Gel: nuit la plus froide depuis 1947 pour un mois d'avril, selon Météo France

Pour continuer sur mes post d'observations de climat, voilà qui vient contrecarrer un certain nombre de choses de conclusions dont on nous abreuve quotidiennement actuellement :

Le cycle solaire 25 pourrait contrarier les prévisions de la NASA

Meteocontact.fr | Dimanche 09 mai 2021

https://www.meteocontact.fr/actualite/le-cycle-solaire-25-pourrait-contrarier-les-previsions-de-la-nasa-73415

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Notons que :

"Alors que la NASA a confirmé la fin du cycle solaire 24 et le début du cycle solaire 25 en décembre 2019, ce dernier pourrait, contrairement aux annonces de la National Aeronautics and Space Administration, s'avérer beaucoup plus fort qu'initialement prévu.

En effet, il y a un an, les chercheurs de la NASA, annonçaient que ce nouveau cycle solaire pourrait s'avérer au moins aussi faible que le cycle 24, voire même être le plus faible depuis 200 ans, alors même que les projections des prochains cycles vont vers des cycles solaires de plus en plus faibles sur la période 2050-2070, de telle sorte que nous pouvons parler de " minimum d'Eddy ". Mais une nouvelle étude de chercheurs de la National Center for Atmospheric Research (NCAR Mesa Laboratory) publiée le 24 novembre 2020 dans Solar Physics, indique que le cycle solaire 25 pourrait être plus fort que le cycle 24 et probablement plus fort que le cycle solaire 23. Rappelons que le cycle solaire 23 comportait 180 taches sur le soleil, et le cycle 24, seulement 116 taches. Les auteurs de l'étude indiquent même que « notre méthode prédit que le Cycle de taches solaires 25 pourrait être parmi les cycles de taches solaires les plus forts jamais observés ».

Ainsi, le nombre de taches solaires devrait osciller de 210 et 260 au plus fort de l'activité du soleil selon cette étude, tandis que la NASA annonce un maximum de 115 taches solaires au mois de juillet 2025. Autant d'incertitudes qui nous poussent à attendre 5 ans pour faire le bilan... "

La suite au lien.

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Quand le nombre de taches à la surface de l'astre est élevé cela signifie que l'activité solaire est élevée. A l'inverse, quand le nombre de taches est faible, cela signifie que l'activité solaire est faible. Entre 1645 et 1715, une longue période sans taches solaires a été observée. Ce minimum solaire porte le nom de '' minimum de Maunder ''. Plus tard entre 1800 et 1825 un autre minimum assez long bien que moins important a aussi été observé, il s'agit du '' minimum de Dalton ''.

La NASA prévoit que le prochain cycle solaire sera le plus bas depuis 200 ans (niveaux du minimum de Dalton) + les implications.

Electroverse.net |18 juin 2019 | Cap Allon

https://electroverse.net/nasa-predicts-next-solar-cycle-will-be-lowest-in-200-years-dalton-minimum-levels-the-implications/

L'approche d'un grand minimum solaire recueille de plus en plus de soutien. Même la NASA semble être à bord, avec leur récente prédiction SC25 - bien que, de manière prévisible, ils restent à l'écart des implications.

Les prévisions de la NASA pour le prochain cycle solaire (25) révèlent qu'il sera le plus faible de ces 200 dernières années.

Le maximum de ce prochain cycle - mesuré en termes de nombre de taches solaires, une mesure standard du niveau d'activité solaire - pourrait être de 30 à 50 % inférieur au plus récent.

Les résultats de l'agence montrent que le prochain cycle débutera en 2020 et atteindra son maximum en 2025 :

Le texte ci-dessous est extrait du site officiel de la NASA (www.nasa.gov) :

"La nouvelle recherche a été menée par Irina Kitiashvili, chercheuse à l'Institut de recherche environnementale de la région de la baie au centre de recherche Ames de la NASA, dans la Silicon Valley en Californie. Elle a combiné les observations de deux missions spatiales de la NASA - l'Observatoire solaire et héliosphérique et l'Observatoire de la dynamique solaire - avec les données recueillies depuis 1976 par l'Observatoire solaire national au sol.

L'une des difficultés rencontrées par les chercheurs qui s'efforcent de prévoir les activités du Soleil est que les scientifiques ne comprennent pas encore complètement le fonctionnement interne de notre étoile. De plus, certains facteurs qui jouent à l'intérieur du Soleil ne peuvent être mesurés directement. Ils doivent être estimés à partir de mesures de phénomènes connexes à la surface du Soleil, comme les taches solaires.

La méthode de Kitiashvili diffère des autres outils de prédiction en ce qui concerne la matière première de ses prévisions. Auparavant, les chercheurs utilisaient le nombre de taches solaires pour représenter indirectement l'activité du champ magnétique solaire. La nouvelle approche tire parti des observations directes des champs magnétiques émergeant à la surface du Soleil - des données qui n'existent que pour les quatre derniers cycles solaires.

En combinant mathématiquement les données provenant des trois sources d'observation du Soleil avec les estimations de son activité intérieure, on obtient une prévision conçue pour être plus fiable que l'utilisation d'une seule de ces sources.

En 2008, les chercheurs ont utilisé cette méthode pour faire leur prédiction, qui a ensuite été mise à l'épreuve lors du déroulement du cycle solaire actuel au cours de la dernière décennie. Cette méthode a donné de bons résultats, la force prévue et le moment du maximum solaire s'alignant étroitement sur la réalité. "

Implications

La NASA tente de dépeindre l'arrêt solaire à venir comme une fenêtre d'opportunité pour les missions spatiales, "l'amélioration de la capacité à faire de telles prédictions sur la météo spatiale est une bonne nouvelle pour les planificateurs de missions qui peuvent programmer des missions d'exploration humaine pendant les périodes de faible rayonnement".

Cette affirmation est absurde et constitue un nouvel exemple de l'obscurcissement et des demi-vérités des agences gouvernementales.

La NASA prévoit effectivement un retour au minimum de Dalton (1790-1830), mais ne mentionne pas le froid brutal, la perte de récoltes, la famine, la guerre et les puissantes éruptions volcaniques qui y sont associés :

• Comme les profonds minimums de Maunder et de Spörer qui l'ont précédé, le minimum de Dalton a entraîné une période de températures mondiales inférieures à la moyenne. La station d'Oberlach en Allemagne, par exemple, a connu une baisse de 2°C en 20 ans, ce qui a dévasté la production alimentaire du pays.

• L'année sans été s'est également produite pendant le minimum de Dalton, en 1816. Elle a été causée par la combinaison de températures déjà basses et des séquelles de la deuxième plus grande éruption volcanique depuis 2000 ans : l'éruption VEI 7 du Mont Tambora, le 10 avril 1815.

• Les tremblements de terre et les tsunamis qui ont suivi ont tué des dizaines de milliers de personnes vivant sur les îles indonésiennes environnantes. Mais l'éruption du Tambora n'a pas suscité beaucoup d'intérêt en Europe et aux États-Unis, du moins dans un premier temps - l'actualité était centrée sur les guerres napoléoniennes et la bataille de Waterloo du dimanche 18 juin 1815, au cours de laquelle le duc de Wellington a vaincu Napoléon Bonaparte au prix de 65 000 hommes.

• Les journaux ont été préoccupés par la bataille jusqu'au début de l'hiver 1815, lorsque le temps est devenu franchement capricieux. Et en 1816, le climat dominait les gros titres, le printemps et l'été n'arrivant pas.

• Un habitant de Virginie se souvient : "En juin, une nouvelle chute de neige est tombée et les gens sont partis en traîneau. Le 4 juillet, l'eau a gelé dans les citernes et la neige est à nouveau tombée, les célébrants de la fête de l'Indépendance se sont déplacés à l'intérieur des églises où les feux de foyer ont réchauffé un peu les choses."

• Les vêtements ont gelé sur la ligne en Nouvelle-Angleterre, la glace sur les étangs et les lacs a été signalée dans le nord-ouest de la Pennsylvanie en juillet et en août, et la Virginie a connu des gelées en août. La température atteignait parfois les 90 degrés, mais tombait ensuite à un niveau proche du point de congélation en quelques heures seulement.

Les cultures qui avaient réussi à germer étaient gelées au début du mois de juin, replantées et gelées à nouveau en juillet. Très peu de cultures ont été récoltées, et celles qui l'ont été ont donné des rendements très faibles. En conséquence, les prix des aliments et des céréales montent en flèche - par exemple, en 1815, l'avoine se vendait 0,12 $ le boisseau, mais l'année suivante, un boisseau vous coûtera 0,92 $.

Et l'histoire était la même dans le monde entier :

• La récolte de pommes de terre en Irlande a pourri dans le sol, entraînant une famine généralisée.

• En Angleterre, en France et en Allemagne, les récoltes de blé ont échoué, entraînant des pénuries de pain, des émeutes de la faim et des pillages.

• Le nord de la Chine a également été durement touché, des milliers de personnes mourant de faim.

• Dans le sud de l'Asie, des pluies torrentielles ont déclenché une épidémie de choléra qui a fait de nombreuses victimes.

Grand minimum solaire

Le cycle solaire 25 ne sera probablement qu'une simple étape dans notre descente vers le prochain Grand Minimum Solaire - une période où les températures et les rendements agricoles seront encore plus réduits (recherche du Minimum de Maunder, 1645-1715).

Et d'autres chercheurs insistent encore sur le fait qu'il n'y aura pas de cycle solaire 25 du tout.

L'excellente analyse de Valentia Zharkova suggère que les quatre champs magnétiques du Soleil seront déphasés en 2020, ce qui remet en cause tout "réchauffement" du GIEC (cliquez ici pour en savoir plus).

D'une manière ou d'une autre, les temps froids reviennent - il s'agit juste de savoir quand.