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CAC40: manifestement soutenu, gain hebdo +2,3%, annuel +24,5


Actualité publiée le 08/11/19 18:21
bourse Cac 40

(CercleFinance.com) - Le CAC40 finit au plus haut, de la séance et de la semaine (à -0,02% près): c'était tellement tentant, tellement facile !

Le CAC40 a été arraché à la hausse de +0,2% à 17H35 et l'indice à presque failli terminer positif, vers 5.890 (contre 5.891 la veille), un niveau qui n'avait jamais été testé en cours de séance.

Car ce marché parisien a été un véritable désert durant toute la séance et elle s'est achevée avec 2,6MdsE échangés, alors que le chiffre d'affaire n'avait même pas atteint les 2MdsE à 17H30... une véritable ambiance de 15 août ou de lendemain de Noël.

Ces 0,2% gagnés par le CAC40, c'est 'cadeau' : aucun lien avec une accélération haussière de Wall Street ou une 'bonne nouvelle' pour les marchés tombée tardivement, après 17H30.
Le CAC40 affiche donc un gain de +2,2% hebdo et verrouille une performance annuelle ébouriffante de +24,5%.
L'Euro-Stoxx50 a vu sa perte ramenée de -0,3% à -0,2% grâce à la manipulation du CAC, mais il échoue d'un souffle sous les 3.700... à 3.699,65 (il a manqué presque rien).

Donald Trump avait affirmé 2 heures plus tôt qu'un 'trade deal' avec la Chine se signera aux Etats Unis... mais le coup de 'comm' ne prend pas et Wall Street reste complètement figé depuis l'annonce, avec -0,2% pour le Dow Jones et un gain symétrique pour le Nasdaq... le S&P500 affichant un score parfaitement nul.

Pas de précision en effet ni sur la date ni sur le périmètre de l'accord, et surtout, Pékin n'a pas obtenu une suppression simultanée des surtaxes douanières : dans ces conditions, la Chine ne signera rien, ce sera donc à Trump de faire le 'geste' qui débloque la situation.
Pékin exige une levée des sanctions douanières US pour négocier un accord, Washington veut signer l'accord contre des engagements chinois préalables et se réserve la possibilité de ne pas réduire les surtaxes si Pékin ne joue pas le jeu... ce qui a toujours été considéré comme inacceptable.


A l'instar des autres places mondiales, le marché parisien semble emporté depuis le 3 octobre par un inexorable mouvement haussier, impulsé par les injections de liquidités des banques centrales qui ont repris de plus belle mi-septembre.
La FED rajoute 60Mds$ à son bilan chaque mois, la BCE a confirmé les anticipations de remise en route d'un 'QE' de taille modeste, mais sans horizon de temps.
L'effet est sidérant: le CAC engrange un gain de plus de 9% par rapport à un plancher de 5400 points du 3 octobre (en seulement 5 semaines).

D'après certains chartistes, la récente cassure de la zone de résistance majeure des 5800/5815 points pourrait préfigurer un prolongement de la phase haussière en direction des 6.000 points.

'L'appétit pour le risque reste grand, avec des perspectives de croissance mondiale qui s'améliorent', souligne ainsi un trader.
Nous observons la formation d'un puissant consensus qui postule une quasi impossibilité de voir les indices boursiers rebaisser puisque les marchés viennent d'entamer début novembre le traditionnel 'rallye de fin d'année', sous le signe du 'put banque centrale' (la FED prête à tout pour empêcher Wall Street de rebaisser comme à l'automne 2018).

Les opérateurs continuent donc d'occulter (de s'aveugler) la poursuite de la dégradation des marchés de taux avec une lourde dégradation des T-Bonds, revenus à près de 2% de rendement contre 1,45% il y 2 mois.
Nos OAT viennent également de repasser en régime de rendement positif, à +0,025% après avoir testé +0,08% en cours de séance.

L'envolée des rendements obligataires a entraîné un repli des cours de l'or (jusque vers 1.460$/Oz) mais le repli s'est enrayé et l'once affiche 1.47$ ce vendredi soir.
Le baril de WTI a tendance à se stabiliser vers 5$ contre 56,6$ en début de journée.

Comme la veille, le calendrier économique s'annonçait passablement insignifiant ce vendredi. L'indice de confiance des consommateurs du Michigan ressort en légère hausse à 95.7 contre 95.5 en octobre

En France, les exportations sont en faible croissance, alors que les importations sont quasiment stables en septembre, conduisant à un creusement du déficit commercial à -5,6 milliards d'euros, contre -5,4 millions le mois précédent.

La production se redresse dans l'industrie manufacturière en septembre (+0,6% après −0,8%), et plus légèrement dans l'ensemble de l'industrie (+0,3% après −0,9%), selon les données CVS-CJO de l'Insee.

Du coté des valeurs, Euronext recule de -4,5% malgré la publication d'un bénéfice net en hausse de 25,8% à 63,5 millions d'euros au titre du troisième trimestre. En ajusté, le BPA a augmenté de 15,1% à 0,98E, dépassant d'un cent le consensus.

Crédit Agricole SA (-2,3%) publie un bénéfice par action sous-jacent de 0,34 euro au titre du troisième trimestre 2019, en baisse de 6,3%, et un niveau inférieur de deux centimes à l'estimation moyenne des analystes.

La chute de -7,3% de Natixis vers 4E laisse beaucoup d'observateurs perplexes vu les chiffres publiés et le rendement du titre: un mouvement de repli pour le moins singulier.


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