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Re:Krack



fipuaa fipuaa
10/02/2018 22:30:32
0

C'est tout le problème oui, il y a longtemps que la bourse s'est déconnectée des réalités. Kerviel est l'arbre qui cache la forêt!
  
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CRI74 CRI74
10/02/2018 22:24:04
0
C'est bien le problème , le jeu !
Celui qui vient de faire des dégâts en une semaine s'agissant de mouvements uniquement techniques ( Cf gérants internationaux et français + Investir + Abc arbitrages )
C'est beau l'AT qui aveugle , technique sans aucune analyse plutôt !!!!!
  
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fipuaa fipuaa
10/02/2018 22:17:44
0
qu'importe les commentaires leur orientations et leur teneurs passionnées ou pas seul le marché aura raison et écrasera celui qui sera à contre sens ! Chacun a le droit de jouer !
  
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CRI74 CRI74
10/02/2018 22:07:33
0
J'ai vraiment peur surtout quand je regarde le métal de la peur , l'OR .
Dans le palmarès des plus mauvaises performances 2018 , devinez quoi ? Les fonds OR
ça témoigne de la peur des krachs , hein !
  
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CRI74 CRI74
10/02/2018 22:01:07
1
Moutons de Panurge égarés , déjà !
  
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fipuaa fipuaa
10/02/2018 21:51:58
0
pas folle la guêpe!
  
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TRADMEN TRADMEN
10/02/2018 20:56:15
3
Jacques de Larosière était l'invité vedette d'un petit déjeuner organisé le 8 février par le consultant TNP sur le thème " La régulation financière évitera-t-elle une nouvelle crise ?" Le jour même, le Dow Jones perdait plus de quatre points, réplique de la première chute en début de semaine. Challenges a profité de cette manifestation devant 200 responsables de banques et de société d'assurance pour demander au vieux sage, auteur de deux livres (Cinquante ans de crises financières, et Les lames de fonds se rapprochent) son sentiment sur la semaine que viennent de vivre les marchés boursiers.


Les soubresauts boursiers de cette semaine sont-ils annonciateurs d'une nouvelle crise ?


Je me garderai bien de le dire, mais une prochaine crise viendra probablement du point d'exubérance maximale d'une bulle (obligataire, actions, immobilière…). L'histoire se répète et pour analyser le déroulement des crises, j'ai l'habitude de rappeler les travaux de Hyman Minsky, cet économiste du siècle dernier et grand théoricien des crises qui a établi une grille permettant de comprendre leur déroulement.


Alors que dit cette fameuse grille de Minski ?


Elles divisent le rythme des crises entre quatre périodes. La première, plutôt bénéfique, porte sur le déploiement de prêts aux investisseurs pour développer l'économie. La 2e période, qui devient spéculative, est marquée par les prêts qui vont au-delà de ce qui est prudentiellement considéré comme sûr. La 3ème période voit apparaître les doutes des investisseurs qui commencent à vendre, souhaitant prendre leurs bénéfices. La 4ème période est déclenchée par un effet moutonnier, les investisseurs vendant pour récupérer ce qu'ils peuvent au plus vite, entraînant un moment de panique.


Va-t-on vers l'arrivée, d'une " lame de fonds ", pour reprendre le titre de votre dernier livre ?


Je dirais que nous sommes dans la phase d'exubérance et que, me référant toujours à Minsky, nous entrons probablement dans la 3ème période. Et donc que les phénomènes de prises de bénéfices vont s'accentuer.



  
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gars d'ain gars d'ain
10/02/2018 19:54:34
1

8 risques majeurs pour l’économie et les marchés en 2018
https://www.capital.fr/entreprises-marches/8-risques-majeurs-pour-leconomie-et-les-marches-en-2018-1271158


Tout est consensus
“Très peu de points de vue - y compris les nôtres - divergent du consensus (encore majoritairement optimiste pour les actions, en dépit du récent krach éclair, NDLR)”, note Esty Dwek Roditi. Or, il n’est pas rare qu’un consensus trop bien partagé soit pris à contre-pied…


1. En 2018, les investisseurs devraient rester sur leurs gardes…
Euphoriques depuis très (trop ?) longtemps, les investisseurs en actions de la planète ont été dernièrement échaudés par le flash krach (krach éclair) de ce début février. Si, néanmoins, les raisons de rester optimistes ne manquent pas (reprise économique mondiale synchronisée, réduction du taux d’impôt sur les sociétés aux Etats-Unis comme en France, solide dynamique des bénéfices…), les épargnants feraient mieux d’ouvrir l’oeil. En effet plusieurs risques majeurs ne doivent pas être occultés pour 2018, souligne Esty Dwek Roditi, spécialiste investissements chez le géant de la gestion d’actifs Natixis Investment Managers. D’autant que celui d’un réveil de la volatilité, à partir de niveaux historiquement bas, vient de se concrétiser... Tour d’horizon dans ce diaporama, rédigé le 9 février 2018.


2. La croissance pourrait vaciller
La conviction que l’économie mondiale va continuer de croître à un rythme soutenu constitue le principal moteur du rally - en particulier sur les actions. “Que se passera-t-il quand les perspectives de croissance se dégraderont, ou si l’une des principales régions économiques de la planète commence à vaciller ?”, s’inquiète Esty Dwek Roditi.


3. Les Banques centrales pourraient durcir leur politique monétaire plus vite que prévu
Les intervenants savent déjà qu’un retrait simultané - ou presque - des soutiens apportés jusqu'ici par les principales banques centrales est un scénario tout à fait envisageable. En revanche, “ils pourraient s’émouvoir d’un durcissement plus tôt que prévu de leur politique monétaire. Et si la Banque centrale européenne met fin à son quantitative easing (rachats d’obligations massifs, NDLR) avant septembre, le marché des obligations pourrait connaître des turbulences, y compris le segment des obligations européennes à haut rendement (la catégorie des émetteurs spéculatifs, pour lesquels le remboursement des sommes prêtés est un peu plus incertain, NDLR)”, avertit l’expert.


4. Des actions et des obligations onéreuses
A l’heure actuelle, aucune classe d’actifs - ni les actions, ni les obligations - ne sont bon marché. Or, “les valorisations tendues pourraient commencer à affecter le sentiment des investisseurs - surtout si la croissance économique devait donner des signes de faiblesse”, soulignait déjà mi-janvier Esty Dwek Roditi. La conjoncture favorable continue à alimenter la solide dynamique des bénéfices des sociétés cotées. “Comme la croissance des profits est au rendez-vous, les investisseurs ne s’inquiètent pas des hauts niveaux de valorisation atteints par les actions, mais si le soutien apporté par la croissance économique devait se fendiller, leur optimisme aurait du plomb dans l’aile”, s’inquiète Esty Dwek Roditi.


5. Gare à un éventuel redressement du dollar
Natixis Investment Managers table sur un redressement progressif de l’inflation aux Etats-Unis, jusqu’à 2%. Pour autant, “si ce scénario devait se concrétiser plus rapidement que prévu ou si l’inflation devait monter au-delà, le dollar pourrait s’apprécier (car en théorie, une inflation plus forte rime avec taux d’intérêt plus élevés. Or, une devise mieux rémunérée est plus attractive, NDLR)”, juge l’expert. Avec, à la clé, un risque pour certains pays émergents se finançant pour une large part en dollars.


6. Le populisme pourrait revenir sur le devant de la scène
Alors que les résultats des élections des différents pays d’Europe ont globalement été ‘favorables’ en 2017, “le populisme n’a pour autant pas disparu”, avertit Esty Dwek Roditi. “Le vote italien approche désormais à grands pas, sans parler des élections présidentielles mexicaines et d’autres scrutins”... Même si Marine Le Pen a disparu des radars, la vague populiste peut encore faire trébucher les marchés, juge-t-il.


7. Attention aux tensions géopolitiques
Les tensions géopolitiques, assez vives en 2017, devraient le rester cette année. “Corée du Nord, guerres commerciales, enjeu du plafond de la dette aux Etats-Unis, Brexit, Donald Trump… Des turbulences ne sont pas exclues”, met en garde l’expert.


8. La révolution technologique pourrait décevoir
Alors que les géants de la haute technologie ont globalement signé des comptes 2017 impressionnants, “ils pourraient ne plus être considérés comme des acteurs créateurs de valeur et de disruption (capacité à révolutionner un marché, en changeant la donne grâce à une innovation de rupture : un nouveau produit, service ou solution, NDLR) positive”, s’inquiète Esty Dwek Roditi. Jusqu’ici, les FAANGs - Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google (groupe Alphabet) - ont été “jugés comme favorables pour les consommateurs, mais si cela devait changer, les marchés d’actions pourraient être affectés”, met-il en garde



  
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gars d'ain gars d'ain
10/02/2018 19:28:57
0
Bon papier ! et c'est plutot bien écrit...


: )
  
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TRADMEN TRADMEN
10/02/2018 17:21:12
4
s élites dirigeantes du monde plongent leur regard dans l’abîme
Ce que vous ignorez peut-être sur la guerre économique
Le secret malsain derrière la récente chute des indices boursiers
Depuis quelques jours, les indices boursiers américains semblent subir de plein fouet une correction comme ils en ont rarement reçu, suivi de près par les places de marché européennes, et en particulier la Bourse de Paris. Certains analystes s’attendaient depuis un moment déjà à un évènement de ce genre, tant l’année 2017 fut marquée par une insolente bonne santé des marchés financiers, en dépit de résultats factuels pas aussi extraordinaires qu’on voudrait le croire.


Il fallait bien que l’excès de hausse soit rééquilibré à un moment donné. Et ce que les éditorialistes ainsi que les gérants de portefeuilles d’actions appellent aujourd’hui pudiquement une “consolidation” s’apparente en réalité à un mini-krach boursier qui a déjà fait perdre entre 5 et 10% aux principaux indices en quelques jours, parfois même en quelques heures !
Une bonne nouvelle à l’origine du mini-krach boursier


Or, cette secousse n’a pas simplement ébranlé les certitudes des gestionnaires de fonds, leur faisant perdre au passage un peu de leur superbe. Elle a également contribué à faire apparaître des choses moins glorieuses qui sont susceptibles d’entamer durablement la confiance des petits investisseurs (et notamment des particuliers) envers la Bourse, une confiance qui avait mis tant de temps à revenir après le krach des années 2000 et la crise financière de 2008.


En effet, aussi étrange que cela paraisse, la chute du Dow Jones (à l’origine de l’effondrement des autres indices dont le CAC40) est due à une bonne nouvelle : l’augmentation des salaires aux États-Unis. On pourrait croire que, justement, cette information aurait été de nature à rassurer les investisseurs en leur apportant une preuve supplémentaire de la bonne santé de l’économie américaine. Une bonne santé qui est directement tirée des bons résultats des entreprises cotées, lesquelles (re)commencent à dégager des marges substantielles au point de pouvoir partager les fruits de la croissance avec leur salariés. Mais en réalité, c’est précisément ce qui a effrayé les investisseurs.
Comment expliquer une telle débandade sur les marchés ?


Première cause de la défection des gros investisseurs sur les principales valeurs d’entreprises : leur appétit toujours plus grand pour des rendements de plus en plus faméliques, une rentabilité médiocre jusqu’ici qu’ils doivent en outre désormais partager avec de vulgaires salariés.


Inutile de pousser des cris d’orfraie, la réalité est bien celle-là : les actionnaires n’ont que faire de la politique sociale d’une entreprise. Ce qui les intéresse, c’est la rentabilité et seulement la rentabilité, dût-elle être à court terme. Ce n’est pas pour rien qu’on voit fleurir un peu partout des vagues de licenciements massifs dans des entreprises qui dégagent pourtant des résultats largement positifs. Il faut “nourrir” les actionnaires, et tant pis s’il y a de la casse sociale, les entreprises sont là pour faire du profit, pas pour faire de l’humanitaire.
Des entreprises plus ou moins contraintes par la politique


Mais avec la récente venue au pouvoir de chefs d’État au discours de plus en plus démagogique (qui a dit populiste ?), aussi bien aux États-Unis qu’en France, il devient désormais impossible pour une entreprise d’aller à contre-courant des promesses électorales qui ont non seulement engagé les responsables politiques aujourd’hui en place, mais également les appareils productifs du pays, lesquels se retrouvent embarqués dans une marche forcée vers un nouveau progrès social.


Ainsi, aujourd’hui, les fruits de la croissance ne sauraient échapper aux salariés, ni d’une manière générale à la société civile par le biais d’actions (plus ou moins coûteuses) en faveur de l’environnement, de l’égalité des chances ou encore de l’éthique et de l’éco-responsabilité.


Mais en devenant ainsi acteurs d’un nouveau monde plus respectueux des individus comme de la planète, les industriels et les grosses entreprises privent leurs actionnaires d’une partie des dividendes qu’ils attendaient après des années de vaches maigres. Et ça, ces derniers ont du mal à l’accepter.


C’est pourquoi, tandis que les taux d’intérêt remontent en entraînant avec eux le marché obligataire, certains gros investisseurs décident parfois de revendre leurs positions sur les valeurs qu’ils soutenaient massivement jusque là pour se replacer tantôt sur d’autres entreprises moins férues de “fair trade“, tantôt sur des marchés différents comme celui des matières premières, de l’immobilier ou même des obligations.


Néanmoins, cette tendance reste minoritaire. Ou tout au moins, ce n’est pas le refus du partage des fruits de la croissance qui a le plus fait fuir les investisseurs. C’est surtout les conséquences de ce partage qui les a effrayés.
L’endettement des entreprises au cœur du krach de ce début d’année


En effet, il y a une seconde raison à la baisse brutale des marchés alors que le contexte semble plutôt bon. Aujourd’hui, si les entreprises américaines peuvent se permettre d’augmenter les salaires, c’est que le marché de l’emploi aux États-Unis se porte plutôt bien. La création d’emplois augmente depuis plusieurs années, les investissements aussi, et tout cela grâce à la manne financière déversée depuis autant de temps par les banquiers centraux.


C’est également valable en France, dans une moindre mesure toutefois, mais on n’en est pas encore arrivés au point où les entreprises se sentent suffisamment en sécurité pour augmenter les salaires. Ni même pour embaucher massivement, d’ailleurs.


Bref, avec l’argent pas cher (voire gratuit) qui a inondé l’économie depuis quelques années, la plupart des entreprises n’ont eu aucun mal à s’endetter. Beaucoup. Trop. Et aujourd’hui, alors que les taux d’intérêts remontent et que les banques centrales ont décidé de fermer progressivement la trappe à billets, il devient plus compliqué d’emprunter à tout-va. Mais ce n’est pas bien grave car l’endettement massif accumulé jusque là a permis aux entreprises de dégager enfin des profits, lesquels sont appelés naturellement à les désendetter.
Incertitude quant à la capacité des entreprises à rembourser leurs dettes


Sauf que les entreprises ont préféré utiliser une partie de cet argent pour autre chose (les augmentations de salaires notamment), rendant du même coup beaucoup plus aléatoire la perspective d’un désendettement rapide.


Et c’est là que les investisseurs ont commencé à prendre peur. Financer une économie qui s’appuie provisoirement sur le crédit, passe encore, à condition que cela permette une croissance rapide et suffisante des entreprises qui pourront alors gagner de l’argent, se désendetter et conserver toute les nouvelles capacités de production ainsi que la rentabilité acquises grâce au crédit justement.


Mais si les fruits de la croissance se voient détournés de leur utilisation prévue, alors ça ne va plus et les investisseurs peuvent commencer à douter de la capacité des entreprises à rembourser leurs dettes avant un prochain et inévitable retournement de tendance financière qui semble déjà s’annoncer.
Une réaction en chaîne liée à la perte de confiance


La réaction en chaîne est alors engagée. Moins confiants, quelques investisseurs commencent à se désengager, entraînant les cours à la baisse, ce qui amplifie et généralise le sentiment de défiance, le diffusant à l’ensemble des marchés à mesure que les actionnaires revendent leurs positions de plus en plus rapidement.


Bientôt, la machine s’emballe et les marchés s’effondrent. Des dizaines de milliards de dollars changent de mains en quelques heures, parfois en quelques minutes seulement. La volatilité explose et l’offre massive tire continuellement les valeurs à la baisse.


Même schéma en France et dans les autres pays majeurs qui voient à leur tour leurs indices majeurs plonger de plusieurs centaines de points en quelques heures à peine. Les gains de plusieurs mois sont effacés en moins d’une journée et même si de nombreux garde-fous se déclenchent pour freiner la chute, tout le monde sait que ce n’est qu’une simple respiration et que les jours à venir vont sans doute apporter leur lot de nouvelles baisses.


Certes, à la base, tout est parti d’une bonne nouvelle. Mais comme cette bonne nouvelle est née d’une pratique particulièrement contestable et risquée (l’endettement massif par le jeu d’une politique monétaire plus qu’accommodante), il était fatal qu’un jour ou l’autre l’économie mondiale se voie présenter la facture. Et celle-ci risque de s’avérer particulièrement salée…

  
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