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Wall Street rattrapée par les inquiétudes sur la croissance mondiale


Actualité publiée le 14/12/18 22:31

La Bourse de New York termine en baisse, inquiète de la croissance (AFP/Archives/Bryan R. Smith)

Wall Street a terminé vendredi sur une forte baisse une semaine marquée par un regain de volatilité alors que les investisseurs redoutent de voir la croissance mondiale ralentir.

L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 2,02% pour terminer à 24.100,51 points, son plus bas niveau depuis mai. Il s'affiche désormais en baisse de plus de 10% par rapport à son récent record, début octobre.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 2,26% à 6.910,66 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est replié de 1,91% à 2.599,95 points.

Sur la semaine, le Dow Jones a perdu 1,2%, le Nasdaq 0,8% et le S&P 500 1,3%.

Comme plus tôt en Asie et en Europe, le marché américain a été freiné vendredi "par l'impression que la croissance mondiale est vraiment en train de ralentir et la possibilité d'une récession dans l'année à venir", a estimé Nathan Thooft de Manulife Asset Management.

Les investisseurs ont en particulier été marqués par le ralentissement des ventes au détail et de la production industrielle en novembre en Chine, puis par le ralentissement de la croissance du secteur privé dans la zone euro en décembre.

Ces chiffres ont en tout cas relégué au second plan des statistiques plutôt encourageantes aux Etats-Unis, comme la légère progression des ventes au détail, et les signes de détente dans les discussions entre Pékin et Washington.

La Chine a notamment annoncé vendredi qu'elle suspendra le 1er janvier, pour trois mois, les surtaxes douanières imposées aux voitures et pièces automobiles importées des États-Unis.

Mais "éviter le risque d'ici la fin de l'année semble être le mot d'ordre sur les marchés", a relevé Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.

Les chiffres chinois par exemple, "n'étaient pas très bons mais pas non plus dramatiques", a-t-il souligné. "Et les marchés dans le monde entier baissent depuis des mois car ils anticipent ce ralentissement de la croissance", a-t-il rappelé.

"Rien ne change vraiment, si ce n'est le sentiment du marché", a estimé M. Volokhine.

Signe de la prudence qui s'est emparée de la place financière, les investisseurs se tournaient vendredi vers le marché obligataire. En raison d'une forte demande, le taux sur la dette à 10 ans des Etats-Unis reculait vers 21H20 GMT à 2,892% contre 2,913% jeudi à la clôture et celui à 30 ans à 3,145% contre 3,169% la veille.

Les indices ont aussi pâti vendredi de l'effondrement de l'action du groupe spécialisé dans les produits d'hygiène Johnson & Johnson, qui a plongé de 10,04% après des informations de presse l'accusant d'avoir délibérément caché pendant plusieurs décennies que son talc contenait parfois de l'amiante.

© 2018 AFP

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6 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

Doremy
15/12/18 10:28
Tiens dont ! Tonton DJ qui commence juste à s'apercevoir que le moteur mondial ne tournait plus que sur un cylindre(consommation) depuis déjà un bon moment, seulement voilà quand vous n'avez plus qu'un écu impossible d'en dépenser deux et donc bien sûr l'eau est en train de passer dans l'huile de ce cylindre aussi. Bon la suite est quand même facile à gérer, quoique ! Comme les autres fois il y a forte à parier que beaucoup vont encore y laisser des plumes et toujours pour les mêmes raisons vouloir toujours plus et ne pas vouloir comprendre qu'un chêne ne monte pas au ciel !
CRI74
15/12/18 10:57

Il faudrait peut être voir plus loin que le bout de son nez !

On ne peut pas rester sur 3.8 - 4% de croissance en continu mais 2% suffisent encore largement pour faire progresser les résultats , particulièrement pour les petites entreprises bien plus agiles que les grandes .

Valorisées souvent au niveau de leurs fonds propres sinon de leur trésorerie , on ne peut pas dire que les gérants , plus encore les particuliers , brillent par l'excellence de leur approche de la tenue opérationnelle des sociétés prisent en globalité , ce qui apparaît déjà comme une contradiction évidente .

La psychologie dont on connait parfaitement les affres fait de gros dégâts boursiers , d'autant plus que le Panurgisme s'aggrave .L'histoire apporte néanmoins ses vérités quant à la preuve irréfutable que les gestions contradictoires dans ces temps de panique psychologique promettent les meilleurs résultats possibles .

Demandez dont à WBuffet ou GS quelles sont leurs pratiques pour obtenir les performances enviées par nombre de gestions

Doremy
15/12/18 11:36

Mr cri74 je ne connais pas votre âge mais il me semble que dans cette partie là il n'y est pas question de psychologie mais des expériences vécu réel et non pas de papier comptable ou autres graphes sur au moins les 30 dernières années et la oui on vois plus loin que son nez et là oui l'histoire apporte son lot de vérité, enfin vous voyez bien quand même que les comportements des petites et moyennes valeurs n'ont été malmené que uniquement pour un intérêt de spéculation sans se soucié si telle ou telle tient la route ou pas, bon il faut faut bien reconnaître qu'il y a 35a c'était quand même un peu plus sage. Si vous pensez encore qu'aujourd'hui les intervenants s'occupent de la santé de l'entreprise alors vous faites fausse route croyez moi et cela justement par votre manque de maturité, disons que si vous avez plus de 40a alors je me suis trompé.

CRI74
15/12/18 15:14

@ Doremi

Manque de maturité ?

Allons donc , de par la réflexion désobligeante d'une personne plus ancrée sur le petit jeu que l'économie des entreprises , cela semble pour le moins déplacé .

36 ans d'expérience en bourse si cela peut éclairer .

Les mouvements des casinotiers n'ont évidemment aucune légitimité comme vous pourriez le faire croire , pas même la moindre pertinence . Par contre , influer sur la psychologie des plus faibles afin de leur faire perdre leur culotte , l'argument apparaît bien plus sérieux . L'expérience devrait au moins servir à s'en rendre compte et remettre au centre du jeu le fondement de la bourse qui s'est imposé de tous temps .


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