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Le gouvernement va demander aux entreprises de prévoir dix semaines de stocks de masques pour leurs salariés pour se prémunir face au risque d'une deuxième vague de l'épidémie de Covid-19, a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher.
"Nous préparons la rentrée et il y a un risque de re-circulation du virus (...), et nous demanderons aux entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de masques, avec un petit rappel du fait que nous avons désormais des producteurs français", a déclaré Mme Pannier-Runacher lors d'une audition par la délégation aux entreprises du Sénat.
Elle a expliqué avoir signé "une note" en ce sens, qui doit également être paraphée prochainement par la ministre du Travail Muriel Pénicaud et le ministre de la Santé Olivier Véran.
La secrétaire d'Etat répondait à une question de la présidente de la délégation aux entreprises, la sénatrice Elisabeth Lamure (LR), qui s'inquiétait du sort des entreprises françaises ayant reconverti leur production pour fournir des masques au plus fort de la crise et qui ont désormais du mal à écouler leurs stocks.
Sur ce point, Agnès Pannier-Runacher a pointé que "si cette production ne s'était pas mise en place, beaucoup d'entreprises auraient déposé le bilan", parce qu'"elles n'avaient plus de commandes".
"Cette production a sauvé des milliers d'emplois et des centaines d'entreprises", a-t-elle jugé.
Elle a notamment mis en avant, sans la nommer, une entreprise avec un stock de 20 millions de masques à usage unique fabriqués "sans avoir de contrat".
"On est en train de travailler pour aider, mais je dirais (...) qu'il est quand même d'usage de fabriquer en ayant des commandes", a-t-elle critiqué.
"Il est important de faire la part des choses" entre les entreprises qui ont des stocks de masques à écouler avant de reprendre leur activité traditionnelle et celles "qui ont continué (à produire des masques) en disant que vaille que vaille il allait bien se passer quelque chose", a estimé Mme Pannier-Runacher.
Mais la secrétaire d'Etat a aussi appelé à la "responsabilité" les collectivités locales, "dont certaines ont annulé des commandes", mettant les producteurs de masques en difficulté.
© 2020 AFP
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gars d1
01/07/20 20:03
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20 ans serait bien aussi ? Non ? |
fipuaa
01/07/20 20:57
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pourquoi tout ce bord.l? parce que l'état n'avait pas de stock au départ ....Dommages collatéraux d'un "je m'en foutisme" d'état coupable |
moicmoi
01/07/20 22:01
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Comme d’habitude, le Gvt essaye de masquer son incurie en pointant du doigt les entreprises, et leur demande-exige-contraint (rayer les mentions inutiles) de mettre en œuvre ce que lui-même n’a pas su faire pour ses salariés, et pour la population. Bel exemple de com pour faire oublier leurs fautes. On peut en dire tout autant en ce concerne les suppressions d’emplois. Ils savent dire faukon-yaka-faudrai, balancer des chiffres tirés d’on ne sait quel chapeau, mais quand il faut aller au charbon, y’a plus personne. Bande de bouffons ! Message complété le 01/07/2020 22:24:45 par son auteur. Voir la déclaration du secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari au sujet d’Airbus. |
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