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La Bourse de Paris se replie face aux remous politiques britanniques (-0,20%)


Actualité publiée le 15/11/18 14:15

Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense, le 27 avril 2018. (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

La Bourse de Paris reculait légèrement jeudi à la mi-journée (-0,20%), les investisseurs revenant à davantage de prudence dans un contexte marqué par les remous politiques britanniques au sujet d'un accord avec Bruxelles sur le Brexit.

À 13H40 (12H40 GMT), l'indice CAC 40 perdait 9,90 points à 5.058,95 points, dans un volume d'échanges de 1,3 milliard d'euros. La veille, il avait fini en baisse de 0,65%.

Après avoir ouvert en hausse, la cote parisienne a rapidement perdu son avance.

De son côté, Wall Street s'apprêtait à ouvrir en terrain positif. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,34%, celui de l'indice élargi S&P 0,35% et celui du Nasdaq, à dominante technologique, 0,70%.

Les investisseurs "sont pessimistes en Europe tandis que l'incertitude entourant le Brexit se maintient", a commenté David Madden, un analyste de CMC Markets.

Après avoir obtenu de haute lutte mercredi l'aval de son cabinet à un projet d'accord sur le Brexit, la Première ministre britannique Theresa May a commencé à défendre le projet devant les députés, dans un contexte entaché par la démission de quatre ministres, dont celui chargé du Brexit Dominic Raab.

M. Raab s'est dit dans l'incapacité de défendre cet accord de divorce qui doit être entériné lors d'un sommet européen le 25 novembre à Bruxelles.

Après l'annonce de cette démission, la livre sterling a brusquement décroché.

"Les marchés restent sous la pression des négociations autour du Brexit et du bras de fer entre l'Europe et l'Italie", a abondé Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Le gouvernement populiste italien, sommé par la Commission européenne de revoir son budget pour 2019, l'a maintenu inchangé, prenant le risque de sanctions financières, dont la mise en œuvre reste néanmoins assez hypothétique.

Dans ce contexte, les acteurs de marché prêteront une oreille attentive au discours de Peter Praet, chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE), en début d'après-midi lors d'un forum à Bruxelles.

Aux États-Unis, ils suivront notamment une audition du vice-président de la Réserve fédérale américaine, Randal Quarles, après que le président de l'institution Jerome Powell a indiqué mercredi que la décision de freiner l'économie en rehaussant les taux d'intérêt n'était "pas encore prise".

- Secteur automobile à la peine -

Du côté des indicateurs, l'agenda était essentiellement américain, avec les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, les ventes au détail pour octobre, l'indice des prix à l'importation pour le même mois et l'indice d'activité manufacturière de la région de Philadelphie en novembre.

En matière de valeurs, le secteur automobile était mal orienté, à l'instar de Peugeot (-4,45% à 19,95 euros), Renault (-0,90% à 65,10 euros), Valeo (-2,99% à 25,29 euros) et Michelin (-0,75% à 89,56 euros), affecté par le recul de 7,3% du marché automobile européen en octobre, après une chute de 23,5% en septembre.

Bouygues grimpait de 1,11% à 32,91 euros, profitant d'une progression de son bénéfice net sur les neuf premiers mois de l'année.

Air France profitait (+1,91% à 10,05 euros) d'un relèvement de la recommandation de Kepler Cheuvreux.

Ipsen bénéficiait (+1,15% à 123,25 euros) d'un relèvement de celle de Portzamparc.

ADP s'adjugeait 1,10% à 184,30 euros, soutenu par une hausse de 6% du trafic dans les aéroports parisiens, tirée par une belle progression de l'Amérique du Nord, de l'Outre Mer et de l'Asie Pacifique.

Chargeurs s'enfonçait de 6,03% à 17,62 euros, malgré une hausse de 10,9% de ses ventes au troisième trimestre.

Voltalia grignotait 0,91% à 8,88 euros, bénéficiant de la signature de son premier contrat privé de fourniture d'électricité au Brésil, avec le géant de l'agroalimentaire BRF.

© 2018 AFP

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1 commentaire sur cet article. Participez à la discussion.

arbalupa
15/11/18 15:08
Il faut toujours trouver un motif pour justifier la baisse .
Un jour c' est le pétrole , l' autre c' est l' Italie et son budget , voilà que c' est le Royaume Uni , le graphique lui est explicite cela n' a rien à voir avec ces commentaires.

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