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Les dirigeants du constructeur de bâteau qui a équipé Sapmer ces dernières années. passent la main..
Concarneau : l'équipe des cadres rachète le groupe naval Piriou
Les 13 cadres du comité de direction du chantier naval se partagent 60 % du capital du groupe. Les 40 % des actions restantes reviennent à Arkéa, au Crédit Agricole, Bpifrance et Africinvest. Piriou bénéficie actuellement d'importants contrats militaires.
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Message complété le 06/02/2020 09:31:06 par son auteur.
Actualité du 30 janv. 2020
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Marché toujours difficile sur le thon, Chateauvieux n'est pas à la fête avec ses gâteaux. Déjà que Bourbon a pris l'eau...
Le thonier Manapany attendu à Concarneau
Publié le 04 février 2020 à 11h55
Le 10 février, le Manapany, un des thoniers de la Sapmer, fera son entrée dans le port de Concarneau pour sa visite d’entretien décennale. Mais nul ne sait quand il repartira dans l’océan Indien. Il va rester en stand-by, en attendant des jours meilleurs pour le marché du thon.
Si la pêche thonière océanique française est intimement liée à l’histoire et à la vie du quartier maritime de Concarneau, il est rare d’y voir évoluer ces thoniers, géants des mers, qui restent le plus souvent dans l’hémisphère sud, entre océans Atlantique et Indien. Pourtant, lundi, profitant de la grande marée, l’un d’entre eux passera sous les remparts de la Ville Close.
La première raison de sa venue est que le navire, construit par la filiale des chantiers Piriou au Vietnam, doit effectuer sa révision décennale, à la fois réglementaire et technique
Le Manapany, un des neuf thoniers-senneurs surgélateurs de l’armement réunionnais Sapmer, long de 90 m, a en effet quitté son port d’attache, Mahé, aux Seychelles il y a plus de trois semaines. « La première raison de sa venue est que le navire, construit par la filiale des chantiers Piriou au Vietnam, doit effectuer sa révision décennale, à la fois réglementaire et technique », explique-t-on du côté de l’armement. À son arrivée, il débarquera sa senne, et entrera quelques jours plus tard en cale sèche, pour deux ou trois semaines.
Les cours du thon au plus bas
Un arrêt également lié au cours mondial du thon, qui a chuté de 50 à 70 % sur deux ans. « Ce marché mondial est très complexe, soulignent les responsables de la Sapmer. Dans ce marché, le poisson français représente une goutte d’eau. L’océan Indien, c’est 20 % des captures mondiales de thon. Et en 2019, dans le Pacifique, les volumes pêchés ont été très élevés ». Cette offre a totalement saturé le marché et cassé les prix. Un phénomène amplifié par la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis.
Jusqu’à présent, nous n’avions pas arrêté de bateau. Mais les cours sont tombés tellement bas…
« Pour le secteur thonier, ce genre de fluctuation n’est pas nouveau », précise la Sapmer, qui note que de nombreux armements ont dû réduire ainsi la voilure, le temps que le marché reprenne. « Jusqu’à présent, nous n’avions pas arrêté de bateau. Mais les cours sont tombés tellement bas… ».
Au plus près des entreprises
Décision a donc été prise de profiter de l’arrêt technique du Manapany pour réduire temporairement la capacité de pêche. Mais alors pourquoi remonter à Concarneau, et ne pas effectuer la révision à l’île Maurice, comme de coutume ? « On a estimé que c’était mieux pour l’équipage, qui vit dans la région de Concarneau, alors que l’arrêt sera plus long », indique la Sapmer. « Et puis il y a une raison pratique : l’équipage et les entreprises en charge de la révision du bateau et de son maintien en conditions opérationnelles seront tous à Concarneau. En comparant les coûts, on a trouvé que ce n’était pas démesuré de venir ici ».
L’échéance, c’est la reprise des cours. Quand l’équilibre sera retrouvé sur les marchés, le Manapany retournera en pêche
Ni désarmement, ni licenciement
La Sapmer l’assure : ni désarmement, ni vente du bateau, ni licenciement ne sont programmés. « Le temps de l’arrêt technique, l’équipage reste à bord. Puis, il y aura les relèves. Les marins restent attachés au Manapany, mais ils pourront embarquer à bord des autres bateaux de l’armement ».
Quant à la date de départ du thonier, l’entreprise ne se fixe aucune échéance. « L’échéance, c’est la reprise des cours », explique l’armement. « Quand l’équilibre sera retrouvé sur les marchés, le Manapany retournera en pêche ».
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Sapmer : 1er semestre robuste
11/10/2019 12:10
Sapmer a annoncé ses résultats du premier semestre 2019...
Sapmer a annoncé ses résultats du premier semestre 2019, marqués par des performances financières plutôt résistantes.
Le chiffre d'affaires, de 87,5 millions d'euros, est en retrait de 3% en glissement annuel. Le résultat opérationnel est stable en excluant l'impact IFRS 16. Le résultat net est en léger retrait de 170 KE hors impact IFRS 16.
Dans un contexte de marché défavorable, le groupe a donc maintenu ses niveaux de résultat. Hors impact IFRS 16, l'EBE se situe à 12 ME sur le semestre clos (1 ME un an avant), le résultat opérationnel est assez stable à 6,6 ME et le résultat net part du groupe ressort à 4,7 ME. Les dépenses d'investissement net se chiffrent à 6,8 ME.
Les données du S1 2019 publié font ressortir un résultat opérationnel de 9,3 ME et un bénéfice net pdg de 5 ME.
Les capitaux propres se montent à 87,2 ME hors impact IFRS 16 et 104,1 ME en tenant compte de cette évolution de la norme. La dette financière nette se situe à 60,2 ME hors IFRS 16 et 128,5 ME avec l'évolution.
Concernant les perspectives, le groupe constate que les prix du thon brut sont historiquement bas et que ceux de la légine n'avaient pas atteint tel niveau depuis le T2 2015. Le groupe poursuit donc prudemment l'amélioration de l'efficacité de ses activités et suit attentivement l'évolution de ces indicateurs.
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La Sapmer pour l'insertion des jeunes réunionnais
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LA SAPMER rend hommage au Professeur Guy Duhamel
14 oct 2019, 14h39
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L’Administration des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) accueillait la semaine passée le Professeur Guy DUHAMEL à La Réunion, ancien Directeur du Département Milieux et Peuplement Aquatique du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris (MNHN), à l’occasion de son départ en retraite et du passage de relais à l’équipe qu’il a formé pour les missions de conseil scientifique des TAAF.
Avant qu’il ne quitte, après 40 années d’implication, ses fonctions de conseil et de recommandations scientifiques prodigués pour la bonne gestion de la ressource halieutique pêchée au large des iles Saint-Paul, Amsterdam, Kerguelen et Crozet (TAAF), c’était une belle occasion pour les équipes de SAPMER et l’équipage du langoustier l’Austral de rendre hommage à ce scientifique au parcours hors du commun, dont la carrière s’entrecroise avec l’histoire de l’armement réunionnais.
En ce début octobre, la SAPMER a donc invité Guy DUHAMEL pour une visite de site, suivie d’un déjeuner en son honneur en présence de ses équipes terre et ses équipages pour partager un moment de convivialité avec lui, et pour que tous puissent lui témoigner leur estime, leur reconnaissance et leur amitié.
Pour Adrien de Chomereau, Directeur Général de SAPMER : « La carrière du Professeur Duhamel et les missions qu’il a menées sont impressionnantes. Je m’attacherais à revenir sur un état d’esprit que lui-même, en tant que scientifique ainsi que ses équipes, collègues, confrères ont en commun avec nous, gens de mer. C’est l’esprit pionnier, et tout particulièrement lors des débuts, quand tout était à faire et à construire. Il faut également souligner sa rigueur scientifique associée sa vraie connaissance des réalités de la mer et du terrain par ses nombreux embarquements et ses liens étroits avec nos marins. Ainsi, les recommandations du MNHN sous son impulsion ont participé à ce que la SAPMER est aujourd’hui, une entreprise réunionnaise qui s’améliore d’année en année, avec un objectif inchangé : pêcher mieux pour pécher encore longtemps tout en préservant strictement l’environnement marin !»
Un suivi de la ressource halieutique dans les TAAF dès 1955
La SAPMER a été créé en 1947 par trois entrepreneurs à l’esprit pionnier et désireux d’aller constater de leurs propres yeux la possibilité de pêcher du poisson de qualité à destination des réunionnais dans les eaux qui deviendront en 1955 celles des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Dès le départ, le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris (MNHN), les TAAF et l’armement collaborent pour assurer un suivi scientifique de l’exploitation de la langouste australe et déjà des quotas et des règles de pêche sont fixés.
La 1ere rencontre entre l’armement SAPMER et Guy Duhamel a lieu en 1979, juste après la création de la ZEE qui institue un contrôle strict de la pêche.
De nombreuses campagnes exploratoires
En 1979, Guy DUHAMEL est embarqué à bord du CAP HORN. Il a 26 ans, il prépare sa thèse et il étudie la langouste et les poissons des iles Saint-Paul et Amsterdam. La même année, il embarque à bord du JUTLAND pour une campagne exploratoire menée par la Société Nouvelle des Pêches Lointaines chassée des eaux de pêche de Saint-Pierre et Miquelon par le Gouvernement canadien à laquelle la SAPMER s’associe en mettant à disposition de l’équipage des marins aguerris aux conditions des mers australes comme Marcel BARBARIN qui deviendra un capitaine emblématique de l’AUSTRAL.
C’est le début d’une longue histoire entre Guy DUHAMEL et les équipes de SAPMER, à terre comme en mer. Au fur et à mesure des campagnes exploratoires, en collaboration avec les TAAF et les armements, le MNHN mené par Guy DUHAMEL jette les bases d’un programme d’observation scientifique d’envergure qui permettra d’obtenir des données statistiques et biologiques fiables, d’élaborer des protocoles scientifiques permettant d’évaluer la ressource, de proposer des mesures de gestion durable et de réduire l’impact de la pêche sur l’environnement marin.
La dernière campagne exploratoire date de 2017 avec le programme POKER pour l’évaluation de la ressource au large de Kerguelen. La SAPMER est bien entendu de la partie en mettant à disposition l’AUSTRAL et une partie de son équipage.
Vent debout contre la pêche illégale
En 1996, alors que la pêcherie légine est en plein essor, le professeur DUHAMEL tire la sonnette d’alarme : la ressource est sérieusement menacée par des actions de pêche illégale. Sa voix est entendue par l’Etat qui va mettre en place un dispositif répressif unique et permettre une éradication de la piraterie sur la légine, espèce fragile. En 2004, ces pratiques de pêche hors-la-loi seront éradiquées.
Le professeur Guy DUHAMEL laisse un héritage professionnel hors du commun, l’équipe qu’il a formé est prête à prendre le relais au côté des TAAF et des armements.
Guy DUHAMEL s’est vu remettre à titre symbolique de la part des équipes de SAPMER un pavillon Réunionnais ayant voyagé au large des iles Saint-Paul et Amsterdam.
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Peu de nouvelle de Sapmer en ce moment dont l'actionnaire principal réunionnais est fort occupé à trouver des solutions pour sortir Bourbon Corporation de l'ornière financière dans laquelle il se trouve.
On notera une actualité d'Août dernier peu relayée en peine période de vacances et montrant des désaccords avec le personnel des navires.
Sapmer bloqué par une grève des marins
L’armement Sapmer était toujours paralysé, à La Réunion, le jeudi 22 août, par le mouvement de grève de ses marins français.
(suite au lien indiqué)
Article publié le 22/08/2019 14:35 | Mis à jour le 03/09/2019 21:59
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Rapport Anuel 2018 (PDF)
https://www.sapmer.fr/wp-content/uploads/2015/12/SAPMER-Rapport-financier-annuel-2018-1.pdf
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Extrait du rapport annuel 2018 : "TEXTE DES RÉSOLUTIONS "
À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
PREMIÈRE RÉSOLUTION Comptes sociaux
L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ainsi que des rapports de gestion du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, approuve les comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2018 lesquels font apparaître un bénéfice de 12 932 447,29 €. Elle approuve également les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports. En conséquence, elle donne aux administrateurs quitus entier et sans réserve de l’exécution de leur mandat pour ledit exercice. L’Assemblée Générale prend acte que les comptes de l’exercice écoulé ne prennent pas en charge de dépenses non déductibles du résultat fiscal, visées à l’article 39-4 du Code général des impôts.
DEUXIÈME RÉSOLUTION Affectation du résultat
L’Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d’Administration, décide, d’affecter le résultat bénéficiaire de l’exercice qui s’élève à 12 932 447,29 € de la façon suivante :
TROISIÈME RÉSOLUTION Dividendes
L’Assemblée Générale, sur proposition du Conseil d’Administration, prend acte qu’aucun dividende n’est distribué au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2018.
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Face au manque de marins, les métiers de la pêche soignent leur image
Actualité AFP publiée le 23/05/19 | 11:57
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Comment recruter 1.200 à 2.000 marins en cinq ans ? Les besoins de main d’œuvre dans les métiers de la pêche se heurtent à la désaffection des jeunes pour ce secteur, qui déploie pourtant formations attractives et campagne de promotion pour séduire.
"Depuis tout petit j’adore la pêche, j’ai plusieurs oncles marins pêcheurs, ça m’a donné envie de faire ce métier", raconte Pierre Rousselot, 16 ans, qui a intégré l’école des pêches des Sables d'Olonne et de l'île d'Yeu (Vendée) en septembre pour préparer un CAP "matelot".
Dans la salle de classe qui surplombe le port de plaisance, il est pourtant le seul élève attablé, son unique camarade ayant rapidement abandonné après la rentrée. Sur neuf élèves en formation, seulement trois ont passé leur diplôme en juin dernier, après deux ans d'apprentissage.
"C’est un peu compliqué, il faut vite prendre le pli, mais ça me plaît", lance l'apprenti qui part en mer à la journée. Mais d'autres matelots peuvent passer jusqu’à 40 jours sur un bateau: face à des conditions de travail atypiques et difficiles surtout en période hivernale, certains jettent l'éponge.
Ils abandonnent "parce qu’ils se sont trompés de voie ou que c’est compliqué pour eux d’être loin de leurs familles et de leurs amis lorsqu’ils passent plusieurs jours en mer", explique Jacky Couthouis, le directeur de l’école, précisant que "certains sont malades dès le début" ou "ne s’entendent pas avec l’équipage et n’ont pas la motivation de chercher un nouveau patron".
Les conditions de travail ont pourtant évolué. "Les pêcheurs ne passent pas beaucoup plus de 200 à 220 jours en mer dans l’année", ce qui leur laisse près de 150 jours à terre, précise M. Couthouis. La flotte vieillissante est progressivement remplacée par des bateaux plus modernes, confortables et sécurisés. Et le salaire, très attractif, dépasse souvent deux fois le Smic, selon l'établissement.
Ces gages ne suffisent pas à redorer l'image d'une filière abîmée par la crise du gazole, selon le directeur. "Jusque dans les années 80-90, il y avait du monde dans les écoles mais avec la crise les effectifs ont commencé à chuter. Aujourd’hui, on paye les pots cassés", déplore-t-il.
- Pas besoin d'être "né dedans" -
Pour susciter des vocations, cette école des pêches ouvre ses portes, communique sur les mesures de sécurité inculquées aux marins, propose avec Pôle emploi une formation rémunérée avant l’embauche et a instauré des formations courtes pour adultes. "Ça m’a toujours attiré, ce n’est pas un travail salarié et j’ai de la famille qui a un bateau en Bretagne", confie Allan Copy, trentenaire et ancien pompier en région parisienne, qui passe actuellement son certificat "matelot pont".
"Sur les cinq prochaines années, on a besoin d'environ 1.500 à 2.000 marins, du matelot au patron de pêche", d'autant que de nombreux chefs d'entreprises vont également partir à la retraite, souligne le comité national des pêches.
Plus de 1.000 patrons de pêche devraient ainsi quitter le métier dans les cinq ans qui viennent, selon cette source qui a recensé en 2017 quelque 15.000 marins pêcheurs équivalent temps plein et environ 5.000 chefs d’entreprise à la pêche.
De son côté, le comité national des pêches a lancé en mars une campagne de promotion qui s'intitule "Lignes d'horizon", présentée sous forme d'un documentaire en trois séquences, accessible sur un site internet dédié. "L'idée principale, c'est de s'adresser aux jeunes et à leur familles, pas forcément issus du littoral, et de leur expliquer que le métier de marin-pêcheur, il ne faut pas forcément être né dedans, mais que c'est ouvert à tout le monde", précise le comité.
Encore trop récente pour voir si elle porte ces fruits, cette campagne sert surtout de support de présentation aux professionnels dans les forums d'emploi, comme celui qui sera installé dans la prochaine exposition "La Mer XXL", du 29 juin au 10 juillet à Nantes. Transport maritime, pêche, construction navale, énergies renouvelables, aquaculture... L'événement dédié aux océans consacrera une large place aux différentes facettes de ces métiers qui recrutent.
© 2019 AFP
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