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Une chute du PIB d'"au moins 8%" cette année, plus si ça dure, selon la banque de France


Actualité publiée le 19/04/20 08:56

La crise due au coronavirus devait faire chuter le PIB de la France d'au moins 8% cette année (AFP/Ludovic MARIN)

La crise due au coronavirus devrait faire chuter le PIB français d'"au moins 8%" cette année en fonction de la durée de "l'acte II" du déconfinement jusqu'à la reprise complète, indique le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.

La crise actuelle "est totalement inédite dans sa nature, et plus violente que les crises précédentes", observe le gouverneur dans une interview au Journal du dimanche.

"La France devrait connaître en 2020 une chute du PIB d'au moins 8%", estime-t-il. Le gouvernement table actuellement sur -8%.

"Chaque quinzaine de confinement entraîne une baisse de la croissance annuelle d'environ 1,5 point et presque autant en matière de déficit budgétaire supplémentaire", rappelle-t-il.

Pour autant, "nous ne passerons (...) pas d'un coup à une reprise normale" avec le déconfinement à partir du 11 mai, anticipe-t-il: "Ce sera un acte II, où il faudra faire grandir en même temps la confiance sanitaire et la confiance économique, pour les entrepreneurs comme pour les salariés."

"Nous ne connaissons pas encore la durée de l'acte II jusqu'à la reprise complète", souligne M. Villeroy de Galhau.

Pour lui, l'Etat "joue un rôle d'amortisseur majeur", face à la crise: "L'intervention publique massive a absorbé au moins les deux tiers du choc, et réduit d'autant son impact pour les ménages et les entreprises".

"Son rôle protecteur devrait diminuer au fur et à mesure de la reprise dans les différents secteurs", prévoit-il, "d'autant que, bien sûr, cet amortisseur collectif devra être payé dans le futur".

"La France va sortir de ce choc avec une dette publique accrue d'au moins 15 points de PIB, à 115%. Dans la durée, il faudra rembourser cet argent", insiste le gouverneur.


La France en récession (AFP/AFP)

"Il faudra viser une gestion plus efficace, d'autant que les Français ne souhaitent pas payer plus d'impôts", prévient-il.

En attendant, "il est trop tôt pour (...) dire" si les 110 milliards mobilisés par l'Etat pour soutenir l'économie suffiront.

Une relance de la consommation est envisageable, étant donné que de nombreux Français dépensent moins que ce qu'ils gagnent avec le confinement. Cette différence "devrait être demain un réservoir d'achats, et donc de croissance" pour peu qu'ils soient "rassurés sur le plan sanitaire", selon lui.

"Il faut être prudent, mais le FMI prévoit que la France pourrait retrouver l'an prochain (en 2021) une croissance forte à + 4,5%", note-t-il.

© 2020 AFP

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4 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

j.tavern
19/04/20 11:13


Quel désastre et quel prix fantastique démesuré à payer pour le confinement généralisé ou reculer pour mieux sauter (car la période ou 1/2 vie du coronavirus serait d’environ 3,2 jour air libre et sa période biologique élimination par l'organisme d’environ 7,8 jours.

A chaque période diminution d'un facteur 2 disons de la virulence c'est un phénomène ici biologique naturel rien d'autre à faire que de patienter voire le plus probable s'immuniser).

Toutefois effectivement si l’on tient compte d’une part de la diffusion du flux du virus et d’autre part d’un facteur multiplicatif du flux alors oui il peut exister 3 états possibles: sous critique, critique et sur critique (= montée exponentielle temporelle) dans l’évolution du flux (pas de la probabilité) et donc de personnes contaminées à partir disons d’un rassemblement initial de « taille critique » nombre de personnes agglutinées (à la fois un nombre seuil et dans rassemblement serré) si au moins l’une d’elle est contaminée (terme source) d’où accident de criticité ou divergence virologique ici comme en Chine, Italie, France, …, USA.
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Conclusion. "La crise due au coronavirus devrait faire chuter le PIB français d'"au moins 8%" cette année en fonction de la durée de "l'acte II" du déconfinement jusqu'à la reprise complète, indique le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau ».

La casse éco-sanitaire faramineuse maintenant aurait pu être limitée par un confinement light spécifique focalisé et non généralisé.

Nous arrivons à la fin du 1er épisode covid-19 (vers 27 Avril 2020). Merci Dr Macron et que faire maintenant tant que tous ne soyons pas tous ou presque immunisés au coronavirus pour voyager dans le monde?

gars d'ain
19/04/20 15:23

2 mois d'arrêt de l'économie qui n'auront servi à rien puisque le déconfinement fait inévitablement revenir à la cas "départ" sans toucher "20 000", mais avec une grosse facture imprévue pour le contribuable.

Une preuve encore que le confinement a été en France une très mauvaise mesure, c'est le nombre de morts. Suffit de regarder les chiffres de l'Allemagne pour voir que la ploutocratie au pouvoir à la solde du conseil scientifique a établie la parfaite maîtrise de son incapacité à anticiper un problème de santé important.

ajustons encore la parfaite manipulation de la soit-disante inefficacité de l'Hydrochloroquine : Note à tous ceux qui nous explique que l'hydrochloroquine : merci de nous expliquer pourquoi du cours en région PACA, le taux de mortalité y est très significativement réduite...

Enfin, appuyer sur l'arrêt d'urgence de l'économie n'a jamais chose pratiqué en 30 siècles économies, même au temps des plus grandes guerres et épidémies. C'est la plus grande aberration économique de toute l'histoire de l'humanité pour un virus qui est beaucoup méchant que ceux des grandes pandémies de l'histoire...

pitoyable et affligeant

Vive URNE'VID 19 ! A bas la ploutocratie...

Message complété le 19/04/2020 16:45:37 par son auteur.

CORRECTION lire : "C'est la plus grande aberration économique de toute l'histoire de l'humanité pour un virus qui est beaucoup MOINS méchant que ceux des grandes pandémies de l'histoire...

Luncyan
20/04/20 10:14

Parce que c'est une maladie qui tue essentiellement par trombose voir choc cytokinique à cause de la non évacuation des "déchets" des différentes réactions en cours.

Le sud de la France étant moins sujets aux maladies coronariennes et ayant moins de problèmes sanguins associés car par exemple consommant de l'huile d'olive plus que de beurre il est fort possible que cela aide autant.

Penser que c'est une simple maladie respiratoire est illusoire. Empiriquement, les sujets ayant de l'athme et des maladies pre-existantes pulmonaires n'ont pas vu leur taux de mortalité augmenter.

Les sujets atteints le plus sont seulement ceux avec des comorbidités vasculaires

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