Réduction de la dépense publique: Bruno Le Maire laisse la main au Parlement
Actualité publiée le 10/07/22 10:09
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Trois jours après l'avertissement de la Cour des comptes sur la dégradation des finances publiques, Bruno Le Maire a annoncé dimanche confier aux parlementaires le soin de lui adresser des propositions de réduction de la dépense publique.
En plus des deux "priorités" que sont le pouvoir d'achat et le plein emploi, "je propose que nous changions radicalement de méthode pour réduire les dépenses" de l’État, a indiqué le ministre des Finances à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
"Je propose que ce soient les parlementaires qui se saisissent du sujet, et plus le gouvernement", a ajouté le n°2 de l'exécutif, qui a confirmé la présence du député Renaissance Daniel Labaronne au sein d'une "task force qui va repenser en profondeur la dépense publique".
"Je considère que les seuls qui ont la légitimité pour faire ce travail, ce sont les députés et les sénateurs", a jugé Bruno Le Maire, qui a tout de même écarté d'emblée "les économies de bouts de chandelle".
"Le petit coup de rabot sur les 5 euros d’APL (aides personnalisées au logement), pas sûr que ce soit notre plus grand succès du dernier quinquennat", a-t-il ironisé.
Il a également proposé d'organiser à la rentrée des "Assises des finances publiques" afin de "regarder ensemble, parlementaires et gouvernement, à quels choix nous arrivons".
La mission confiée par Bercy aux parlementaires s'annonce d'ampleur, avec un déficit public à 6,4% du PIB et une dette à 112,5% de la richesse nationale fin 2021.
Dans son dernier rapport sur la situation des finances publiques, publié jeudi, la Cour des comptes s'est inquiétée des milliards de nouvelles dépenses dégainés cette semaine par le gouvernement pour soutenir ménages et entreprises face à la forte inflation (5,8% sur un an en juin selon l'Insee).
Celles-ci "vont venir détériorer le déficit 2022 par rapport au scénario de la loi de finances initiales", qui prévoyait un déficit à 5% du PIB fin 2022, un objectif récemment confirmé par le gouvernement mais soumis à de "nombreux aléas", selon les magistrats financiers de la rue Cambon.
Le gouvernement assure de son côté que les dépenses nouvelles seront compensées par des recettes fiscales particulièrement dynamiques.
En matière fiscale justement, Bruno Le Maire a réitéré dimanche sa proposition d'affecter "toutes les recettes de la fiscalité sur les énergies fossiles" à la lutte contre le réchauffement climatique.
© 2022 AFP
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4 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.
papygaga
10/07/22 10:33
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Maintenant qu'il a bien foutu la M...., il va s'en laver les mains et refiler la patate chaude à d'autres. Devise du gouvernement "Courage, Fuyons". |
moicmoi
10/07/22 14:09
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Cela fait 5 ans que ce Gvt là méprise les citoyens, et aussi les parlementaires (députés et sénateurs), en décidant de tout , à qqs z'uns , et après consultation de cabinets de conseils (qui bouffent à tous les râteliers) . Et pourtant , il me semble que vous (moi dorénavant je refuse de cautionner ces truands) avez élus les parlementaires pour s’occuper des affaires de l’état. Et non pas pour jouer les pots de fleurs béni-oui-oui. Donc, suite à la déculottée qu’ils se sont prise, il est logique qu’ils tiennent ENFIN compte de l’avis des soit-disant représentants du Peuple. Mais, ne nous faisons pas d’illusions : la réduction de la dépense publique, ce ne sera pas 1 député et 1 sénateur par département (les déplacements à cheval de l'origine des textes, c'est fini depuis belle lurette. J'ai jamais vu un député venir en réunion à cheval) . Ce ne sera pas 30 élus maxi par assemblée (département-région’ com. com – etc.). Ce ne sera pas gros coup de torchon dans les comités-bidules-fauteuils-dorés-de-recasage-des-copains-rejetés-par-le-suffrage. Ce ne sera pas la remise à plat des rémunérations , avantages et régimes sociaux des z’élus. Ce ne sera pas de faire un audit du fonctionnement du pays et ses annexes. Des gens qui rédigent et signent leur sentence de mort avec le sourire, ça n’existe pas. Non, non, on continuera encore longtemps d’entretenir à grands frais tous ces chacals. Ce qui, à mon avis, est évident, c’est que les dépenses seront compensées par des recettes fiscales. Et macron et Nono se feront plaisir de dire : « nous, on avait promis de ne pas augmenter l’imposition. Eux, ils vous piquent votre pognon ! Et donc, on est bien obligés de faire.» « « Dans son dernier rapport sur la situation des finances publiques, publié jeudi, la Cour des comptes s'est inquiétée des milliards de nouvelles dépenses dégainés... » » Y aura t’il un jour un quelconque politicon assez franc pour claquer le bec de mosco, en lui rappelant qu’il est classé comme l’un des plus mauvais ministre des finances de tous les temps ? « « Bruno Le Maire .. // .. d'affecter "toutes les recettes de la fiscalité sur les énergies fossiles" à la lutte contre le réchauffement climatique. » » |
Dubaisan
10/07/22 14:39
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En matière fiscale justement, Bruno Le Maire a réitéré dimanche sa proposition d'affecter "toutes les recettes de la fiscalité sur les énergies fossiles" à la lutte contre le réchauffement climatique. Dans 3 ou 4 mois, le problème ne va pas être le réchauffement climatique mais comment les français vont se chauffer.....et sans gaz et sans pétrole, il vaut mieux laisser le réchauffement climatique faire son œuvre plutôt que de lutter contre.... Là c'est récurrent: Quand il y a plusieurs problèmes importants à résoudre, ils ne s'occupent que du moins problématique... C'est à se demander si on vit sur la même terre..... |
fipuaa
10/07/22 15:00
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ils nous divertissent, leur but est bien éloigné de ces foutaises et ce but ils sont en train de faire ce qu'il faut pour l'atteindre et personne en parle dans les mainstreams |
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