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Plusieurs milliers de personnes ont commencé à manifester contre la réforme des retraites peu après midi vendredi de la place de la République en direction de celle de la Concorde, à Paris, sous un soleil radieux et un froid piquant, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les manifestants marchaient derrière leur désormais traditionnelle banderole de tête affichant "Retraite à points: tous perdants, retraite à 60 ans: tous gagnants". "Retraités à points, retraités à poil", proclamait une pancarte. Devenue traditionnelle aussi, la chorégraphie de féministes vêtues de bleus de travail sur l'air de la chanson "A cause des garçons", détournée en "à cause de Macron".
"Tout le monde a compris une seule chose: c'est qu'on va travailler plus longtemps. Au moins jusqu'à 64 ans, voire plus", a dénoncé le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, en pointe de la mobilisation. Interrogé pour savoir s'il s'agissait d'un baroud d'honneur, il a répondu "absolument pas".
"Quand le président dit c'est une réforme faite pour durer, je peux vous dire qu'on va tout faire pour qu'elle ne dure pas et je suis persuadé qu'elle finira par être très largement corrigée", a prédit Yves Veyrier (FO), estimant qu'"on va rentrer dans une phase un peu nouvelle", avec "devant nous des mois et des mois de mobilisation sous des formes qu'on va examiner".
Pour Benoît Teste (FSU), "ce mouvement reste massif, on a des taux de grève importants, il s'inscrit dans la durée et il n'est pas le fait de quelques personnes marginales". Les enseignants étaient notamment en nombre dans le cortège parisien.
Il s'agit de la 7e journée interprofessionnelle de grèves et manifestations depuis le début du conflit le 5 décembre. Elle coïncide avec la présentation en Conseil des ministres des deux projets de loi de réforme des retraites.
L'intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) à l'origine de la mobilisation en a déjà programmé une huitième, le 29 janvier, à laquelle la CFE-CGC ne s'est pas associée cette fois.
"La démocratie sociale et politique ne s'est pas exercée, espérons que dans les mois qui viennent, à l'occasion du débat parlementaire et des amendements, la démocratie reprenne un peu ses droits", a déclaré avant le départ de la manifestation parisienne le président du syndicat des cadres François Hommeril.
© 2020 AFP
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gtonna
24/01/20 12:48
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La démocratie n'est pas dans la rue, monsieur Hommeril. On est en démocratie représentative, il suffira de voter, à la prochaine élection, pour un Parti qui annulera la réforme. Moi qui suis pour cette réforme qui m'avantage énormément, je fais comment pour me faire entendre ? |
Fibopivots
24/01/20 13:06
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Pourquoi n'a t on pas en France de syndicats de la métallurgie, des cafetiers restaurateurs, de l'automobile, etc... Tout irait bien mieux à la place de nos syndicats politisés qui se braquent en quasi permanence avec des gouvernements stupides et inefficaces. Pourquoi.? Message complété le 24/01/2020 13:07:02 par son auteur. Tout le monde perdant perdant en... Notre douce France. Message complété le 24/01/2020 13:08:24 par son auteur. Mais quand une des parties exagère bien trop 'lourdement, tout finit par dégénérer... |
Dubaisan
24/01/20 14:05
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Pour se faire entendre, il faut crier encore plus fort que les autres. En attendant défiler derrière des banderoles, faire grève, bloquer des structures économiques, mettre en péril des entreprises non seulement ne résout rien dans l’immédiat , mais détruit l’image du pays, sape la confiance ou plutôt entretient la méfiance des autres pays partenaires et ne fait qu’en reporter une charge encore plus lourde sur les générations futures. La dite « attractivité » est une expression aussi virtuelle qu’un mirage. |
CRI74
24/01/20 14:29
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Merci Mr Macron ! |
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