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La Bourse de Paris pessimiste à l'ouverture (-1,62%)


Actualité publiée le 15/03/22 09:44
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris (AFP/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris reculait de 1,62% mardi, pessimiste avant une nouvelle session de pourparlers entre l'Ukraine et la Russie et inquiète des perturbations économiques que pourrait entraîner une nouvelle vague de Covid-19 en Chine.

L'indice vedette CAC40 perdait 103,08 points à 6.266,86 points vers 09H25. Lundi, il avait nettement progressé de 1,75%, après deux semaines fortement agitées.

"Tous les yeux seront concentrés sur les négociations diplomatiques entre la Russie et l'Ukraine du jour", souligne Christian Parisot, pour le courtier Aurel BGC.

Les marchés européens espèrent à chaque round de pourparlers qu'un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine soit négocié. Mais l'armée russe amplifie toujours son offensive en Ukraine. Des tirs ont notamment touché mardi matin un immeuble résidentiel à Kiev, faisant au moins deux morts.

La recrudescence des cas de Covid-19 en Chine pèse aussi sur le moral des investisseurs qui craignent de nouvelles perturbations des chaînes de production. La Chine a fait état mardi de 5.280 cas de Covid-19 au cours des dernières 24 heures, soit le décompte le plus élevé depuis la toute première vague épidémique début 2020.

Les autorités ont décrété des confinements dans de nombreuses villes, voire des régions entières, dont la métropole de Shenzhen, centre technologique de la Chine, entraînant la fermeture de nombreuses usines, notamment celles du géant taïwanais Foxconn, le principal fournisseur d'Apple.

Ces perturbations économiques font chuter de plus de 6% la Bourse de Hong Kong et de près de 5% celle de Shanghai.

De son côté, le cours du baril de référence aux États-Unis, le WTI, reculait de plus de 5%, passant sous la barre des 100 dollars, une semaine après avoir atteint son plus haut niveau depuis 2008 après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

La Chine étant le plus grand importateur de pétrole brut au monde, les mises sous quarantaine représentent un manque à gagner pour la demande d'or noir.

Les marchés attendent aussi avec impatience les conclusions de la réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed), qui débute ce mardi.

"Les responsables vont très certainement relever les taux d'intérêt de 25 points de base pour la première fois depuis 2018, marquant ainsi la fin des mesures de relance extraordinaires de la banque centrale américaine à l'époque de la crise du coronavirus", commente John Plassard, spécialiste en investissement de Mirabaud.

La question pour les investisseurs est de savoir quelles seront les prochaines mesures de la Fed, face à une inflation qui est au plus haut depuis 40 ans aux Etats-Unis. En France, l'inflation a nettement accélérée en février, à 3,6% sur un an, atteignant son plus haut depuis 2008 en raison des prix de l'énergie.

Le luxe touché

La Chine étant l'un des principaux marchés des entreprises du luxe, les mesures de confinement des autorités font craindre une baisse des revenus du secteur.

Kering perdait 2,39% à 551,10 euros, LVMH 2,44% à 54,40 euros, Hermès 2,61% à 1.120,50 euros et L'Oréal 2,07% à 338,35 euros. L'Union européenne a de plus annoncé vendredi qu'elle allait interdire les exportation de produits de luxe vers la Russie.

© 2022 AFP

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