OK
Accueil > Marchés > Cotation Cac 40 > Actus Cac 40

Grèce: reprise des négociations à Athènes entre créanciers et gouvernement


Actualité publiée le 25/04/17 20:20

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras à Athènes, le 5 avril 2017 (AFP/LOUISA GOULIAMAKI)

Les négociations entre les représentants des créanciers (UE, BCE et FMI) et le gouvernement grec ont repris mardi à Athènes en vue de parvenir à un accord qui permettra de débloquer de nouvelles tranches des prêts, selon une source ministérielle grecque.

Après des mois de divergences sur des réformes réclamées par les créanciers, Athènes souhaite désormais trouver un accord le plus tôt possible car le pays fait face à des échéances de plus de 7 milliards d'euros à la mi-juillet.

Les négociations ont commencé mardi à 17H00 locales (14H00 GMT), selon le ministère grec des Finances.

Le Premier ministre Alexis Tsipras mise sur un accord d'ici "le 22 mai".

"Nous sommes parvenus à un accord politique lors du dernier Eurogroupe (réunion des ministre des Finances de la zone euro) à Malte et nous allons avoir un accord technique d'ici le 22 mai", a assuré M. Tsipras lors d'un entretien à la télévision privée Antena1 mardi soir.

Le 7 avril, l'Eurogroupe était parvenu à un accord de base avec Athènes, qui a ouvert la voie pour la reprise des discussions.

Lundi après-midi, le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a indiqué à Bruxelles que les négociations à Athènes vont durer "quelques jours".

Après des mois d'atermoiements, le gouvernement grec a dû récemment céder aux exigences de ses créanciers - zone euro, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - pour des coupes supplémentaires dans les retraites en 2019, ce qui a permis la reprise des discussions à Athènes après leur interruption fin mars.

Au total, la Grèce doit procéder à des économies de 4,3 milliards d'euros en 2019 et 2020, selon la presse locale.

L'annonce vendredi d'un excédent primaire budgétaire (hors service de la dette) de 4,19% du PIB par le gouvernement, beaucoup plus élevé que prévu et confirmé lundi par la Commission européennes, renforce les espoirs du gouvernement pour un rapide accord avec ses créanciers.

Alexis Tsipras s'est félicité de ce résultat, l'excédent primaire budgétaire étant "42 fois plus que prévu".

Selon les objectifs fixés par les créanciers, la Grèce devrait atteindre un excédent primaire de 0,5% du PIB en 2016, suivi par 1,75% en 2017 et 3,5% l'année prochaine.

Toutefois, des divergences subsistent entre Athènes et ses créanciers, surtout dans les chapitres de la dérégulation du marché de travail et de la privatisation partielle de la compagnie de l'électricité DEI, deux sujets épineux pour le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras.

Ce dernier a été contraint à accepter un troisième prêt international pour son pays en juillet 2015, de 86 milliards d'euros sur trois ans, en échange de la poursuite de l'austérité.

Mais le FMI a jusqu'ici refusé de participer financièrement à ce nouveau programme, comme il l'avait fait lors de deux précédents (2010, 2012).

L'institution s'oppose aux objectifs budgétaires pour la Grèce fixés par la zone euro et surtout l'Allemagne, soutenant que la dette publique grecque n'est pas soutenable.

M. Tsipras a indiqué que le Parlement voterait prochainement les mesures réclamées par les créanciers. Toutefois, il a souligné que ces mesures ne seront pas appliquées s'il n'y a pas une solution sur la dette du pays, qui a atteint 179% du PIB en 2016, soit 314,9 milliards d'euros, selon les chiffres officiels.

© 2017 AFP

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.

Twitter Facebook Linkedin email

Soyez le premier à réagir à cet article

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

VLuWbEwDiKrwTTEo35eTxHFXnY0kEDGlbqIobDkRovVvNdy54BpNB4O-CV6BIAdN
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.