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La dette reste le "point noir" des finances publiques a reconnu mercredi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, promettant d'engager une réduction des dépenses publiques, au lendemain de critiques de la Cour des comptes sur l'action du gouvernement.
"Je reconnais bien volontiers qu'il y a un point noir qui demeure, c'est celui de la dette. (...) Sur le long terme je pense qu'il serait déraisonnable de ne pas se battre pour stabiliser la dette publique française et engager sa baisse", a-t-il affirmé mercredi sur Public Sénat.
L'an dernier, la dette publique a grimpé à 98,8% du PIB. Et elle devrait à peine refluer à 98,7% cette année, selon les prévisions du gouvernement.
Bruno Le Maire a indiqué réfléchir, avec le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, "à un certain nombre de propositions sur deux ou trois politiques publiques sur lesquelles on pourrait se dire, tiens, là dessus on pourrait faire un effort et ça va permettre de réduire au bout du compte la dette publique française".
"Il ne s'agit pas de tailler comme cela au hasard. C'est juste de prendre un, deux ou trois éléments de politiques publiques et puis engager sur le long terme, comme on l'a fait sur les contrats aidés, comme on l'a fait sur le logement, comme on l'a fait sur les chambres de commerce et d'industrie, une réduction progressive de la dépense, tout en préservant des secteurs qui sont vitaux", comme l’hôpital, a détaillé le ministre.
Répondant aux critiques de la Cour des comptes qui a jugé mardi "quasiment à l'arrêt" le redressement des finances publiques, Bruno Le Maire a défendu à l'inverse le travail de l'exécutif.
"Nous ne partageons pas, évidemment, cette évaluation. Nous avons engagé le rétablissement des finances publiques en 2017", a-t-il affirmé, citant la réduction du déficit public.
"Nous sommes sortis de la procédure (européenne) de déficit public excessif, nous sommes sous les 3% de déficit: 3,1% en 2019 parce qu'il y avait la transformation du CICE en allègement de charges qui représentait 0,8 point de déficit public, 2,2% de déficit public prévu pour 2020", a-t-il énuméré.
Dans son rapport annuel publié mardi, la Cour des comptes a reproché à l'exécutif son ambition "limitée" pour redresser les comptes de l'Etat. "Le redressement des finances publiques, déjà très graduel au cours des dernières années, est aujourd'hui quasiment à l'arrêt", a-t-elle jugé.
© 2020 AFP
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gars d'ain
26/02/20 10:27
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Ne pas avoir profité de 2019 pour réduire la dette alors que tous les voyants économique était au vert est une erreur stratégique grave. Mais comme toujours quand on a plus d'argent qui rentre, on préfère dépenser plus que de rembourser ce que l'on doit. Heureusement que la majorité de la population française n'adopte pas ce mode de vie dispendieux... Pitoyable et affligeant d'autant que le bonneto fiscal aboutit à être toujours le pays qui prélève le plus d'impôts en Europe avec 47%. Ceux qui croyaient au miracle béatement seront ravis d'apprendre qu'ils ont été pris pour des cons... |
mika57
26/02/20 10:39
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La logique du Gouvernement : Augmenter la dette quand les taux sont hauts, et vouloir la réduire quand ils sont négatifs Alors que c'est exactement le moment de s'endetter massivement pour créer de la valeur ajoutée par des investissements massifs dans les infrastructures pour augmenter la compétitivité du pays : Ferroviaire Environnement Agriculture Santé publique Education Nationale ... Des génies dans tous les domaines Et c'est pas en voulant mettre Belloubet à la tête de la Cour des Comptes (rappel : 14 500 euros par mois pour dire que c'est les pauvres le problème !) que ça va s'arranger Vous savez, Belloubet c'est celle qui avait "omis" de déclarer des logements dans son patrimoine Tout-va-bien |
CRI74
26/02/20 10:41
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Et en plus , il se vante de ses très mauvais choix dans la direction des finances qu'il gère ! "Nous sommes sortis de la procédure (européenne) de déficit public excessif, nous sommes sous les 3% de déficit: 3,1% en 2019 parce qu'il y avait la transformation du CICE en allègement de charges qui représentait 0,8 point de déficit public , 2,2% de déficit public prévu pour 2020" CICE , sans compter les cadeaux monstrueux , au travers de contrats surpayés , accordés aux groupes de BTP , parmi d'autres funestes gabegies Il n'est qu'à regarder les profits réalisés par ces groupes pour s'en convaincre . |
deckard6
26/02/20 10:49
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Toucheront sûrement pas au train de vie de '' les tas '', au dépenses de fonctionnement du Sénat ( armée de cuissots étoilés pour ne citer que cela ), aux doublons du millefeuille territorial ( car tout est dans tout et tout se tient ), aux gabegies diverses et variées justifiées par l'étiquette que se devrait d'assurer un pays hôte lors des diverses réceptions, etc, etc... Non crois moi gars d'ain, des trucs vaseux du genre : "Il ne s'agit pas de tailler comme cela au hasard. C'est juste de prendre un, deux ou trois éléments de politiques publiques et puis engager sur le long terme, comme on l'a fait sur les contrats aidés, comme on l'a fait sur le logement, comme on l'a fait sur les chambres de commerce et d'industrie, une réduction progressive de la dépense, tout en préservant des secteurs qui sont vitaux", comme l’hôpital, a détaillé le ministre... '', vaut encore mieux mettre ça dans la file '' Blagues du soir '' |
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