Air France-KLM: une offre en hausse de 3,7% cet hiver.

L'opération de regroupement par 10 va ramener le capital social :

• de 2 570 536 136 titres anciens

• à 257 053 613 titres regroupés en théorie car il devrait y avoir indemnisation des rompus (soldes restant inférieur à un regroupement par 10).

(Voir analyse graphique publiée hier soir au dessous)

Grosse déprime après l'annonce du regroupement par 10.

Le regroupement, c'est général pour donner de la stabilité aux cours, réduire le niveau de sur-spéculation et redonner un niveau respectable de valeur.

Mais la spéculation, c'est justement ce que visiblement, on aimait sur le titre, et c'est donc la douche baissière avec le gros pommeau.

On vient de perdre entre 3 et 4 euros sur le niveau de regroupement au moment de l'annonce et au niveau actuel, on ne peut prétendre qu'à un regroupement vers 14,02 €.

Coté graphique, c'est pas beau :

• on sort baissier sous la fourchette haussière d'Andrews pour aller chercher en rebond un triple creux.

• Un second triple creux s'annonce plus bas à aller chercher pour éventuellement rebondir entre 11 et 12.

• Les indicateurs graphiques sont écrasées par la baisse que la DM - rouge des vendeurs commande haut la main. Le niveau d'achat de la DM + verte des acheteurs est au plus mal avant regroupement. Peu de chance que la situation change avant le regroupement effectif le 31 aout 2023 et on même beaucoup de chance que la défiance baissière continue son travail de sappe.

• Sur le niveaux actuels, on risque la sortie en baisse sous le support (pointillés verts) formant le triangle haussier.

• On notera encore que l'on est sorti en baissi du triangle haussier formé par la médiance baissière rouge et dent basse de fourchette haussière. C'est encore un mauvais signal graphique.

• Enfin, on a nettement enfoncé en baisse la MM 200 verte à 1,541 (15,41 en regroupé)

• Le seul point un peu positif, c'est le croisement possible en cours des courbes de MACD qui pourrait annoncer un arrêt des hostilités baissières en vue d'une consolidation latérale.

Bref, c'est à surveiller surtout pour le risque baissier qui pourrait s'aggraver.

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Air France-KLM: vers un regroupement des actions
Actualité publiée le 12/07/23 09:05

Air France-KLM annonce la mise en oeuvre du regroupement des actions composant son capital, par l'attribution d'une action ordinaire nouvelle d'une valeur nominale de 10 euros contre 10 anciennes d'une valeur nominale d'un euro.

Les opérations de regroupement débuteront le 31 juillet, une période d'échange étant ouverte à compter de cette date et jusqu'au 30 août (inclus) pour permettre aux actionnaires d'obtenir un nombre d'actions anciennes multiple de 10.

Le regroupement prendra effet le 31 août. La valeur nominale de chaque action du transporteur aérien sera ainsi ramenée de 10 à un euro, et le montant de cette réduction de capital de neuf euros par action sera affecté au compte 'prime d'émission'.

AIR FRANCE : Une situation technique peu réjouissante

https://youtu.be/jBPEYV82mho

la surprise, soit, par le haut, ou vers le bas ?.

Des nouvelles de mon graphe de mars dernier...

On va juste mettre un peu plus de temps pour arriver aux objectifs baissier anticipés, mais la feuille de route est en passe d'être respecté et on en aura profiter pour refiler des titres à ceux qui ne savent pas lire des comptes d'exploitations et des bilans déficitaires.

En prime la cohorte d'analystes qui s'est précisé au chevet du titre à "conserver" devrait en être de sa poche...

Accord entre Paris et la Commission européenne pour secourir Air France

(AFP 4 avril 2021)

Paris et Bruxelles sont tombés d'accord sur le déblocage d'une nouvelle aide financière pour Air France, qui devra en échange abandonner "un certain nombre de créneaux" à l'aéroport parisien d'Orly, a annoncé dimanche le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire.

"Nous avons un accord de principe avec la commissaire européenne (chargée de la Concurrence) Margrethe Vestager sur un nouveau soutien financier à Air France", a-t-il déclaré lors de l'émission télévisée Grand Jury LCI/RTL/Le Figaro.

C'est l'épilogue de semaines de discussions intenses entre Paris et la Commission européenne, gardienne d'une concurrence équilibrée.

L'État français, qui détient 14,3% d'Air France, est donc disposé à un renflouement public pour voler au secours de la compagnie, touchée comme tout le secteur aérien par la crise du Covid-19 et qui a perdu 7,1 milliards d'euros en 2020.

Mais M. Le Maire n'a pas précisé le montant: il "sera discuté avec Air France", a-t-il dit. Un conseil d'administration d'Air France est prévu lundi, "qui doit valider le principe de cet accord".

Selon une source syndicale, un comité social et économique (CSE) central extraordinaire d'Air France a aussi "été convoqué en urgence mardi matin, à 08H30", avec comme ordre du jour "la situation économique d'Air France".

M. Le Maire a salué "une très bonne nouvelle pour Air France et pour l'ensemble du secteur aérien français", au terme d'une négociation "dure", "longue et difficile". L'accord trouvé est "juste et proportionné".

Mais Air France devra en échange faire des concessions sur des créneaux aériens et devra aussi "faire des efforts de compétitivité", a-t-il prévenu.

En contrepartie, la Commission européenne demandait que "nous abandonnions 24 créneaux horaires d'atterrissage et de décollage à Orly. Ma position depuis le début était de dire que c'était trop et que ça ne servait à rien de soutenir Air France d'un côté si c'était, de l'autre, pour valoriser excessivement la concurrence en demandant 24 créneaux aériens sur Orly", a expliqué Bruno Le Maire.

Au final, "il y aura un abandon d'un certain nombre de créneaux européens, mais pas 24. Je ne peux pas donner le chiffre aujourd'hui car il doit d'abord être présenté au conseil d'administration d'Air France (...) mais ce sera moins que 24", a-t-il assuré.

Les syndicats de la compagnie française avaient rejeté l'éventualité d'un abandon de créneaux.

- "Pas un chèque en blanc" -

M. Le Maire a rappelé que l'État français avait déjà "beaucoup soutenu" Air France depuis le début de la crise liée à la pandémie, en apportant 7 milliards d'euros, et ne signait pas aujourd'hui "un chèque en blanc".

"Il y a des dizaines de milliers d'emplois derrière, c'est stratégique pour le pays. Mais Air France doit faire des efforts de compétitivité" et "continuer à réduire ses émissions de CO2".

"Les contribuables ont déjà apporté 7 milliards d'euros à Air France. Je suis prêt à apporter un nouveau soutien, mais qu'Air France renoue avec des bénéfices (...) et apporte la preuve de sa compétitivité (...) Les contribuables font un effort, Air France doit faire un effort de son côté", a averti le ministre.

Interrogé pour savoir s'il réclamait des suppressions d'emplois, M. Le Maire a répondu que "l'amélioration de la compétitivité ne passe pas nécessairement par la suppression d'emplois, par la destruction de valeur". "C'est au président d'Air France Ben Smith et à l'ensemble de ses équipes de nous faire des propositions pour que l'argent des Français que nous allons mettre en soutien à Air France soit bien placé", a-t-il dit.

Air France-KLM a déjà bénéficié d'aides publiques massives de Paris et La Haye: plus de 10 milliards d'euros, dont 7 milliards de prêts directs ou garantis par l'État français actionnaire.

Mais la pandémie perdure et les perspectives de reprise dans l'aérien restent incertaines.

Le groupe Air France-KLM a perdu deux tiers de ses clients l'an dernier et sa dette a quasiment doublé à 11 milliards d'euros.

Un processus de recapitalisation pourrait s'esquisser, pour lequel l'État néerlandais, qui possède 14% du groupe franco-néerlandais, aurait son mot à dire. La Haye s'était montré il y a quelques mois prêt à en discuter.

Au pied du mur de la dette...

Air France KLM : Vers un conseil d'administration d'Air France-KLM lundi pour discuter d'un plan de recapitalisation

03/04/2021

PARIS (Reuters) -

Le conseil d'administration d'Air France-KLM s'apprête à se réunir lundi pour discuter d'un plan de recapitalisation pour Air France, a-t-on appris vendredi de deux sources proches du dossier.

Le groupe a refusé de s'exprimer sur cette éventuelle réunion, dont Bloomberg a le premier fait état.

Ce plan de soutien public de plusieurs milliards d'euros, lié aux difficultés rencontrées par la compagnie aérienne française en raison de la crise du coronavirus, doit être examiné par le conseil du groupe une fois un accord conclu entre le gouvernement français et la Commission européenne.

Bruno Le Maire, ministre français de l'Economie, a déclaré lundi qu'un accord entre Paris et Bruxelles était "sur le point" d'être conclu.

En Echec sous la dent de fourchette haussière et en repli au dessus de l'oblique baissière après le triple top d'oblique baissière.

On vient de progresser comme indiqué précédemment et prévisionnellement en graphe.

On tente toujours de latéralisé dans une zone compliquée, ou le titre avait essayé de passer plusieurs obstacles à la hausse.

Mais faut pas rêver de même !... La situation financière reste catastrophique et la seule chose que finalement on aura réussi à passer , c'est l'oblique baissière.

On reste en attente d'annonce concernant le capital : la société continue à être maintenu sous perfusion et intubation, le malade reste grandement malade financièrement...

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Beaucoup de salarié(e)s de petites entreprises aimeraient bien le traitement réservé au personnel d'Air France que subventionne à crédit le contribuable.

L'état et le gouvernent sont pleinement responsables de cette gabegie financière de haut vol...

Air France étudie plusieurs options pour réaliser des économies supplémentaires.

Actualité AFP | 29 mars 2021

Air France, toujours durement touché par la crise du Covid-19 et l'absence de reprise du trafic aérien, a avancé plusieurs pistes pour baisser la rémunération de ses salariés, a-t-on appris lundi de sources syndicales ayant requis l'anonymat.

Interrogée par l'AFP, la direction de la compagnie a indiqué ne pas souhaiter faire de commentaires sur des négociations en cours.

Première idée mise sur la table: intégrer la prime de fin d'année au salaire de base afin que celle-ci soit financée par l'Etat dans le cadre de l'activité partielle de longue durée, a indiqué une source syndicale, confirmant une information du journal La Tribune.

L'activité partielle permet aux salariés de toucher 84% de leur salaire net sur les heures chômées, un montant intégralement pris en charge par l'Etat. La prime de fin d'année serait donc à la charge de l'Etat et non plus de la compagnie.

Le 13e mois est déjà intégré au salaire de base pour les salariés les mieux payés de la compagnie. Pour les pilotes, dont la prime sera plus faible en 2021 car indexée sur leur activité, le manque à gagner s'annonce plus important.

Air France, qui a perdu 7,1 milliards d'euros en 2020, envisage également de supprimer trois jours de congés pour les personnels au sol et quatre jours pour les personnels navigants, toujours selon plusieurs sources syndicales.

Toutes ces mesures seraient mises en place temporairement, le temps que l'activité reparte pour le secteur aérien.

La compagnie a présenté ces options aux organisations syndicales lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).

La modération salariale ayant été actée au moment du soutien de l'Etat, aucune augmentation de salaire n'est envisagée. L'Etat français, actionnaire d'Air France-KLM, a apporté un soutien de 7 milliards d'euros au groupe franco-néerlandais en lui demandant d'améliorer sa rentabilité et son impact environnemental.

Il s'agit de "mesures d'ajustement liées à l'activité partielle", avance une source syndicale, pour qui "la grande réforme d'Air France, c'est le PDV-PSE (plan de départs volontaires - plan de sauvegarde de l'emploi) qui continue de dérouler son chemin".

Un plan de départs prévoyant la suppression de 7.580 postes et une restructuration en profondeur de la compagnie a été lancé l'été dernier.

Le trafic total du Groupe ADP a chuté de - 67,5 % sur le mois de février 2021 par rapport à février 2020 avec 7,8 millions de passagers accueillis dans l'ensemble du réseau d'aéroports gérés. Il représente 33,1 % du niveau du trafic groupe du mois de février 2019.

En février 2021, pour Paris Aéroport seul, le trafic avec 1,3 millions de passagers accueillis est en baisse de - 82,7 % par rapport à février 2020 (année bissextile).

Paris-Charles de Gaulle a accueilli 0,8 million de passagers en février 2021 (- 84,2 % par rapport à février 2020) et Paris-Orly 0,5 million passagers (- 79,3 % par rapport à février 2020).

Je suis d'avis qu'on attend une hypothétique reprise de traffic pour annoncer le processus de recapitalisation afin d'éviter la chûte qui sera accentuer par la VAD qui pourrait de plus aller sur plus de 10%...

Ca pique les vadeurs ??

Message complété le 26/02/2021 10:46:00 par son auteur.

On ne demande pas à AF de sortir de la crise avec 0 dette, et cette dernière dispose de quasi 9milliards de cash disponible...

Graphe 3 : La route est barrée là aussi, vas falloir faire demi-tour.

Et comme on va le voir encore dans ce 3ème graphe plus optimiste en terme de fourchette. Les cours sont arrivés sur une zone blocage au niveau de dent de fourchette intermédiaire qui explique pourquoi on n'a pas été plus.

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Pour compléter le graphe précédent : les enjeux du graphe actuel.

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Le déni de réalité des chiffres devrait se payer le prix fort : triple top d'oblique haussière

La reprise du trafic passager est une bonne nouvelle, mais en l'état actuel de nouveau de la dette de l'entreprise, l'entreprise ne pourra pas honorer sa dette. La prévision d'actifs nets pour 2021 est d'ailleurs catastrophique culminant à plus de -18,00 euros.

En clair, c'est potentiel le plus pourri des actifs nets de la cote de Paris Actuellement.

Comme on le voit sur le graphe, le déni de réalité des chiffres est rattrapé par la constante baissière de mouvement de moyen terme. on vient s'échouer sur un niveau de triple top.

Dernier tour de piste pour parader, sans oublier que les vadeurs devraient soigner la position !...

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Merci de lire correctement, j'ai PAS parlé de dettes nettes, mais l'ensemble des dettes et du passif à éponger, ce qui double la mise.

La dette simple est déjà sous garantie par la capital. alors ne parlons pas de la dette nette qui elle n'est actuellement plus garantie comme le montrent les estimations d'Actifs nets.

Dernièrement en terme d'augmentation de capital atomique, on a eu encore Latécoère, Vallourec et Technicolor.

2 solutions,

• soit dilution massive, puis regroupement éventuel ultérieure.

• soit regroupement des titres avant recapitalisation.

On rit souvent de mes posts chiffrés en disant que c'est pas possible. Tu peux aller relire ma file CGG, tu verras qui s'était planté...

Ce qui compte au final, c'est le capital qui reste pour garantir la dette.

Là on est en dépôt de bilan potentiel, les actifs et le capital social ne couvrent la dette qui a explosé en vol...

18 février2021

ANNEE2020

Résultat d'exploitation à -4,5 milliards d'euros La crise du Covid-19 a un impact sans précédent sur Air France-KLM

Dette nette de 11,0 milliards d'euros,en hausse de 4,9 milliards par rapport à fin 2019

Ne vas pas si vite...

Message complété le 24/02/2021 12:53:39 par son auteur.

Source AF...!

Les petits calculs à la con de gars d'ain :

• Les dettes et autres passifs représente la bagatelle de... 22,413 milliard d'€ pour 2019.

• On va voir de combien ça grimpe en 2020.

Mais pour la dilution dans ce genre de situation, c'est généralement la bombe atomique. et si on a maintenu le cours haut c'est pour éviter d'avoir une dilution plus importante encore en nombre de titre.

Une partie de la dette devrait convertie probablement en action en contrepartie d'un engagement de l'Etat.

Procédure classique pour ce genre de boite...

• les actifs nets 2020 sont estimé à -11,8 euros (Source ZB au dessous)

• les actifs nets 2021 sont estimé à -18,2 euros (Source ZB au dessous)

Or, la capitalisation actuelle fait 2,117 millards le week-end dernier

Donc pour remettre les actifs nets à zéro , il faut 3,64 titres nouveaux sur une base de 5 euros.

Donc pour moi, et je retombe sur l'idée que j'avais, on devrait avoir 4 à 5 nouvelles actions pour 1 détenue

Si on émets les titres à 4,00, il faudra 4,55 titres nouveaux et donc on devrait avoir 5 à 6 actions nouvelles.

Le capital passerait alors de 428 634 035 à 3 000 348 175 Titres ( x 6).

Et ça ferait une recapitalisation à hauteur de 10,287 milliards d'euros. Ce chiffres est à mettre en rapport avec la dette de 2019 + la dette 2020.

Evidemment que si on passe encore par des nouveaux prêts et de obligations convertibles; la dilution sera moindre.

Au lieu de 5 ou 6, on pourrait diviser par 2 , soit 2,5 à 3 et mais donc les actifs nets resteront durablement négatifs. Ce qui n'est pas forcement un bon signal à envoyer aux créanciers pour redonner de la confiance...

Je note qu'au stade où en est l'entreprise, c'est pas de nouvelle dette dont elle à besoin mais de "capital tangible" (du point de vue des actifs très fortement négatifs actuellement, on est en dépôt de bilan potentiel).

Concernant les hollandais au capital, ils refusaient d'être diluer, et donc ils seront obligés de suivre sous peine d'être dilué...

A un moment, soit on sauves ce qui peut l'être, soit on perd tout. il suffit de regarder Chateauvieux avec Bourbon. Concernant Orchestra, un autre cas, Mestre a niqué tous les petits porteurs...

Et dernièrement la dilution atomique d'Europcar...

Voici voilà....

La foire aux bananes bât son plein...

Attention sur le chemin du retour, une peau de banane sur un triple TOP et ça finit mal...

Nier la réalité des chiffres comptables finit mal : Dernièrement Bourbon, Orchestra, EuRopcar…

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