutier le "Pas trop tôt" ("About Time"), Neil Whitney (à d.), et le matelot Nathan Harman, au large des côtes britanniques le 12 octobre 2020 (AFP/GLYN KIRK)

Il a également insisté sur l'importance de s'accorder avec Londres sur des "conditions équitables, c'est-à-dire de nous assurer que nous avons un même niveau de jeu pour ce qui est des aides d'Etat et des réglementations sociales et environnementales". "Créer du dumping environnemental ou social à nos frontières" n'est pas acceptable par les 27, selon lui.

L'accord du Brexit "ne saurait se faire à tout prix" et "si ces conditions ne sont pas remplies, il est possible que nous n'ayons pas d'accord. La France y est prête", a-t-il affirmé.

Concernant l'épidémie de Covid-19, qui sera au menu du sommet vendredi matin, le président français s'est félicité que "l'Europe se coordonne mieux pour cette deuxième phase" qu'elle ne l'a fait au printemps lorsque plusieurs pays membres avaient pris des mesures unilatérales de fermeture de leurs frontières.

Avant le début de la première session de travail, Emmanuel Macron devait s'entretenir avec la chancelière allemande Angela Merkel, selon son programme.

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4 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

JCLAUDIO

15/10/20 17:48

A force de tout sacrifier au nom de l'Europe....que reste t il à la France????? RIEN....elle aura perdu son industrie (1,5 million d'emplois),son agriculture (500.000 paysans en moins depuis 10 ans)...une protection sanitaire réduite au niveau de l'Afrique ,et maintenant certains parlent de vendre les bijoux de famille (La Joconde)....le bilan financier est catastrophique...la France donne plus qu'elle ne reçoit :c'est une perte sèche tous les ans,depuis 50 ans...l'Europe aura été un fiasco complet et seuls ceux qui profitent financièrement de cette situation et les idiots sans cerveaux ,soutiennent cette situation...vivement une remise à plat........

jipes

15/10/20 20:06

**Il a également insisté sur l'importance de s'accorder avec Londres sur des "conditions équitables, c'est-à-dire de nous assurer que nous avons un même niveau de jeu pour ce qui est des aides d'Etat et des réglementations sociales et environnementales". "Créer du dumping environnemental ou social à nos frontières" n'est pas acceptable par les 27, selon lui.**

Ce n'est plus le moment de plaisanter. Les Britanniques ont voulu leur indépendance et retrouver leur liberté, pourquoi vouloir leur imposer des règles qui ne concernent que les Etats membres de l'Union Européenne ? Notre Président ne comprend toujours rien à la situation actuelle.

moicmoi

15/10/20 22:25

Les conjurés de l’E.U., dont macron est l‘un des plus ardant avocat (obligé par ses patrons - comenditaires -), découvrent que , en plus de perdre la rançon versée à l’ E.U., par les anglais, ( il s’agit bien d’une rançon, car dans les textes, le mot : COTISATION est catégoriquement refusé – la sémantique ayant son importance), mais aussi, que les anglais ont de bonnes cartes, - des atouts, - en main.

Et certains « cerveaux supérieurs » commencent à laisser des traces de pneus dans leur caleçon.

Alors ?...pour la pêche dans leurs eaux territoriales, …si les anglais disent NIET ! ils feront quoi, les conjurés de l’E.U. ?

Enfreindre la loi ? Déclaration de guerre ? Se déculotter ?

Sachant que certains « partenaires contraints » sont à l‘affut pour suivre l‘exemple « exit » des anglais, ….le plan du régime dictatorial sur les peuples européens seraient compromis.

Mais je n'aimerais pas être dans le caleçon de certains.

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