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La crise sanitaire pose la question du rétablissement de l'ISF, estime Berger (CFDT)


Actualité publiée le 02/04/20 09:33

Un passant devant le Centre régional de la science à Oldham, dans le Lancashire, en Angleterre, le 26 mars 2020 (AFP/Oli SCARFF)

La crise sanitaire provoquée par l'épidémie de coronavirus pose la question de la participation des "plus riches" à "l'effort collectif", et notamment du rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), a estimé jeudi le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.

Interrogé sur le fait de savoir s'il fallait remettre en place l'ISF, supprimé en 2018 par le gouvernement, afin de financer la lutte contre la crise sanitaire et économique, Laurent Berger a assuré sur France Info que cette option devait être "bien sûr" envisagée.

"La participation des plus riches, par le biais de l'ISF ou d'un autre dispositif fiscal, elle est posée", a déclaré le numéro un de la CFDT.

"Après l'incendie de Notre-Dame, il y avait eu des gestes spontanés de certaines grandes fortunes. Aujourd'hui, on est dans une situation bien plus grave", a souligné M. Berger.

Une situation qui pose la question de la "participation de ceux qui sont les plus riches à l'effort collectif, pour avoir des services publics, et notamment un service de santé, qui répondent aux enjeux de la population", a-t-il poursuivi.

Le débat sur l'ISF, omniprésent lors du début du quinquennat Macron, a été relancé après l'appel aux dons lancé par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin envers les particuliers et les entreprises pour financer les dépenses engendrées par la crise du coronavirus.

"Il y aura un temps pour le débat fiscal. Mais (...) nous ne sommes pas venus au temps où il faut regarder la fiscalité, qui va payer", a affirmé de son côté le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, en réponse à ce début de polémique.

"Aujourd'hui, ce qui compte, c'est que l'Etat fasse bloc pour soutenir nos entrepreneurs. Nous verrons ensuite quels sont les ajustements que nous devons faire en matière de finances publiques", a-t-il ajouté.

© 2020 AFP

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25 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

avis1
02/04/20 10:30

C est plutôt vers l economie que ces fonds doivent aller. Pour favoriser le développement des ETI ET start up .dlnnef de l argent a l etat c est perdre presque 20 % d efficacite

gars d'ain
02/04/20 10:39

Toujours les mêmes travers pitoyables et affligeant, alors qu'on est le peuple quasi le plus imposé du monde...


On nous ressort encore des impôts...


pitoyable et affligeant.


Le gouvernement fait dans l'excellence du pire, c'est indéniable... Ressortir les vieilles recettes du placard, c'est ce à quoi sont bons les élus...

Pas étonnant qu'ils ne comprennent pas vraiment ce qui arrive...

mika57
02/04/20 11:40

L'ISF n'aurait jamais dû être supprimé

3.5 milliards environs de perdu chaque année pour le budget de l'Etat

50 euros par an et par français offerts aux riches.

Avec quels effets ? Creuser les inégalités, augmenter l'austérité pour compenser ces pertes de revenus pour l'Etat, etc...


Au fait, 3,5 milliards d'euros, c'est presque la même somme qu'on a demandé aux Hôpitaux et la Santé en 2019

https://www.lesechos.fr/economie-france/social/budget-2019-38-milliards-deconomies-encore-attendues-sur-les-depenses-de-sante-139820

Voilà où mène la baisse des impôts des plus riches

C'est aux classes populaires et moyennes à qui on demande de CON-penser.


Rétablissez l'ISF !

Message complété le 02/04/2020 11:53:21 par son auteur.

Ce ne sont pas aux classes populaires à trinquer et régler la facture que la classe politique, censée être prévoyante (gouverner c'est prévoir apparemment), a laissé

ISF + Fraude Fiscale + Fraude Patronale et à la TVA + Baisses des charges et CICE aillant profité surtout aux grosses boites qui ne représentent pourtant qu'à peine 10% de l'emploi en France (et même moins)
= 146 milliards d'euros par an

Ca fait au bas mot 2179 euros par an et par français

Mais non, l'Etat préfère taper sur
Les loyers (APL)
Les pauvres (suppression de l'Observatoire de la Pauvreté
Les retraités (CSG)
Les travailleurs (réformes des retraites)
Les Hopitaux (baisse des moyens)
Les jeunes (suppression de classes)
Etc...

le bedouin
02/04/20 11:51

commentairessss debilessss...les aigris sont de retour

Tous les commentaires Cac 40

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