Où vous situez-vous dans l'échelle des salaires en France ?
Actualité publiée le 14/11/25 14:29
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Le nouvel observatoire annuel des salaires dévoile la réalité des écarts de rémunération dans le privé. Entre 1.750 euros et plus de 10.000 euros, les différences restent vertigineuses.
Chaque année, l’Observatoire des inégalités dresse la photographie des salaires en France. Son édition 2025 vient de tomber, révélant de nouveau l’ampleur des écarts entre les salariés du privé. Derrière les chiffres, une question obsède nombre de Français : où se situent-ils vraiment dans cette hiérarchie des revenus ?
Le premier repère, c’est 2.200 euros nets par mois : le salaire médian. Autrement dit, la moitié des salariés gagne plus, l’autre moitié moins. Ce chiffre, stable depuis un an, reste l’un des indicateurs les plus scrutés pour mesurer le pouvoir d’achat des classes moyennes.
Un quart des salariés sous les 1.750 euros
Selon l’Observatoire, un quart des salariés du privé touchent moins de 1.750 euros nets par mois. Ces rémunérations proches du SMIC concernent avant tout des professions peu qualifiées. Anne Brunner, directrice de l’Observatoire des inégalités, précise : "Ce sont des salaires typiques d'employés ou d’ouvriers peu qualifiés. On va trouver des emplois de la construction du BTP de l’industrie, mais aussi tous les emplois de service dans l’hôtellerie et la restauration, le soin aux enfants ou encore aux personnes âgées. Des métiers qui restent très nombreux dans la société française où le travail est peu reconnu".
À partir de 3.000 euros, vous faites partie du quart supérieur
À l’opposé de l’échelle, les salariés qui perçoivent 3.000 euros ou plus appartiennent au quart le mieux rémunéré du secteur privé. Les 50 % restants, soit un peu plus de dix millions de personnes, gagnent entre 2.200 et 3.000 euros nets par mois.
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Pour rejoindre les 10 % les mieux payés, il faut dépasser 4.350 euros nets mensuels. Et pour atteindre le top 1 %, il faut franchir le seuil symbolique des 10.000 euros nets par mois. Une frontière qui illustre la concentration des hauts revenus dans un cercle restreint, majoritairement composé de cadres dirigeants et de professions libérales.