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Le gouvernement veut augmenter de 12,5 milliards d'euros, soit une hausse "inédite de 11,4%", les crédits alloués dans le budget 2023 à l'Education, au Travail et aux Solidarités, annonce le ministre des Comptes publics Gabriel Attal dans un entretien à paraître lundi dans Les Echos.
"Le budget de l’Emploi progressera en particulier de 6,7 milliards, afin notamment de financer la montée en puissance de l’apprentissage, avec un objectif de 1 million d’apprentis d’ici à la fin du quinquennat", détaille-t-il.
L'Education nationale "bénéficiera d’une hausse historique (+3,6 milliards) de ses crédits. L’engagement du président de la République de la poursuite de la hausse des salaires sera tenu et aucun enseignant n’entrera dans la carrière à moins de 2.000 euros nets", poursuit M. Attal.
Le "bloc régalien" incluant les ministères de la Défense, de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères ne sont pas en reste, rassure encore le ministre, avec un budget en augmentation de "6,1 milliards d'euros".
"Une hausse très importante que nous assumons afin de tenir notamment l’engagement d’un relèvement de 3 milliards des crédits des Armées en 2023, mais aussi les objectifs du Beauvau de la sécurité, qui prévoit le doublement de la présence des forces de l’ordre sur le terrain d’ici à 2030", précise-t-il.
"Le budget de la Justice bénéficiera d’une nouvelle hausse de 8%, après déjà deux années d’augmentation de même montants, afin de poursuivre le recrutement de nouveaux magistrats et de respecter les plans de construction de nouvelles places de prison", assure-t-il encore.
Quant aux ministères de la Transition environnementale, de la Cohésion des territoires et de l’Agriculture, ils "disposeront de 3,3 milliards d’euros supplémentaires".
M. Attal ne livre en revanche aucune précision sur les chantiers d'économies qu'il faudra réaliser pour équilibrer ce budget.
"Les dépenses publiques au sens large diminueront de 0,3% en volume l’an prochain", indique-t-il.
"Le document (...) prévoit que les crédits du budget de l’Etat s’élèveront à 339 milliards d’euros en 2023, soit une quasi-stabilité en valeur par rapport au niveau post-loi de finances rectificative, et une diminution de 2,5% en volume. Cela permettra de tenir l’objectif d’un déficit à 5% de PIB l’année prochaine tout en finançant nos priorités", met-il en avant.
© 2022 AFP
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jlccasa
07/08/22 22:50
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Budget qui comme d'habitude va déraper devant le nombre de fonctionnaires , de commissions , d'élus, de demandeurs d'asile qui ne cesse d'augmenter plus la charge de la dette |
millo
08/08/22 10:07
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budget de fuite en avant idéologue:Ce dont la France a besoin c'est de regarder les problèmes qui agitent le pays,soit la dérive de la délinquance et ses causes profondes ; Immigration illégale, sauvage, et incontrôlée aux frontières, absence d'expulsion. faillite des services publiques tels Santé, hôpitaux, accès aux soins ouverts sans aucun contrôle. Idéologie inouie de la justice partisane. Pour ces trois budgets aucun besoin de telles sommes d'argent par ailleurs non financées et qui ne régleront bien sur aucun des problèmes cités !! |
LBWB
08/08/22 11:51
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Les critères de Maastricht c'est 3 % pas 30 |
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