Pour s'entrainer pour l'UTMB, reste une solution efficace : postuler comme facteur à Mafate.
Le précédent quand j'y avais été a pris sa retraite et avait eu les honneurs d'un reportage aussi.
Le nouveau pète la forme ! Et il a en dotation 3 paires de baskets neuves par an !
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C'est surtout les ménisques ( internes / externes) qui ramassent en compression, absorption des chocs : ils jouent le rôle de silentbloc.
J'ai des semelles ortho depuis près de 10 ans, j'ai pas voulu me faire opérer pour les ménisques internes fissurés, les petits morceaux et finalement contrairement aux avis médicaux, ça va bien et surtout je refais du badminton, et de la randonnée sans problème…
Et faut faire gaffe aux torsions : jamais rien du grave à ce niveau en randonnée et course à pied. Le plus important reste la chaussure et le laçage est aussi important. Comme en conduite, faut pouvoir compter sur ses pneus en toute situation.
Dans ce genre de pratique tout comme en randonnée, on peut être tenter de laisser vagabonder son esprit en roue libre et au final, ne pas être attentif aux pièges du sentier.
ça m'est arrivé 2 fois et toujours en descente : une fois en randonnée sur l'ile de Madère en 2005, j'ai trébuché et j'ai versé tout du long avec le sac chargé sur le coté versant du sentier et heureusement c'était pas très pentu ; parce que le sac, ça embarque vite dans la chute, mais ça peut aussi caler pour éviter le roulé/boulé. Heureusement que j'étais pas sur une levada à ce moment là car ça aurait pu mal finir.
Une fois en Drôme vers le massif des 3 becs (super beau !), sur un sentier peu marqué avec une belle pente, j'ai glissé les 2 pieds sur de l'herbe sèche de fin d'été et je suis tombé sur le coccys sur une pierre pointue : avec le poids du sac, ça m'a bien tassé sur la pierre et ça fait pas du bien, ça fait partie des vieilles douleurs qui refont surface de temps en temps en vieillissant…
Au final, vu le nombre de km parcourus au final depuis 35 ans et aussi le jogging pratiqué à une époque, c'est finalement assez peu comme chutes importantes. En revanche, le Badminton, c'est exigeant pour les articulations, mais j'ai appris à plus aller chercher les volants acrobatiques pour me venger au service sinon, j'étais obligé de resté arrêté plusieurs semaines !
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merci @dubaisan. C'est certain que c'est exigeant et que le corps souffre, surtout les descentes en fait, en courant les chocs sont assez rudes à encaisser. Bon ça durera pas éternellement (20 ans de moins que toi), faut profiter des bonnes années car ça commence à tirer un peu 
Il y a par d'ailleurs un énorme contingent d'asiatiques, chinois en tête sur l'UTMB !
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En tous cas, sincères félicitations Rodolphe, car pour y participer, il faut parait-il d’abord passer par des courses qualificatives et obtenir un nombre de points minimum. L'UTMB est un ultra très sélectif et classé parmi les 3 plus difficiles au monde !!!
Bravo aussi à tous ceux qui réalisent de telles randonnées ultra difficiles sportivement parlant.
Mon gendre et sa mère ont été des familiers de la Sainté-Lyon...
Personnellement je n'ai fait que des rando de "loisir", pas de compétition, mais parfois difficiles comme (ma dernière) en 2019, au Tibet: départ à 1200m jusqu à un peu plus de 6000m.... Quels paysages !!! Maintenant, c'est fini: à 72 ans et avec quelques récents soucis de santé côté genoux, je crois que c'est définitivement plié!
Basta, mon coeur vous accompagnera!
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Bravo les gars
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Excellent Gars d'1, ça m'a remémoré beaucoup de souvenirs, la Réunion est magnifique mais physiquement elle se mérite !
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Je viens de reprendre mon Topoguide dans les étagères !
Je viens de me replonger dans ces merveilleux souvenirs…
j'ai fait les cirques de Réunion en semi-autonomie avec un sac de 20 kg (Rechange, vêtements chauds, bouffe, fruits secs, réchaud, gaz et cartouches, gamelle alu, nécessaire de toilette, sac de couchage, gourdes alu, corde de secours 10 m pour les passages difficiles, le topguide, les cartes IGN 25000m, l'appareil photo argentique avec l'objectif et les peloches kodak 36 poses ) en 1997.
A l'époque, certains sentiers étaient limites et pas sécurisés comme on peut le voir de temps à autre, donc il était vivement conseillé d'emporter une corde de secours.
15 jours de superbe randonnée + 1 semaine de visite (tour de l'île en voiture de loc et logement chez l'habitant à la nuité)
Moyenne autour de +950 et -950 m par jour chargé. Le matériel de l'époque était bien plus lourd, et y'avait quasi pas de ravaillement possible dans le cirque de Mafate (Un peu de 600 habitants à l'époque).
On prenait le repas du soir dans les refuges gérés par l'ONF à l'époque. On s'était fait l'itinéraire tout seul et on avait réservé les refuges par courrier postal depuis la métropole.
Aucun problème de ravitaillement d'eau suffisait de récolter l'eau des cascades et pas besoin de pastille pour la désinfecter. Toilette et trempette en rivière avec l'eau des torrents parfois un peu frais !
Bref, un vrai parfum d'aventure… Et pour être certain d'être tranquille dans les refuges, on a démarré un mercredi de Saint Denis et donc quasi personne en semaine car les tour-opérateurs avec guide font du samedi au samedi…
L'Itinéraire
Départ de Saint Denis avec +3 ananas Victoria dans le sac acheté en montant (Départ Altitude 50 m)
• Le Brûlé
• Refuge de la plaine des Chicots (1830 m) : coupe de bois de tamarin à la hache, pour le feu de la nuit. Bien réchauffé du coup ! surtout après avoir bu le punch citron du refuge ! Helico "biscotte" pas arrivé donc, pas de pain au refuge…
• La Roche Ecrite : c'était gelé au petit matin -2°c.
• Dos d'âne : superbes beignets de fleur de capucine !
• La passerelle de la grande ravine
• Ilet à Bourse : inoubliable ! la cabane du refuge était tapissé avec les pages soutiens gorges et culottes du catalogue de la Redoute ! Des fruits de la passion mûri sur l'arbre !
• Grand Place
• La roche ancrée
• le sentier vertigneux du Cap Noir ( étroit, sinueux par endroit, avec des passerelles d'échafaudages car éboulé et une main courante : il fallait passer avec le sac en se mettant le ventre contre la paroie et assurer les pas (60 mètres de vide à pic !).
• Rivière des galets
• Rocheplate ; croisé un type en claquette avec une bonbonne de gaz (les grosses bleues), il venait Cilaos par le col du Taïbit.
• Redescente sur "Rivière des galets"
• Marla
• Plateau de kerval, un air de savane africaine en haute montagne avec un champs d'arums blancs fleuri entièrement.
• Col du Taïbit (2082 m) : croisé un type en claquette nu-pieds qui portait une machine à laver dans son dos
• Descente sur Cilaos (1210 m) : couché au couvent les bonnes sœurs ! un super moment sympathique ! Super Carry de chèvre chez une mamie créole de plus de 80 ans qui accueillait les gens pour manger afin de se faire de l'argent car quasi pas de retraite…
• Gite de la caverne Dufour : +1200 m de dénivellé avalés chargé en 2 h 15. Un vrai capharnaüm, ce gite, trop de monde car archi complet, toilettes saturées, 5 Couchettes de hauts et vu des gens puants dont un guide avec un groupe qui avait viré nos affaires des couchettes, ça s'est mal fini et on a finalement retrouvé nos couchettes pour la courte nuit.
• Piton des Neiges (3069 m) : ascension de nuit à la frontale (avec des grosses piles rectangulaires ! ) pour le levé du soleil
• Cap Anglais : passage par un sentier argileux raviné, creusé avec des racines de tamarin à enjamber entre 40 et 60 cm de hauteur, un vrai parcours du combattant avec le sac et sans vue
• Gite de Belouve : Grosse cueillette de goyaviers sauvages et de bibaces ! C'était bien bon !
• Descente sur Hell-bourg et visite
(Transfert en bus + loc voiture)
Chutes de Takamaka.
Coulée nouvelle de Sainte Rose au sud-est .
gite du volcan / Piton de fournaise (2600 mètres env.) / Pas de Bellecombe et traversée jusqu'aux fumerolles du cratère Dolomieu.
Le mieux est quand même que j'avais ramené environ 2 kg de bibaces dont une partie donnée par Soeur Angélique (bonne sœur du couvent de Cilaos avec qui j'avais longuement parlé jardin ) et l'autre cueillie. Les bibaces soigneusement emballées ont voyagé dans mon sec à dos pour finir en confiture une fois de retour à Paris avec la vanille bourbon acheté leur de la visite de la maison de la vanille.
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C'est chouette la Sainté-Lyon mais c'est pas tout à fait de la montagne
L'UTMB c'est 171 km avec 10 000 de d+, 3 pays traversés et des passages à plus de 2500m, avec probablement à mon niveau, deux nuits dehors...
J'avais fait la Diagonale des Fous en 2022, c'est le même style mais sur l'Ile de la Réunion, ça avait été hardcore ! Allez on va dire que ce sera mon jubilé
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Félicitation, mais c'est costaud .
En général, les gens qui la font par ici aiment bien aussi la "Lyon / Saint-Etienne" de nuit à la frontale !
Raid O'bivouak
Chez nous, on aime bien ce truc là qu'on peut même faire en famille , avec les copains ou en étant plus vieux (çà commence à être mon cas, maintenant…).
Première participation en 1995 quand c'était alors le "Raid IGN Francital", devenu plus tard "IGN Lafuma" puis "O'bivouack"
Pas terminé le premier car on n'avait jamais fait d'orientation boussole et on s'était perdu par rapport aux recherches de balises : on pensait se débrouiller qu'avec la carte… sans les azimuts.
On a fait les éditions Super Lioran, le parc du pilat, Le vercors, les monts du beaujolais, Séderon, les Bauges, Parc des monts d'Ardèche, les plans d'Hotonnes…
L'organisation a été reprise par O'biwack, mais ça reste sympa.
C'est toujours à Pentecote sur 2 jours.
Et le bivouac le soir en pleine nature est monstreux, à la grand époque : y'a plus de 2700 participants et donc des tentes à la pelle !
Avant les cabines plastiques et autres toilettes sèches, une pelleteuse creusait une tranchée pour les toilettes en bâches plastiques pour le bivouak…
Une fois au Crêt de la Perdrix (42), départ sous la neige qui tombait dru pour Pentecôte...
Un souvenir de petit matin de Pentecôte à -7°c en sortie de tente.
Le réveil au cor de chasse à 5 heures du matin pour départ à 6 h le second jour qui défile entre les tentes.
Et à chaque fois, la surprise du sac pour le repas du soir : genre un 1kg de cerise, des liqueurs maison (faut bien se chauffer un peu), saucisson et quelques victuailles pendant que certains mangent de la purée mousseline à l'eau pour être "léger".
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On l'a toujours fait pour passer un bon moment sans viser de classement pour s'entrainer en randonnée, bien qu'une fois on soit arrivé "Second" à notre grande surprise le 2ème jour après un "azimut" d'enfer et dantesque à la boussole dans la forêt du massif des Bauges !
Une année en Champagne, les copains m'avaient même fêté mon anniversaire au bivouak du raid Champagne avec la bouteille de champagne, les flûtes, les biscuits d'apéro, un gâteau et les cadeaux dont un roman graphique CASTERMAN, tout tiré du sac !
Inoubliable !
On sera peut-être partants pour celui-là, on y réflechit…
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Bon et bien fin août 2024, vous aurez un Webmaster sur les chemins de Chamonix
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