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Engie renonce à un projet d'éoliennes sur un site de 14-18


Actualité publiée le 21/11/17 07:36

Mémorial australien de la Première Guerre mondiale à Bullecourt (Pas-de-Calais), le 18 novembre 2017 (AFP/DENIS CHARLET)

L'Australie a salué mardi la décision "très touchante" du groupe français Engie de renoncer à un projet d'éoliennes sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale où des milliers d'Australiens ont péri.

Engie Green prévoyait d'ériger six éoliennes sur le champ de bataille de Bullecourt (Pas-de-Calais), dans le nord de la France, ce qui avait suscité une vive émotion en Australie.

C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons.

Environ 10.000 soldats australiens y avaient été tués ou blessés, mais aussi 7.000 Britanniques et 10.000 Allemands.

Encore aujourd'hui, des Australiens se rendent régulièrement à Bullecourt pour rendre hommage à leurs morts.

"C'est une nouvelle merveilleuse pour tous les Australiens, en particulier ceux dont la famille est liée à la bataille de Bullecourt", a déclaré dans un communiqué le ministre australien des Anciens combattants, Dan Tehan.

"Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet."

Le ministre a par ailleurs dit sur Sky News sa reconnaissance envers le gouvernement français, en affirmant que cela montrait "comment les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux".

"C'est très touchant pour tous les Australiens", a-t-il dit.

Dans un communiqué en anglais reçu par l'AFP, Engie se dit "sensible à l'émotion suscitée en Australie" par son projet d'éoliennes.

"Respectueux de la mémoire des soldats australiens qui ont fait le sacrifice de leur vie sur le sol français pendant la Première Guerre mondiale, Engie a pris la décision d'annuler le projet", écrit le groupe.

Le gouvernement australien avait demandé des "clarifications" à la France au sujet de ce projet dont la mise en service était prévu au mieux en 2020.

Le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis le 10 novembre de "trouver une issue" qui respecte la mémoire des soldats, lors d'un entretien avec M. Tehan.

© 2017 AFP

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