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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a promis vendredi devant des professionnels du tourisme à Saint-Malo un nouveau dispositif d'aides qui permette aux "entreprises saines de passer le mur de la dette" provoquée par la crise sanitaire.
"Il y a certaines entreprises, des PME, qui vont se trouver face à un mur de la dette dans les semaines et les mois qui viennent alors que ce sont des entreprises saines. J'ai voulu leur dire très clairement que nous ne laisserions tomber aucune entreprise saine dans le pays", a déclaré Bruno Le Maire à l'issue d'une rencontre avec les secteurs de l'hôtellerie et du tourisme de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
Il a indiqué "travailler à un dispositif d'accompagnement" qui sera finalisé "d'ici quinze jours à trois semaines". "Nous aurons une alerte précoce pour repérer ces entreprises", "un interlocuteur unique" et "en troisième lieu des réponses financières adaptées nouvelles", a-t-il expliqué.
La France ne doit "pas perdre des entreprises, des PME, des entreprises familiales qui sont parfaitement saines mais qui ont accumulé des dettes" depuis l'épidémie.
Après le retour à l'activité, les aides accordées seront retirées "progressivement" et "nous allons accompagner dans les semaines qui viennent de réouverture tous les secteurs qui depuis 14 mois vivent au ralenti", a-t-il dit.
Sur la question du prêt garanti par l'Etat (PGE), il a rappelé devant les professionnels de la cité corsaire que le PGE était de cinq ans actuellement. "On peut envisager d'aller jusqu'à huit ans", a-t-il dit pour "donner un peu d'air" aux entreprises, en soulignant avoir "besoin de l'accord préalable de la commission européenne".
Sans se prononcer sur un calendrier précis, il a indiqué être "l'arme au pied, tous prêts à redémarrer".
"Le plus important c'est d'être prêts pour le redémarrage. Il s'agit de bien organiser les conditions sanitaires", a-t-il.
Alors que la Bretagne reste une des régions les moins touchées par l'épidémie de Covid-19, Bruno Le Maire a confirmé qu'il y aurait "une différenciation régionale", sans en dire plus, rappelant que la décision revenait au Premier ministre et que tout "dépendra de la situation sanitaire".
© 2021 AFP
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moicmoi
23/04/21 14:00
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Il peut se permettre de faire toutes les promesses les plus mirobolantes. Que sera t’il dans un an ?…. |
fipuaa
23/04/21 15:47
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"un interlocuteur unique", tapez1 tapez2 tuuut tuuut tuuut , 5 euros par appel perdu? Je plains toutes ces petites entreprises qui ont contracté un PGE et qui ne vont pas pouvoir rembourser, ça va en faire des maisons à vendre ! |
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