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Les autorités sud-coréennes ont refusé lundi de prolonger le mandat de l'équipe spéciale indépendante chargée du scandale de corruption à rebondissements qui secoue le pays et a valu à la présidente Park Geun-Hye d'être destituée.
Cette décision signifie que les enquêteurs n'auront que jusqu'à mardi pour décider ou non d'inculper officiellement l'héritier de l'empire Samsung, Lee Jae-Yong, placé le 17 février en détention provisoire pour des soupçons de corruption.
Les enquêteurs spéciaux avaient été nommés en décembre par l'Assemblée nationale. Samsung, comme d'autres grands groupes industriels, sont soupçonnés d'avoir versé de fortes sommes à la confidente de l'ombre de Mme Park, au centre du scandale, en échange de faveurs politiques.
Le mandat de cette équipe spéciale arrive à expiration mardi. L'agence sud-coréenne Yonhap a expliqué qu'elle avait prévu d'inculper formellement M. Lee si sa mission n'était pas prolongée. Dans un tel cas, un procès devrait suivre.
Le président par intérim Hwang Kyo-Ahn a rejeté sa demande de prolongation au nom de la stabilité politique.
"Après avoir mûrement réfléchi, le président par intérim a jugé préférable de laisser le parquet reprendre la main pour assurer la stabilité", a déclaré un porte-parole, Hong Kwon-Heui.
L'équipe spéciale a qualifié cette décision de "regrettable" mais promis de "ficeler (ses) dossiers de manière approfondie" et de coopérer avec les magistrats du parquet qui prendront le relais de l'enquête.
Avant l'intervention des enquêteurs spéciaux, le parquet avait présenté les patrons de Samsung --qui pèse un quart du Produit intérieur brut sud-coréen--, et ceux d'autres conglomérats, comme des victimes contraintes de débourser de vastes sommes d'argent pour éviter des représailles.
Le centrale est centré sur Choi Soon-Sil, amie de Mme Park, accusée de s'être servie de son influence pour soutirer des millions de dollars aux entreprises et se mêler des affaires de l'Etat.
Le Parti démocratique, la principale formation de l’opposition, a dénoncé la décision de M. Hwang comme une "atrocité historique qui déverse de l'eau glaciale sur les espoirs des gens".
© 2017 AFP
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