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La Bourse de Paris marque une pause (-0,13%) après un fort rebond


Actualité publiée le 08/11/18 18:02

Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril 2018. (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris a terminé en léger repli (-0,13%) jeudi, le marché reprenant son souffle après le soulagement lié au verdict des élections américaines de mi-mandat, qui avait entraîné un net rebond des indices.

L'indice CAC 40 a reculé de 6,49 points pour clôturer à 5.131,45 points, dans un volume d'échanges limité de 3,4 milliards d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 1,24%.

Après une ouverture en légère hausse, la cote parisienne est revenue à plus de prudence, oscillant autour de l'équilibre la majeure partie de la séance pour finir en petite baisse.

"Nous assistons à une respiration normale, une petite pause après l'impulsion donnée hier, qui, selon moi, est durable", a souligné auprès de l'AFP Guillaume Garabédian, responsable de la gestion conseillée chez Meeschaert Gestion Privée.

"Le plus probable est que ce rebond nous ait mis sur de bons rails pour aller vers une hausse raisonnable de fin d'année", a-t-il complété.

Selon le spécialiste en effet, les marchés ont été soulagés par le résultat des élections américaines de mi-mandat car ceux-ci réduisent plusieurs risques.

Tout d'abord celui d'une large victoire des démocrates qui aurait compromis les réformes fiscales et toutes les choses positives qu'ont perçues les marchés dans l'action de Trump, mais aussi celui, à l'inverse, que Donald Trump sorte trop renforcé de ces élections, ce qui aurait pu conduire à un emballement dans son action, notamment dans la guerre commerciale avec la Chine.

"Le fait que Donald Trump garde le Sénat mais perde la Chambre des représentants est donc un bon équilibre pour le marché, c'était à peu près ce qui était attendu et cela réconforte" les investisseurs, a résumé M. Garabédian.

D'autres motifs d'incertitudes n'étaient toutefois pas levés, à commencer par celui des tensions commerciales sino-américaines ou encore du budget italien.

Croissance modérée, déficit aggravé, dette au plus haut: la Commission européenne a publié jeudi des prévisions économiques bien moins optimistes pour l'Italie que celles de la coalition populiste au pouvoir à Rome, qui l'accuse en réponse de "défaillance".

Mais, pour M. Garabédian, "ces deux sujets-là, même s'ils restent problématiques et ne sont pas clos, ont l'air d'être en sommeil dans l'oeil des marchés", laissant présager un ciel un peu plus dégagé pour la fin d'année.

Les investisseurs étaient par ailleurs dans l'attente de la fin d'une réunion de deux jours de la Réserve fédérale américaine( (Fed), qui devrait déboucher sur un statu quo sur les taux directeurs.

Du côté des indicateurs, l'Allemagne a enregistré en septembre un excédent commercial en retrait par rapport à août et la Chine a fait état d'une forte progression des importations ainsi que d'un léger tassement de l'excédent commercial avec les États-Unis.

La Commission européenne a revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance de la zone euro pour 2019 et maintenu celle de 2018.

Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux Etats-Unis ont pour leur part légèrement baissé la semaine dernière et s'inscrivent toujours sous la barre des 220.000 pour la 18e semaine d'affilée.

- Legrand en queue de peloton -

Sur le terrain des valeurs, Sodexo a fini en tête de l'indice CAC 40 avec un bond de 5,58% à 92,74 euros, les investisseurs accueillant favorablement une hausse de la croissance organique au quatrième trimestre de l'exercice décalé du groupe de restauration collective.

A l'autre extrémité, Legrand s'est enfoncé de 4,17% à 55,60 euros, pénalisé notamment par ses difficultés en France, malgré des résultats globalement en forte progression sur les neuf premiers mois de l'année.

Société Générale s'est élevé de 2,14% à 33,87 euros, dynamisée par un bénéfice net pour le troisième trimestre en forte hausse de 32,4% à 1,2 milliard d'euros, porté par un élément exceptionnel et une bonne dynamique commerciale à l'international et dans ses activités de marché.

Europcar Mobility Group (anciennement Europcar) a gagné 3,78% à 8,38 euros, soutenu par un bond de 42% de son bénéfice net au troisième trimestre, à 148 millions d'euros, en réussissant à faire progresser à la fois son chiffre d'affaires et ses marges.

Lagardère est monté de 3,71% à 25,72 euros après avoir augmenté de 2% son chiffre d'affaires au troisième trimestre 2018, à 1,895 milliard euros, un chiffre conforme aux prévisions des analystes.

Spie a progressé de 5,78% à 14,27 euros, dynamisé par une progression de l'activité et des marges du groupe de services aux entreprises.

Renault s'est apprécié de 0,82% à 65,52 euros. Le groupe a annoncé jeudi qu'il allait produire en France de nouveaux véhicules utilitaires de marques Nissan et Mitsubishi, à l'occasion d'une visite du président Emmanuel Macron dans l'usine du constructeur à Maubeuge (Nord).

© 2018 AFP

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