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La Bourse de Paris attentiste pour le dernier jour du semestre (-0,19%)


Actualité publiée le 30/06/20 18:20

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,19% mardi à l'issue d'une séance, la dernière du semestre, assez calme, où les bons indicateurs n'ont pas pris le dessus sur les inquiétudes sanitaires.

L'indice CAC 40 a perdu 9,47 points à 4.935,99 points. Lundi, il avait fini en hausse de 0,73%. Depuis le 1er janvier, il a chuté de 17,43%, mais il a repris 12,28% ces trois derniers mois.

"C'est une séance d'observation", résume pour l'AFP Lara Nguyen, experte en investissements financiers au sein de Milleis Banque. "Les investisseurs attendent que le trimestre et le semestre se ferment pour entamer quelque chose de nouveau", souligne-t-elle.

Les marchés ont pourtant pris connaissance de plusieurs indicateurs positifs comme l'activité manufacturière chinoise et la consommation des ménages français dans la matinée. Dans l'après-midi, ils ont appris la hausse plus forte qu'anticipée de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis, dont le niveau reste toutefois bien inférieur à celui d'avant la pandémie.

L'attentisme a été renforcé par le suivi du nouveau passage du président de la réserve fédérale américaine Jerome Powell devant le Congrès. Dans son discours, publié dès lundi soir sur le site de la Fed, il estimait que le rebond de l'économie américaine avait commencé plus vite que prévu.

Entendu à ses côtés, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a déclaré dans son discours préparé que l'administration Trump allait prochainement entamer des discussions avec les démocrates en vue de l'adoption d'un nouveau plan d'aide à l'économie, qui devra se focaliser sur les secteurs les plus fragiles.

Les inquiétudes sanitaires continuent de planer sur les marchés. La pandémie "est loin d'être finie" et "s'accélère" même, selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les Etats-Unis sont toujours confrontés au regain de contamination et des mesures de restriction sont réinstaurées dans le sud du pays.

L'Union européenne a décidé d'ouvrir ses frontières aux voyageurs d'une quinzaine de pays, dont le Canada et la Chine, sous condition de réciprocité, mais pas les Etats-Unis en raison de la situation sanitaire.

Les tensions géopolitiques restent vives avec l'adoption par la Chine d'une loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, condamnée par l'Union européenne et Washington.

"Tout cela fait qu'on arrive pas à casser le seuil symboliques des 5.000 points. Encore plus dans un volume d'échanges assez faible" de 3,6 milliards d'euros, commente Lara Nguyen.

- L'auto rugit, l'aéro tousse -

Les valeurs cycliques, les plus sensibles à la conjoncture, avaient le vent en poupe, à l'instar de l'automobile.

Renault a pris 2,33% à 22,58 euros, Peugeot 2,15% à 14,48 euros,

LVMH, qui a annoncé s'attendre à une "reprise graduelle" au second semestre, a gagné 0,26% à 290,50 euros.

Après un début de séance en nette hausse, l'aéronautique s'est tassée, à l'image de Safran dont les gains sont redescendus à 0,04% à 89,22 points ou d'Airbus qui a progressé de 0,27% à 63,52 euros sur fond de plan de restructuration en préparation, avec des suppressions d'emplois massives à la clé.

Et Air France-KLM, qui compte supprimer plus de 7.500 postes d'ici à la fin 2022 selon des sources syndicales, a perdu 2,47% à 4,03 euros.

© 2020 AFP

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