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Fermeture de deux sites NOV dans le Nord (129 salariés): "incompréhensible" pour Xavier Bertrand


Actualité publiée le 23/01/20 20:56

Le président (ex-LR) de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, le 21 juin 2019, à Valenciennes (AFP/Archives/FRANCOIS LO PRESTI)

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), et deux élus locaux ont qualifié jeudi de "totalement incompréhensible" la décision de fermer deux sites métallurgiques du groupe américain NOV dans le Nord.

"L'annonce brutale par le groupe américain NOV (National Oilwell Varco) de la fermeture de ses deux sites français d’Aulnoye-Aymeries (ex-Vallourec Drilling) et de Berlaimont, qui emploient 129 salariés, est totalement incompréhensible. D'autant que NOV avait racheté il y a moins de deux ans le site Vallourec d'Aulnoye-Aymeries", écrivent les trois élus dans une lettre au ministre de l'Economie Bruno Le Maire transmise à la presse.

Outre Xavier Betrand, Benjamin Saint-Huile, président PS de la communauté d'agglomération Maubeuge-Val de Sambre, et Bernard Baudoux, maire PCF d'Aulnoye-Aymeries, ont signé ce courrier dans lequel ils estiment qu'au-delà "de la catastrophe économique et du drame social qui découlent de cette décision, se posent plusieurs questions".

"Comment le groupe Vallourec, dont l’Etat est le premier actionnaire, a pu céder en avril 2018 une entreprise dont la fermeture est annoncée aujourd’hui ? Pourquoi un groupe américain fait deux acquisitions dans les Hauts-de-France pour s’en séparer deux ans après ?", interrogent ainsi les trois responsables politiques.

Les trois élus ont également demandé "une réunion sur place, avec toutes les parties prenantes, pour faire un point précis sur les conditions de la cession de 2018, et les raisons de la fermeture des sites".

Dans un communiqué, le groupe américain a évoqué un "contexte difficile" marqué par "un environnement de marché incertain" où "les activités françaises de production de tiges de forage continuent à rencontrer des difficultés économiques importantes malgré les nombreuses initiatives menées pour tenter de réduire leurs coûts, améliorer leur compétitivité et relancer leur croissance".

"Nous devons réagir sans attendre et prendre des décisions difficiles pour résorber la situation de surcapacité structurelle dans laquelle nous nous trouvons et assurer la pérennité de nos activités", affirme dans ce communiqué le président de NOV Grant Prideco, R. Brett Chandler.

Vallourec, spécialiste des tubes sans soudure, avait cédé en 2018 son activité produits de forage, déficitaire, à NOV, spécialiste des services pétroliers, pour 63 millions d'euros.

© 2020 AFP

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6 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

Antimus
24/01/20 06:03
Comme d'habitude on brade pour une bouchée de pain associée à des subventions le peu qu'il reste de notre industrie et notre savoir faire à des groupes étrangers qui s' enfuient 2 ans après à des fins électorales.
Dubaisan
24/01/20 11:54

Le virus CGT et le coronavirus « Martinez » ont frappé ?

Bertrand ferait bien de se protéger....

gars d'ain
24/01/20 12:00

"ex-Vallourec Drilling"


tout est dit... On avait passé de la pommade à reluire et polish. Il a plu... Le mascara est parti comme d'habitude.


Pitoyable et affligeant de voir comment est maltraité le tissu industriel français...


Certains feraient bien d'écouter Jancovici car ils vont avoir de sérieuses ampoules et le dos cassé quand il va falloir se remettre à bosser vraiment, je veux dire par là, un travail manuel...


C'est qui pend au nez de la France à l"horizon 2030, 2040...

Message complété le 24/01/2020 12:03:17 par son auteur.

Et que dire de ça...
"Comment le groupe Vallourec, dont l’Etat est le premier actionnaire, a pu céder en avril 2018 une entreprise"

C'est sûr que moins intéressant que les boites de finances pour certains.

CRI74
24/01/20 12:12

Ce n'est quand même pas difficile à comprendre : à chaque fois qu'une industrie passe dans des mains étrangères , les sites acquis comptent pour quantité négligeable , juste une ligne au bilan .

A la moindre contrariété économique , la gestion ahurissante type cost killer passe , de préférence sur les implantations hors pays de l'actionnaire principal .

Le repreneur voit les profits plus lointains , fermeture sans état d'âme avant de peut être reprendre d'autres sites ailleurs lorsque la conjoncture redémarrera .

Une méthodologie de patrons voyous profitant de conditions de reprise subventionnées , toujours bêtement accordées sur nos deniers publics .

Ainsi faudrait -il adouber ces actes de sabordage d'après les apparentés patrons voyous ?

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