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Engie anticipe une stabilité de ses résultats cette année


Actualité publiée le 19/10/17 15:05

Logo Engie au salon Actionaria de Paris le 18 novembre 2016 (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

Le groupe énergétique français Engie s'attend à une stabilité de ses résultats cette année, alors qu'il est engagé dans un vaste plan de transformation pour s'adapter à la transition énergétique, a déclaré jeudi sa directrice générale, Isabelle Kocher.

"En 2017, nous prévoyons des résultats stables par rapport à 2016, ce qui est un petit exploit", alors que le groupe a décidé de se séparer d'environ 20% de son portefeuille d'activités d'ici à 2018, a déclaré la patronne du groupe lors d'un séminaire presse à Linkebeek, près de Bruxelles.

Ce plan de cessions de 15 milliards d'euros concerne essentiellement les activités dans le pétrole et le charbon, et plus de 11 milliards de ventes avaient déjà été réalisés mi-2017.

Le groupe a ainsi signé un accord au printemps pour céder au britannique Neptune Energy ses activités dans l'exploration et la production d'hydrocarbures, sur la base d'une valeur totale de 4,7 milliards d'euros, dont 1,1 milliard de provision de démantèlement.

L'an dernier, Engie a enregistré une perte nette de 400 millions d'euros et un bénéfice net récurrent -objectif principal du groupe- de 2,5 milliards d'euros, en recul de 4,3% par rapport à l'année précédente.

Lors de la publication de ses résultats semestriels, Engie avait indiqué viser cette année un résultat net récurrent "au milieu" d'une fourchette comprise entre 2,4 et 2,6 milliards d'euros pour un excédent brut d'exploitation (ebitda) attendu entre 9,3 et 9,9 milliards d'euros, contre 10,7 milliards d'euros l'an dernier.

La directrice financière du groupe, Judith Hartmann, a confirmé jeudi ces objectifs.


- (AFP/Archives/MIGUEL MEDINA)

Face à la morosité de ses marchés traditionnels, le groupe, détenu à 24,1% par l’État français, a décidé en 2016 de mettre l'accent sur les énergies bas carbone, les services énergétiques, les infrastructures (essentiellement gazières) et les activités à prix régulés ou garantis contractuellement.

Par ailleurs, la directrice générale d'Engie a confirmé que le groupe souhaitait toujours se désengager partiellement de sa filiale nucléaire belge Electrabel, mais "il n'y a pas d'urgence", a-t-elle défendu.

Via Electrabel, Engie exploite sept réacteurs nucléaires en Belgique dans les centrales de Doel (nord) et Tihange (est).

Le groupe français cherche des "partenaires stratégiques qui (l')accompagnent dans les investissements importants qu'il faudra faire pour que la Belgique puisse gérer sa transition énergétique", a précisé Mme Kocher.

Le pays prévoit notamment une sortie progressive du nucléaire, qui doit s'étaler jusqu'à 2025.

© 2017 AFP

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