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Les mouvements sociaux commencent à avoir un impact sur l'économie (Le Maire)


Actualité publiée le 16/04/18 09:31

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire à sa sortie de l'Elysée le 11 avril 2018. Le ministre affirme que les mouvements sociaux, et notamment à la SNCF, commencent à avoir un impact sur l'économie (AFP/LUDOVIC MARIN)

Les mouvements sociaux qui touchent notamment la SNCF commencent à avoir un impact sur certains secteurs économiques français, même s'il est encore trop tôt pour le chiffrer, a indiqué lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"Oui les mouvements sociaux ont un impact sur la croissance", a-t-il déclaré sur Europe 1.

"C'est un impact qui est limité, qu'on ne peut pas mesurer aujourd'hui, mais on voit déjà dans certains secteurs d'activité, dans les réservations d'hôtellerie, dans les transports, dans la présence de touristes que ça commence à avoir un impact", a-t-il ajouté.

La semaine dernière, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) avait tiré "le signal d'alarme", mettant en garde contre le fait que l'ensemble de l'économie française risquait "d'être rapidement impacté".

"Quand on regarde les grève de 1995, on avait une estimation de 0,2 point de PIB, de richesse nationale, mais aujourd'hui il est beaucoup trop tôt pour évaluer ce que pourraient être les conséquences des mouvements sociaux", a estimé M. Le Maire.

"C'est pour cela que le plus tôt nous pourrons en sortir, le mieux ce sera", a-t-il jugé.

Les cheminots, qui protestent contre la réforme ferroviaire voulue par le gouvernement, ont achevé dimanche la troisième phase de grève depuis début avril. Le prochain épisode est prévu mercredi et jeudi.

De son côté, l'intersyndicale d'Air France a maintenu vendredi ses quatre prochains appels à la grève, dont mardi et mercredi prochains, à l'issue de deux jours d'une négociation salariale avec la direction qui doit reprendre lundi matin.

M. Le Maire a toutefois fait valoir que les chefs d'entreprises et les investisseurs étrangers avaient retrouvé la confiance "depuis plusieurs mois".

"Il y a des mouvements sociaux, ça fait partie de ce qu'est notre histoire", a-t-il dit. "Il n'empêche que dans l'histoire longue de notre quinquennat, aujourd'hui la croissance redémarre, les investissements sont là, et je pense que nous tenons le bon bout du point de vue économique", a-t-il poursuivi.

Le locataire de Bercy a indiqué vouloir tenir "le cap" de la politique économique engagée, avec notamment son projet de loi sur la croissance des entreprises, dite loi Pacte. Ce texte, qui devait initialement être présenté au printemps, le sera finalement "en juillet", a-t-il précisé.

© 2018 AFP

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3 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

CRI74
16/04/18 10:45
Ce ne sont pas les mouvements sociaux qui ont un impact mais l'idéologie implacable qui les a créé de toutes pièces .
L'impact est d'ailleurs bien plus sensible qu'affiché puisque dans certains secteurs , ce sont les parts de marché internationales qui sont en jeu et pèseront durablement .
Toujours vouloir tirer la population vers le bas doit être bien compris de celle ci et servir d'électrochoc lorsque les services publics sont ainsi ouvertement mis à mal voire totalement supprimés comme l'envisage ce gouvernement .
Et les incantations ou autres interventions médiatiques ne changeront pas cette volonté profonde récessive qui sera bien évidemment combattue , heureusement d'ailleurs , et vraisemblablement comprise du plus grand nombre
En attendant , il est bien désolant que ce dogmatisme écervelé coûte autant au pays en phase de redémarrage

Message complété le 16/04/2018 15:49:53 par son auteur.

créés

jipes
16/04/18 13:19
Compte tenu de l'endettement de la France, l'application de la feuille de route voulue par Bruxelles n'est rien à ce qui attend le pays quand il faudra un jour rembourser !
CRI74
16/04/18 14:06
Il ne s'agit pas de Bruxelles mais de problématiques internes à la France polluées par des données médiatiques trop souvent erronées qui ne permettent pas à la population d'analyser sereinement les enjeux .


L'ouverture à la concurrence par exemple ne constitue pas une fatalité pour la SNCF puisque , par exemple , celle du réseau RER est poussée aux calendes grecques ==> donc aucune obligation alors que les DSP sont encore parfaitement valables
L'une des belles tromperies de la présentation qui en est faîte , qui maintient par ailleurs la pression des OS devant ces mensonges d'état .
Ce n'est certainement pas la bonne méthode pour sortir au plus vite de ces conflits .
On peut encore relater ce lien insidieux établi entre reprise de dette attribuée de manière honteuse aux cheminots alors qu'elle découle des décisions d'investissement de l'état et la réforme qu'ils doivent encaisser par une réorganisation de l'entreprise , désorganisée elle même au préalable pour pouvoir vendre lignes , matériel et personnel aux concurrents
(bis , ter , etc ... )
De qui se moque-t-on au final alors que le service (autrefois public) qui en découlera sera des plus limité et cher ?

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