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Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a jugé samedi que le gouvernement faisait "tout pour que la mobilisation et les grèves durent" contre la réforme des retraites, alors qu'il s'exprimait au départ d'une manifestation de chômeurs et précaires à Paris.
"Le Premier ministre avait besoin de resserrer les boulons parce qu'il y a une vraie cacophonie au niveau gouvernemental", a estimé devant la presse le dirigeant cégétiste, en tête d'un cortège qui rassemblait entre Montparnasse et Invalides plusieurs centaines de personnes, selon une journaliste de l'AFP.
Edouard Philippe, qui présentera mercredi en détail la réforme des retraites, a "parlé hier (vendredi) pour préciser un certain nombre de choses mais sur le fond" il "n'a pas dit qu'il retirait son projet", a déploré le numéro un de la CGT.
"Il fait tout pour que la mobilisation et les grèves durent", a-t-il ajouté, au surlendemain d'une journée d'action qui a rassemblé plus de 800.000 personnes dans les rues. "La mobilisation de jeudi, je pense que le gouvernement a mesuré que c'était vraiment assez exceptionnel", "au-dessus des premières (journées) de 1995, ça devrait leur parler", a-t-il dit.
Le responsable syndical a réaffirmé son opposition au projet d'instituer un régime universel de retraite par points. "L'universalité, ça veut rien dire, il faut un système solidaire", a-t-il plaidé.
Comme on lui demandait ce qu'il attendait des conclusions de la concertation menée par le haut-commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, Philippe Martinez a ironisé: "M. Delevoye va nous dire lundi ce qu'il a retenu de ce qu'on lui a dit. On va aller voir s'il a vraiment écouté ce qu'on lui a dit".
"On va aller voir s'il a retenu qu'on ne voulait pas de son projet", a-t-il poursuivi, soulignant avoir "beaucoup de propositions pour améliorer le système" de retraite actuel.
Le comité national des travailleurs privés d'emplois et précaires CGT se rassemble traditionnellement début décembre chaque année.
"Défense de l'assurance chômage, reconquête de la Sécurité sociale", pouvait-on lire sur la banderole de tête, alors qu'est entrée en vigueur au 1er novembre un premier volet d'une réforme qui durcit les conditions d'accès à l'indemnisation des demandeurs d'emploi.
© 2019 AFP
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