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La Bourse de Paris finit sur la défensive (-0,27%)


Actualité publiée le 15/08/19 18:15

Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril 2018 (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris a terminé jeudi en léger repli (-0,27%), les investisseurs restant sur la défensive, très préoccupés par le ralentissement de la croissance et la guerre commerciale sino-américaine.

L'indice CAC 40 a perdu 14,37 points à 5.236,93 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,64 milliards d'euros. La veille, il avait terminé sur une chute de 2,08%.

La cote parisienne, ouverte normalement en dépit du jour férié de l'Assomption, a débuté sur un petit rebond, avant de jouer allègrement au yoyo une grande partie de la séance.

"La séance a été très volatile, animée par un forte activité sur les contrats à terme qui engendre des mouvements de ventes et d'achats en permanence", d'où ces secousses incessantes, explique Daniel Larrouturou, gérant actions chez Dôm Finance, interrogé par l'AFP.

"La tendance s'est dégradée avec l'annonce parue dans la presse que les autorités chinoises prévoyaient des mesures de rétorsion" à l'annonce de taxes américaines supplémentaires de 10% sur 300 milliards de dollars d'importations chinoises, décrit le spécialiste.

Puis "les déclarations du ministère chinois des Affaires étrangères ont permis au marché de se redresser autour de l'équilibre", rassurant les investisseurs sur le fait que "le contact se poursuivait" entre Pékin et Washington, poursuit-il.

Un porte-parole de la diplomatie chinoise a appelé jeudi à trouver un compromis avec les Etats-Unis, réitérant la position de Pékin dans le conflit commercial qui l'oppose à Washington.

"Nous espérons que les Etats-Unis peuvent travailler de concert avec la Chine pour mettre en oeuvre le consensus qui avait été atteint (lors du sommet du G20) à Osaka", a déclaré Hua Chunying, précisant que Donald Trump et son homologue chinois restaient en contact.

Par ailleurs, outre-Atlantique, plusieurs statistiques ont donné "une image contrastée de l'économie américaine, avec une consommation qui se maintient à un bon niveau tandis que la production industrielle subit comme partout ailleurs l'impact du ralentissement économique mondial", souligne M. Larrouturou.

Ainsi, les ventes au détail aux Etats-Unis ont fait un bond en juillet.

En revanche, le ralentissement de la production industrielle (-0,2% en juillet) a été confirmé, décevant les attentes des analystes.

L'activité manufacturière dans les régions de New York et de Philadelphie a modérément évolué en août.

Mercredi, les marchés boursiers avaient déraillé, rattrapés par les craintes de récession aux Etats-Unis qui se sont traduites par une inversion temporaire de la courbe des rendements obligataires américains, signal de mauvais augure pour la conjoncture à venir.

- Les valeurs cycliques à la peine -

Sur le tableau des valeurs, les cycliques incluant les matières premières et le secteur automobile, sensibles à la conjoncture économique, sont restées sous pression.

Ainsi, dans le secteur de l'automobile, Renault a reculé de 1,92% à 47,81 euros, Peugeot de 1,92% à 18,89 euros. Faurecia a régressé de 2,03% à 35,18 euros. L'équipementier Valeo a abandonné 3,19% à 24,25 euros, Plastic Omnium 2,09% à 19,64 euros et Faurecia 2,03% à 35,18 euros.

Dans le secteur de la métallurgie, ArcelorMittal a reculé de 0,50% à 11,44 euros.

Malmené par le prix en baisse du pétrole, Total a cédé 0,78% à 43,30 euros.

En revanche, les titres défensifs ont mieux résisté. Dans le secteur agroalimentaire, Pernod Ricard a progressé de 1,49% à 156,85 euros, se plaçant en tête du CAC 40.

© 2019 AFP

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