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Le recours au dispositif du chômage partiel avait été demandé mardi soir par 337.000 entreprises pour 3,6 millions de salariés, a annoncé mercredi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, à l'issue du Conseil des ministres.
La ministre n'a pas donné de chiffre sur le coût, mais selon son entourage, cela représente, sur une durée de trois mois, une dépense potentielle de 11 milliards d'euros, bien au-delà des 8,5 milliards budgétés par le projet de loi de finances rectificative.
Le dispositif, qui concerne maintenant un salarié sur cinq, "est en pleine montée en puissance", a reconnu la ministre rappelant qu'il avait pour objet de "protéger les emplois" et d'éviter les licenciements.
"Ces coûts sont un investissement, il en va de notre rebond pour repartir le plus vite possible après la crise", a-t-elle estimé.
Sans cela, "le coût serait encore plus important" du fait d'un "chômage massif", a-t-elle jugé.
"Aux Etats-Unis, où n'existe pas de chômage partiel, il y a eu en une semaine seulement trois millions de licenciements", a-t-elle rappelé.
Le chômage partiel indemnise le salarié à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. Il est désormais pris en charge intégralement par l'Etat jusqu'à une rémunération brute de 4,5 Smic, ce qui représente 95% des salaires. Au-delà, le différentiel est à la charge de l'employeur.
Les entreprises disposent d'un délai de trente jours pour déposer leur demande, avec effet rétroactif.
Sans réponse dans les 48 heures de la direction régionale du travail dont elles dépendent, la demande est considérée comme acceptée.
© 2020 AFP
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j.tavern
01/04/20 15:46
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gars d'ain
01/04/20 21:55
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Ce chiffre est faux, ça c'est celle qui ont peu déclarer... |
gromatou
02/04/20 00:16
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Juste la partie immergée de l iceberg sacré Pénicaud qui aime prendre des photos !! |
ALEZE
02/04/20 02:28
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ABONNÉS INTERVIEW - Jeudi, les députés socialistes déposent trois propositions de loi pour faire face à la crise. Ces propositions économiques visent à taxer les assureurs, interdire le versement de dividendes par les entreprises aidées par l'Etat et enfin à protéger les entreprises françaises d'un rachat par des fonds étrangers. La présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Valérie Rabault, détaille ces trois pistes. Valérie Rabault Valérie Rabault (AFP) Partager sur : Vous allez déposer trois propositions de loi. Quel est le but? Ce sont des propositions de loi pour "tout de suite". Il sera temps de faire plus tard des propositions pour l’après épidémie. Notre première proposition consiste à protéger les entreprises françaises cotées et les brevets. Depuis début mars, le CAC 40 a perdu 400 milliards d’euros de valeur. Les entreprises françaises, qui dans de nombreux domaines sont des fleurons, deviennent des proies "faciles" pour des investisseurs étrangers qui ont encore de l’argent. Nous proposons de faire en sorte que le Ministre de l’Economie et des Finances ait à donner son autorisation avant tout achat. Il est plus que jamais important de protéger notre capital industriel et intellectuel. L’Allemagne le fait. Il faut que Bercy sorte du mode "Bisounours", pour passer en mode offensif.
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