Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Société | Historiques | Vie du titre | Secteur | Forum |
Regulatory News:
POXEL SA (Euronext – POXEL – FR0012432516) (Paris:POXEL), société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants des maladies métaboliques, dont le diabète de type 2 et la stéatohépatite non alcoolique (NASH), publie aujourd’hui ses résultats de l’exercice clos au 31 décembre 2018 et présente un bilan de ses activités.
« Nous avons réalisé des progrès considérables dans le développement de la Société en 2018, avec notamment : la signature d’un accord avec Roivant Sciences pour l’Imeglimine aux États-Unis, en Europe et dans les autres pays du monde non couverts par l’accord avec Sumitomo Dainippon Pharma, la finalisation du recrutement pour les trois études de phase III TIMES, avec plus de 1 100 patients recrutés au Japon, la poursuite du développement du PXL770 pour le traitement de la NASH et l’acquisition du PXL065, un deuxième programme en développement clinique pour le traitement de la NASH » explique Thomas Kuhn, Directeur Général de Poxel.
« Cette année sera particulièrement importante pour Poxel, avec plusieurs étapes significatives qui représentent chacune un potentiel de création de valeur considérable. Pour l’Imeglimine, les principales étapes concernent l’annonce des résultats du programme de phase III, à commencer par les résultats de TIMES 1 que nous prévoyons de publier au début du deuxième trimestre 2019, suivis de ceux des études TIMES 2 et TIMES 3, qui seront annoncés au cours de l’année 2019. Parallèlement à l’avancement du programme de phase III TIMES, nous avons travaillé en étroite collaboration avec notre partenaire Sumitomo Dainippon Pharma à la préparation de la soumission du dossier d’enregistrement de l’Imeglimine au Japon, pour le traitement du diabète de type 2. Cette étape clé est attendue en 2020, pour un lancement du produit prévu en 2021, » poursuit Thomas Kuhn, Directeur Général de Poxel.
« Concernant nos deux programmes cliniques pour le traitement de la NASH, les principales étapes seront le lancement d’un programme de phase IIa pour le PXL770, qui comprendra une étude permettant l’évaluation de l’efficacité et de l’innocuité du produit, ainsi qu’une étude distincte évaluant son profil pharmacocinétique et pharmacodynamique. Les premiers résultats devraient être publiés cette année » précise Thomas Kuhn. « Quant au PXL065, nous prévoyons de lancer un programme pivotal de phase II dans le traitement de la NASH au 4ème trimestre 2019 ou début 2020, à la suite de l’étude de phase I dont les résultats sont attendus entre le milieu d’année et le 3ème trimestre 2019. »
Faits marquants pour Poxel en 2018
L’Imeglimine
L’Imeglimine est le premier candidat médicament administré par voie orale à agir simultanément sur les trois organes clés impliqués dans le diabète : le pancréas, le foie et les muscles. Suite au succès des phases I et II de développement clinique chez plus de 1 200 patients aux États-Unis, en Europe et au Japon, l’Imeglimine est actuellement en étude de phase III au Japon. Plusieurs étapes importantes ont été franchies en 2018, dont les principales sont détaillées ci-après.
Signature d’un accord de partenariat stratégique pour l’Imeglimine aux États-Unis, en Europe et dans d’autres pays du monde
Avancement du programme de phase III TIMES
Données présentées lors des 78ème sessions scientifiques de l’American Diabetes Association
PXL770
PXL770 est un activateur direct de la protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate (AMPK), premier de sa catégorie. L’AMPK joue un rôle essentiel en tant que régulateur principal de l’énergie cellulaire, et son activité offre l’opportunité de cibler une large gamme d’indications thérapeutiques dans les maladies métaboliques chroniques, notamment les maladies hépatiques telles que la NASH.
PXL065 (DRX-065)
PXL065 (R-pioglitazone stabilisée par substitution au deutérium) est un inhibiteur du transporteur mitochondrial du pyruvate (MPC). PXL065 est le stéréoisomère R (isomère unique) de la pioglitazone.
Développement de l’entreprise
Résultats IFRS de l’exercice 2018
Poxel a réalisé un chiffre d’affaires de 74,6 millions d’euros au cours des douze mois de l’exercice clos au 31 décembre 2018, contre 5,3 millions d’euros pour la même période en 2017.
Le chiffre d’affaires de 2018 comprend une partie du versement initial de 36 millions d’euros reçu de Sumitomo Dainippon Pharma dans le cadre du partenariat stratégique annoncé le 30 octobre 2017, et le versement initial de 35 millions de dollars (28 millions d’euros) reçu de Roivant Science au titre du partenariat stratégique annoncé le 12 février 2018, net de la contribution ferme de 25 millions de dollars (20,5 millions d’euros) de Poxel dans le cadre de cet accord. Le chiffre d’affaires reflète également la refacturation à Sumitomo Dainippon Pharma des coûts de développement de la phase III pour l’Imeglimine au Japon au cours de l’exercice 2018. Le paiement initial reçu de Sumitomo Dainippon Pharma et la refacturation des coûts de la phase III du programme Trials of IMeglimin for Efficacy and Safety (TIMES) sont comptabilisés selon l’avancement des coûts engagés dans ce programme.
Compte de résultat
Poxel consacre l’essentiel de ses ressources financières à ses activités de recherche et développement (R&D), qui ont mobilisé au total 54,5 millions d’euros en 2018, contre 21 millions d’euros en 2017. Les dépenses de R&D de 2018 reflètent principalement les coûts de l’étude clinique de phase III du programme TIMES de l’Imeglimine, dont l’essentiel a été refacturé à Sumitomo Dainippon Pharma. Dans une moindre mesure, ces dépenses représentent également les coûts engagés par la Société dans le cadre des deux programmes cliniques du PXL770 et du PXL065 pour le traitement de la NASH. La hausse de 160 % des dépenses de R&D enregistrée en 2018 par rapport à l’année précédente s’explique principalement par le programme de phase III TIMES, qui a démarré fin décembre 2017.
Les frais de R&D sont nets du crédit d’impôt recherche (CIR), qui représente un produit de 3,6 millions d’euros en 2018, contre 3,1 millions d’euros en 2017.
Les frais généraux et administratifs s’élèvent à 7,5 millions d’euros en 2018, contre 6,2 millions d’euros en 2017.
Le résultat financier est positif et s’élève à 1,1 million d’euros en 2018, en comparaison avec une perte de 0,4 million d’euros en 2017. Le résultat financier de 2018 se compose de produits de placements et de gains de change.
Le résultat net de l’exercice clos au 31 décembre 2018 représente un bénéfice net de 13,5 millions d’euros, contre une perte nette de 22,3 millions d’euros en 2017.
Compte de résultat simplifié (en milliers d’euros)
31/12/2018 | 31/12/2017 | |||
Chiffre d’affaires | 74 605 | 5 290 | ||
Frais de recherche et de développement nets* | (54 540) | (20 973) | ||
Frais généraux et administratifs | (7 527) | (6 219) | ||
Résultat opérationnel | 12 538 | (21 902) | ||
Résultat financier | 1 064 | (396) | ||
Impôt sur le résultat | (77) | |||
Résultat net | 13 525 | (22 298) |
* Nets du crédit d’impôt recherche
Les procédures d’audit
ont été réalisées et l’émission du rapport des commissaires aux comptes
est en cours
Trésorerie
Au 31 décembre 2018, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élevaient à 66,7 millions d’euros (76,4 millions de dollars), contre 53,4 millions d’euros (64,1 millions de dollars) au 31 décembre 2017.
Ce montant comprend le versement initial et l’investissement de Roivant Sciences reçus en février 2018 pour un montant total de 50 millions de dollars, ainsi que l’acquisition des candidats médicaments deutérés de DeuteRx pour un paiement initial de 8 millions de dollars.
Prochain communiqué financier : Trésorerie et chiffre d’affaires du 1er trimestre 2019, le 8 avril 2019
À propos de l’Imeglimine
Premier représentant d’une nouvelle
classe chimique d’agents oraux, les Glimines, définies ainsi par
l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Imeglimine agit sur les trois
principaux organes cibles impliqués dans l’homéostasie du glucose : le
foie, les muscles et le pancréas. L’Imeglimine a un mécanisme d’action
unique qui cible la bioénergétique mitochondriale. Il en découle un
effet bénéfique potentiel sur la glycémie, ainsi que sur la prévention
potentielle des dysfonctions endothéliale et diastolique, ce qui lui
confère un effet protecteur contre les complications micro et macro
vasculaires induites par le diabète. Les effets protecteurs potentiels
de l’Imeglimine sur la survie et sur la fonction des cellules bêta, sont
susceptibles de ralentir la progression de la maladie. Ce mécanisme
d’action distinct de celui des traitements existants pour le diabète de
type 2, fait de l’Imeglimine un candidat de choix en monothérapie et en
complément d’autres traitements hypoglycémiants.
À propos du PXL770
Le PXL770 est un activateur direct,
premier de sa classe, de la protéine kinase activée par l’adénosine
monophosphate (AMPK). L'AMPK a un rôle de régulateur métabolique ayant
une fonction clé sur le métabolisme des lipides, l'homéostasie du
glucose et l'inflammation. De par ce rôle clé, cibler l'AMPK offre
l'opportunité de poursuivre un large éventail d'indications pour traiter
les maladies métaboliques chroniques, y compris les maladies affectant
le foie, comme la stéato-hépatite non alcoolique (NASH)1.
À propos du PXL065
Le PXL065, anciennement le DRX-065, est
le stéréoisomère R de la pioglitazone stabilisée par substitution au
deutérium. La pioglitazone est un médicament qui a fait l’objet des
études les plus avancées pour le traitement de la NASH et a permis la
« résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose » dans un essai
de phase IV1. La pioglitazone est le seul médicament
recommandé par l’American Association for the Study of Liver Diseases
(AASLD) et par la European Association for the Study of the Liver (EASL)
dans les protocoles de traitement des cas de NASH avérés par biopsie2.Toutefois, l’emploi de la pioglitazone a été restreint dans la
NASH en raison des effets secondaires des PPARγ, dont la prise de poids,
les fractures osseuses et la rétention hydrique.
La pioglitazone est un mélange, en proportions égales, de deux molécules miroirs (stéréoisomères) qui s’interconvertissent in vivo. Par substitution au deutérium, DeuteRx est parvenu à stabiliser chaque stéréoisomère et à définir leurs propriétés pharmacologiques diamétralement opposées. Des études in vitro ont montré que le PXL065 est un inhibiteur ciblant le MPC. Des modèles précliniques ont mis en évidence l’action anti-inflammatoire du PXL065 et son efficacité dans la NASH avec peu ou pas de prise de poids ou de rétention hydrique, qui sont des effets secondaires associés au stéréoisomère S. Les résultats précliniques et de l’étude de phase I permettent de penser que le PXL065 aurait un profil thérapeutique supérieur à la pioglitazone dans le traitement de la NASH.
À propos de Poxel SA
Poxel s’appuie sur son expertise de
développement dans le métabolisme pour poursuivre le développement
clinique de son portefeuille de candidats médicaments concentré sur le
traitement des désordres du métabolisme, dont le diabète de type 2 et la
stéatohépatite non alcoolique (NASH). Nous avons mené à terme avec
succès aux États-Unis, dans l’UE et au Japon, la phase II de
développement de l’Imeglimine, notre produit phare, premier d’une
nouvelle classe de médicaments, qui cible le dysfonctionnement
mitochondrial. En partenariat avec Sumitomo Dainippon Pharma, nous
réalisons actuellement au Japon le programme de phase III TIMES dans le
traitement du diabète de type 2. Notre partenaire Roivant Sciences prend
en charge le développement de l’Imeglimine et sa commercialisation aux
États-Unis, en Europe et dans d’autres pays non couverts par le
partenariat conclu avec Sumitomo Dainippon Pharma. Le PXL770, un
activateur direct, premier de sa classe, de la protéine kinase activée
par l’adénosine monophosphate (AMPK) avance dans son développement
clinique avec le lancement d’un programme de phase IIa de preuve de
concept pour le traitement de la NASH. Le PXL770 pourrait également
traiter d’autres maladies métaboliques chroniques. Le PXL065
(R-pioglitazone stabilisée par substitution au deutérium), un inhibiteur
du transporteur mitochondrial du pyruvate (Mitochondrial Pyruvate
Carrier – MPC) est actuellement en phase I de développement pour le
traitement de la NASH. Poxel dispose également d’autres programmes à un
stade plus précoce de développement dont des candidats médicaments
deutérés pour le traitement de maladies métaboliques rares et de
spécialité. Poxel entend poursuivre son développement par une politique
proactive de partenariats stratégiques et de développement de son
portefeuille de candidats médicaments.
(Euronext : POXEL, www.poxelpharma.com)
Sources :
1Smith B. K et al., (2016) Am J Physiol
Endocrinol Metab 311, E730 – E740
2Cusi, et al., Ann
Intern Med. 2016, 165(5), 305-315)
3J Hepatol. 2016,
64(6),1388-402; Hepatology 2018, 67, 328-357
Consultez la version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20190321005543/fr/
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.