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Virus: état d'urgence bientôt prolongé, précisions sur l'après-11 mai


Actualité publiée le 02/05/20 16:30

Une femme masquée fait son marché rue d'Aligre à Paris, le 2 mai 2020 (AFP/Alain JOCARD)

Le gouvernement a décidé samedi de prolonger de deux mois l'état d'urgence sanitaire contre le Covid-19 et clarifié un peu le cadre du déconfinement, notamment sur le suivi des malades, tandis que la situation se présente un peu mieux pour l'après-11 mai.

166 décès supplémentaires en 24 heures sont liés au coronavirus, soit le chiffre le plus bas depuis plusieurs semaines, portant le total à 24.760 depuis le 1er mars, a indiqué le ministère de la Santé.

La situation s'améliore aussi lentement dans les services de réanimation et la carte de synthèse préparant le déconfinement après le 11 mai compte plus de départements en vert (qui se préparent à un déconfinement plus large) que la veille : 47 contre 41. Un gros quart nord-est reste dans le rouge (32 départements, égal à la veille).

22 départements sont en orange, une position intermédiaire, contre 28 la veille.

Le Conseil des ministres s'est penché sur le projet de loi prorogeant l'urgence sanitaire jusqu'au 24 juillet. Son examen au Sénat est prévu lundi, à l'Assemblée nationale mardi en vue d'une adoption définitive dans la semaine.

"Nous allons devoir livrer ensemble une course de fond. Je sais que des efforts colossaux ont déjà été demandés aux Français", qui se sont montrés "à la hauteur de ce qui semblait impossible il y a deux mois à peine", a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran.

- "quatorzaine" obligatoire -


Coronavirus : la situation par département (AFP/Sébastien CASTERAN)

Comme prévu, le gouvernement a rendu obligatoire une "quatorzaine" pour les personnes arrivant sur le territoire national, dont les conditions de mise en œuvre doivent être arrêtées dans les jours à venir, et un isolement si elles sont malades.

En cas de refus, elles s'exposeront à une sanction. Ces mesures pourront faire l'objet d'un recours devant un juge de la liberté et de la détention

En revanche, pour les personnes testées positives qui se trouvent déjà sur le territoire, le gouvernement "n'a pas pris de dispositif législatif pour imposer l'isolement", a détaillé le ministre, comptant sur "l'esprit de responsabilité des Français".


Le ministre de la Santé, Olivier Véran (c) et le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner (D)lors d'une conférence de presse, le 2 mai 2020 à Paris (POOL/AFP/Francois Mori)

Il a également précisé les dispositifs de collecte d'informations sur les malades, qui permettront à des "brigades" d'identifier les cas contacts des personnes testées positives. En revanche, l'application de traçage controversée StopCovid ne sera pas disponible le 11 mai.

"Le déconfinement ne sera pas un pur et simple retour en arrière, nous allons devoir vivre pour un temps avec le virus", a insisté Olivier Véran.

- Masques et école -

De nombreuses interrogations demeurent toutefois sur l'après-11 mai, notamment concernant la réouverture des écoles, sujet majeur de préoccupation des Français. La "majorité des écoles" maternelles et primaires seront au rendez-vous du 11 mai, a assuré Jean-Michel Blanquer, avec un maximum de 15 enfants par classe.


Explication de l'état d'urgence sanitaire (AFP/Valentine GRAVELEAU)

Mais pour la maire de Nantes Johanna Rolland (PS), il n'est "pas possible" que tous les enfants retournent à l'école à cette date. A Lyon, le retour se fera de façon échelonnée, entre le 14 mai et le 4 juin, sauf pour les petites et moyennes sections de maternelle, selon la mairie.

Pour accueillir des élèves, les écoles devront respecter un protocole sanitaire très strict : lavage de mains répétés, jeux proscrits, désinfection du matériel, sens de circulation marqué au sol... un vrai casse-tête.


Un commerçant portnt une visière sert une cliente à Paris, le 2 mai 2020 (AFP/Alain JOCARD)

Autre source de tension : la vente des masques dont le port sera obligatoire dans les transports publics.

Dans ce cadre, le pouvoir de verbalisation sera étendu notamment aux agents des transports en commun, a annoncé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

A dix jours du déconfinement, le gouvernement a plafonné le prix de vente des masques chirurgicaux à 95 centimes l'unité, mais pas celui des masques en tissu, en raison de la diversité des modèles et de leur provenance.


Le coronavirus en France (AFP/Simon MALFATTO)

Dans la grande distribution, les masques à usage unique seront vendus "à prix coûtant" et les masques en tissu "entre deux et trois euros", a assuré Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), se défendant d'avoir des constitué des "stocks cachés", comme l'ont reproché de nombreux soignants, qui eux en ont cruellement manqué.

La sénatrice de Gironde Nathalie Delattre (Mouvement radical) a demandé la constitution d'une commission d'enquête sur le sujet.

- Pas de passeport immunitaire -

La Haute autorité de santé (HAS) a précisé pour sa part les cas où les tests sérologiques - ceux qui cherchent les anticorps - étaient utiles : pour les personnels soignants et en hébergement collectif (Ehpad, casernes, prisons...). Mais il est impossible aujourd'hui de "délivrer le passeport immunitaire dont tout le monde rêve pour le déconfinement".


Un pigeon posé sur une des statues de bronze, affublée d'un masque, du Palais de Chaillot, le 2 mai 2020 à Paris (AFP/Alain JOCARD)

Sur le plan économique, la crise sanitaire continue ses ravages : la SNCF a subi un manque à gagner de deux milliards d'euros du fait du virus, a annoncé son PDG Jean-Pierre Farandou, envisageant une aide de l'Etat et des suppressions de postes.

Les soignants, eux, s'inquiètent toujours de la possibilité d'une deuxième vague : "l'hôpital a tenu la première fois mais si on devait avoir une deuxième vague, on est morts", a prévenu Philippe-Gabriel Steg, cardiologue de l'hôpital Bichat.

burs-sr-laf/rh/dlm

© 2020 AFP

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5 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

j.tavern
02/05/20 17:35


Virus: état d'urgence bientôt prolongé... ça fait peur après les verbalisations sans discernement, police politique et maintenant des brigades santé publique ... où va-t-on retour en 1940?

gars d'ain
02/05/20 19:09

Le gouvernement VICHY II est en place ...


Bientôt, les camps de chantiers Caisse'vid 19 pour les récalcitrants...

Honte à ceux qui nous gouvernent...

.

illuss
03/05/20 09:42

https://www.youtube.com/watch?v=vXJTVO4TpT8

Message complété le 03/05/2020 09:49:00 par son auteur.

Vous remarquerez en relisant les divers médias que les propositions de l'état sont toujours remises en cause. La bonne nouvelle est systématiquement cautionnée .. par une mauvaise et petit à petit, l'on vous grignote vos droits et libertés. Cela s'appelle "le saucissonnage" en technique de vente. Vous avancez dans l'incertitude mais surtout en vous affaiblissant et aprés,.......vous ne pourrez plus lutter !

jojo44
03/05/20 14:14

Covid-19 : ce qui m’inquiète

02/05/2020

Covid-19 : ce qui m’inquiète


Désolé mais la situation est en train de glisser dangereusement. Réveillons-nous !!

Voici ce qui m’inquiète aujourd’hui. Je m’en excuse d’avance car beaucoup de lecteurs me réclament “des bonnes nouvelles”, pour leur remonter le moral en ces temps difficiles.

Je voudrais bien, mais c’est comme ça :

“Il y a un temps pour rire et un temps pour pleurer ; un temps pour se réjouir et un temps pour s’inquiéter”, disait le Sage.

1) Un discours anxiogène qui n’a plus aucun rapport avec la gravité réelle de l’épidémie

Aujourd’hui, 2 mai 2020, le nombre de malades en France décroît chaque jour depuis 22 jours, tout comme le nombre de nouvelles contaminations et de décès.

On compte, dans chaque département, quelques dizaines de patients en soins intensifs à cause du coronavirus (40 en moyenne, 3947 en tout) et les chiffres baissent tous les jours depuis quinze jours. [1]

Mais c’est le nombre de nouvelles contaminations surtout qui est en forte baisse (moins de 1500 en tout sur les 3 derniers jours), annonçant un recul important des décès dans les jours qui viennent?

Le pic épidémique est désormais loin derrière nous, et l’apocalypse ne s’est pas produite. Il n’y a aucune saturation du système hospitalier et aucune raison de penser qu’il se produira prochainement.

Et pourtant, rien ne change au niveau politique. Au contraire, les dirigeants continuent à nous répéter chaque jour que “rien ne sera plus comme avant”, qu’il n’y aura “pas de retour à la normale” avant des mois ou des années.

Pour justifier un maintien du confinement de masse, ils disent : « Les hôpitaux ne sont pas débordés, cela prouve que le confinement marche, donc restez chez vous et continuez à vous tenir à distance.”

L’immense majorité des Français achètent ce raisonnement, sans se rendre compte qu’il s’agit d’un raisonnement “circulaire”, c’est-à-dire sans aucun lien logique puisqu’on pourrait aussi bien dire le contraire, à savoir : “Le pic épidémique est passé, les hôpitaux n’ont jamais été saturés, vous pouvez donc revenir à la vie normale.”

Les experts gouvernementaux parlent de confinement de 18 mois ou plus, d’autres de déconfinement progressif et partiel à partir du 11 mai, d’autres encore de périodes de déconfinement et reconfinement un mois sur deux ou sur trois.

Ces mesures sont justifiées au nom de la “sécurité des Français”. Or, un tel confinement, même intermittent, aurait le même impact qu’une guerre. Le virus, tel qu’on le connaît maintenant, serait incapable de désorganiser notre société, mais ces mesures contre la pandémie suffiraient amplement à mettre des pays entiers à genoux.

Déjà des milliers d’entreprises en faillite sont rachetées à bas prix par des multinationales financées par les banques centrales et garanties par les Etats, donc bénéficiant de cash illimité.

La situation est d’autant plus angoissante qu’on ne voit aucune raison à ce que les Autorités politiques changent de discours à court terme, pour une situation qui les arrange puisqu’elle accroît leur pouvoir de façon prodigieuse.

C’est peut-être la raison pour laquelle des personnalités comme Donald Trump, Emmanuel Macron, Boris Johnson, Vladimir Poutine, Giuseppe Conte (Italie), Xi Jinping (Chine) supposés représenter des tendances politiques différentes voire opposées, sont aujourd’hui parfaitement alignés. Tous suivent exactement la même ligne d’action et sont encouragés en cela par les autorités spirituelles elles-mêmes, comme s’il n’existait plus aucun contre-pouvoir, aucune dissidence.

Or, selon un rapport de l’Organisation Internationale du Travail paru mercredi, plus de la moitié des travailleurs dans le monde risque de perdre leur moyen de subsistance dans les prochains mois à cause de ces mesures !! Si cela se concrétise, ce sera le plus grand assassinat de masse jamais programmé : voir le site de France Info : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-plus-de-la-moitie-des-travailleurs-dans-le-monde-risquent-de-perdre-leurs-moyens-de-subsistance_3940297.html

2) Approbation unanime des victimes

Mais le plus extraordinaire est que ces sévères mesures de restriction bénéficient de l’approbation quasi-unanime de la population qui refuse de comprendre d’où vient le vrai danger, et semble ne se préoccuper que de savoir si elle pourra avoir des masques.

C’est ainsi que le peuple français semble prêt à accepter sans broncher que soit oblitérée la saison touristique de l’été 2020.

Le tourisme représentant environ 8 % du PIB du pays (environ 40 milliards par an), et beaucoup plus dans certaines régions (30 % en Corse), cette mesure déclenchera à elle seule avec certitude un effondrement de l’économie française, dont les conséquences, notamment sur le système de santé, seront incalculables.

N’oublions pas que tous ces entrepreneurs, petits patrons, commerçants, artisans ont des engagements financiers : loyers, traites de remboursement, matériel, impôts. Ils sortent de dix-huit mois de marasme avec les grèves, les gilets jaunes… Peuvent-ils encore tenir des mois, ou même des semaines ?

Et s’ils ne peuvent plus honorer leurs engagements, comment exclure un effet domino sur les autres secteurs, notamment avec des faillites bancaires entraînant la ruine des épargnants et donc du système de solidarité et de protection sociale ?

3) Quand la fin de l’épidémie sera-t-elle déclarée ?

Le pouvoir politique continue à communiquer et agir comme si l’épidémie continuait à représenter un danger majeur pour le pays.

Or, si des scénarios noirs étaient crédibles en février ou en mars, il n’en va plus du tout de même aujourd’hui où l’on s’aperçoit que l’épidémie a fait en quatre mois 230 000 morts au niveau mondial, soit moins de deux journées de décès en temps normal (il meurt habituellement environ 150 000 personnes par jour dans le monde).

Les médias continuent à entretenir la psychose en affirmant que “le pire reste à venir”, notamment avec la théorie de la “seconde vague”. Régulièrement, ils essayent de faire croire que les jeunes pourraient eux aussi être touchés, bien qu’ils ne parviennent guère à citer plus que quelques cas isolés et mystérieux.

Rappelons qu’il n’y a plus en France que deux à trois décès par jour en moyenne par département, liés au coronavirus. Les chiffres des décès du cancer, de maladies respiratoires et autres ont curieusement baissé depuis mars 2020 : et pour cause, puisque toute personne décédée « avec » le coronavirus est classée dans les décédés « du » coronavirus.

Les victimes restent dans leur immense majorité des personnes de plus de 75 ans, et souvent plus de 85 ans, souffrant d’une ou plusieurs pathologies.

Ces chiffres sont, en outre, en décroissance rapide. Il est probable que début juin, il n’y aura plus que quelques décès par jour à l’échelle nationale.

Comment peut-on, sans motif malveillant, vouloir mettre à genou des centaines de milliers d’hôtels, restaurants, centres de vacances, moniteurs, guides, accompagnateurs, festivals, centres culturels, plus tous leurs sous-traitants, au nom de la santé publique, sachant que notre système de santé s’effondrera si toutes ces personnes cessent de financer le système ??

4) Négligences coupables du gouvernement français

Depuis le début de la crise, le gouvernement a pris un nombre étonnamment élevé de mesures incohérentes et contre-productives :

refus de fermer les frontières, sous le prétexte bizarre que “le virus ne connaît pas les frontières” ;

lenteur extraordinaire à organiser des dépistages alors que nous en avions les moyens techniques avec plusieurs laboratoires spécialisées sur le territoire français qui disposaient même des stocks de réactifs nécessaires aux tests ;

hôpitaux et services de soins sont rendus inaccessibles ou difficiles d’accès à la population, y compris pour les personnes porteuses de symptômes de coronavirus, à qui les tests étaient couramment refusés ;

confinement des personnes saines avec les personnes contaminées, alors que le ministre de la Santé Olivier Véran déclarait lui-même le 9 mars à la télévision : « Mais en réalité, vous savez ce qui fait que la grippe s’arrête au printemps ? Ce n’est pas la chaleur. Au printemps qu’est-ce qui se passe ? On ouvre les fenêtres, on ouvre les portes, on n’est plus confiné dans des lieux, on va dehors. Et donc, c’est le confinement qui provoque la circulation du virus. » [2] (voir ma lettre précédente à ce sujet) ;

pénurie de masques et même de gel hydro-alcoolique, et refus de mobiliser les forces productives du pays pourtant équipées pour les fournir ;

hydroxychloroquine classée “substance vénéneuse” le 13 janvier, alors que le produit est utilisé depuis 60 ans et plus d’un million de boîtes se vendaient chaque année, sans qu’aucun accident ne soit déclaré ;

banalisation, par décret du 28 mars 2020, du Rivotril pour les “patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2”, alors qu’il s’agit d’un sédatif pouvant entraîner la mort, dont la première contre-indication est l’insuffisance respiratoire sévère.

Y a-t-il simple incompétence, ou volonté de nuire ?

5) « Conspirationnisme » et « théories du complot »

Il est demandé à chaque citoyen de se méfier de tout le monde. Les gestes les plus anciens d’amitié, de confiance, de réconfort sont interdits, ainsi que d’être présent auprès d’un proche en train de décéder et même d’organiser des obsèques dans des conditions décentes.

Mais tout propos critique vis-à-vis des mesures coercitives prises par les Autorités est dénoncé comme « conspirationniste » ou relevant de la « théorie du complot ».

La méfiance généralisée et obligatoire envers ses proches, ses collègues, ses voisins, ses amis, et même sa famille, se double en effet d’une adhésion et d’une confiance tout aussi obligatoires envers les Autorités dont les motivations n’ont pas le droit d’être questionnées.

Personne ne prend même la peine de répondre aux légitimes questions que l’on peut se poser sur le fait, par exemple, que les jeunes soient tous empêchés d’étudier, de travailler, de sortir, sous prétexte de se protéger contre le coronavirus, alors que ce virus n’a fait aucun mort dans la population des moins de 45 ans en bonne santé.

L’ensemble de la population est confinée chez elle, entre quatre murs, et on parle de plus en plus d’une surveillance électronique via smartphones après le déconfinement. Les heures de sorties sont réglementées, avec des représailles judiciaires en cas d’éloignement du domicile comme si le citoyen était en train de s’évader.

Par ailleurs, les prisons ont été vidées de près de 20 % des détenus, qui n’ont d’ailleurs été “libérés” que pour se retrouver incarcérés à nouveau chez eux, comme tous les autres citoyens, au nom de la lutte contre le coronavirus :

“Au prétexte d’éviter l’épidémie en prison, des milliers de prisonniers sont extraits de leurs cellules et renvoyés chez eux, dans des conditions de semi-liberté qui se distinguent à peine de celles des voisins, théoriquement en liberté, mais de fait contraints et surveillés dans les mêmes proportions”, explique Lucien Cerise sur le site Strategika. [3]

Ainsi se retrouve gommée la différence traditionnelle entre “homme libre” et “prisonnier”, le domicile de chacun devenant sa propre prison, avec promenades réglementées.

6) Le monde de 1984

Du jour au lendemain, notre société a basculé dans un système de contrôle social de type orwellien (1984) et carcéral tel que décrit par Michel Foucault (Surveiller et Punir).

L’objectif affiché étant de “sauver des vies”, toute voix critique est automatiquement soupçonnée d’indifférence coupable envers les malheurs d’autrui, y compris quand votre unique préoccupation, comme c’est mon cas, est précisément d’alerter contre le risque d’une catastrophe collective.

Or, la manœuvre réussit parfaitement jusqu’à présent, avec un niveau d’adhésion dans la population qui frise l’unanimité, une partie de l’opinion estimant même que le gouvernement n’en fait pas encore assez dans la répression.

Une majorité attend sans s’inquiéter que l’épidémie de coronavirus se termine pour reprendre ses activités et planifier un départ en vacances qui risque pourtant de n’avoir jamais lieu. Car la vérité est que l’épidémie est déjà terminée, avec moins de dix cas de nouvelle contamination par département français le 1er mai (780 cas au niveau national).

Pendant ce temps, nous nous habituons à ce que toutes nos relations sociales se fassent sur Internet, et donc sous l’œil des Autorités qui bien entendu surveillent nos communications au nom de la lutte contre les “fake news et les théories du complot”.

Nous verrons d’ailleurs si cette lettre est catégorisée comme telle et censurée sur les réseaux sociaux.

Mais vous pouvez compter sur moi pour organiser la résistance si ce que j’ai écrit ici se confirme dans les semaines à venir. Surveillez bien votre boîte à lettres électroniques dans les semaines à venir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

https://www.santenatureinnovation.com/covid-19-ce-qui-minquiete/?fbclid=IwAR17acJ85Fw2OivKFcKN-SGOsQ7zosFfXycJGPh1bgtCMqroMVvPIVuJqOk

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