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La Bourse de Paris (-0,18%) temporise à mi-séance


Actualité publiée le 06/05/20 13:49

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris voyait ses gains de la veille légèrement s'effriter (-0,18%) mercredi à la mi-journée, focalisée sur les mesures de déconfinement et une nouvelle salve de statistiques ne laissant guère de doutes sur l'ampleur des dégâts causés par la pandémie de coronavirus.

A 12H51 (10H51 GMT), l'indice CAC 40 se repliait de 8,01 points à 4.475,12 points, dans un volume d'échanges de 664 millions d'euros. La veille, il avait fini sur un net rebond de 2,40%.

La cote parisienne avai ouvert stable, avant de passer dans le rouge.

De son coté, Wall Street s'apprêtait à débuter en hausse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,89%, l'indice élargi S&P 500 0,86% et celui du Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,81%.

"Les marchés boursiers européens évoluent en ordre dispersé (ce mercredi), au lendemain d'une belle performance" alors que "l'assouplissement des mesures de confinement continue d'être au premier plan dans l'esprit des investisseurs", souligne dans une note David Madden, un analyste de CMC Markets UK.

Relativement épargnée par la pandémie, l'Allemagne s'apprête mercredi à accélérer son déconfinement, une normalisation réclamée avec force pour son pays par le président américain Donald Trump afin d'éviter une catastrophe économique.

Mais même si "pour l'instant, les marchés semblent intégrer dans leurs prix la perspective que l'activité économique puisse s'améliorer", il reste que "nous ne connaissons toujours pas l'étendue des dommages économiques qui ont déjà été causés", avance de son côté Michael Hewson, chez CMC Markets UK.

La Commission européenne a prédit mercredi une récession "historique" dans l'UE cette année en raison de la pandémie, qui se traduira selon elle par une chute record du PIB de 7,7% en zone euro, puis un rebond de 6,3% en 2021. En France, le produit intérieur brut (PIB) devrait reculer de 8,2% en 2020.

L'Italie devrait pour sa part entrer en 2020 dans une "profonde récession" avec un PIB en recul de 9,5% et une dette au plus haut (158,9% du PIB), une annonce qui n'a toutefois pas entraîné de réaction notable sur le marché des obligations d'Etat, où le taux d'emprunt italien à dix ans variait peu.

Du côté des indicateurs, les commandes passées à l'industrie manufacturière allemande ont chuté de 15,6% sur un mois en mars en raison du coronavirus, la plus forte baisse de l'histoire récente tandis que l'activité du secteur des services en France a connu une chute "sans précédent" en avril, du fait du confinement et de l'arrêt de nombreuses activités.

Mais ce sont surtout les créations d'emplois dans le secteur privé en avril (enquête ADP) aux Etats-Unis qui sont attendues, avant le rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole.

"Le consensus attend... 21 millions de destructions de postes en avril dans le secteur privé américain", note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

- Axa a le vent en poupe -

Sur le front des valeurs, Axa gagnait 2,55% à 16,24 euros, fort d'un bilan solide pour le premier trimestre, même s'il s'attend à ce que la crise ait un "impact significatif" sur ses performances pour le reste de l'année.

Crédit Agricole progressait de 1,93% à 7,30 euros, le groupe assurant pouvoir absorber le choc de la crise sanitaire malgré le triplement de ses provisions qui a entamé son bénéfice net au premier trimestre.

Solvay montait de 3,18% à 72,74 euros. Le groupe chimique belge anticipe un second trimestre encore plus difficile que le premier, où son bénéfice net a chuté de 18% à cause des conséquences de la pandémie. Mais son bénéfice d'exploitation (EBITDA) est toutefois resté quasi-stable sur une base sous-jacente.

Aperam reculait de 2,50% à 22,97 euros malgré un bénéfice net de 29 millions d'euros, en hausse de 16%, lors d'un premier trimestre quasi "normal". Le groupe s'attend à un impact négatif plus important de la crise sanitaire au trimestre suivant.

ALD perdait pour sa part 2,30% à 8,94 euros, lesté par un bénéfice net en baisse de 3,7%, à 128,9 millions d'euros, au premier trimestre.

© 2020 AFP

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