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Pour résumer le Webinaire du 06/11/24
Cette pile à hydrogène, qui, selon Hopium, surpasse de 20 à 30 % les solutions actuelles en termes de compacité et de légèreté, représente une avancée majeure dans la décarbonation du transport lourd.
Hopium
Après un redressement judiciaire en 2023, la start-up française Hopium, spécialisée dans la technologie de pile à combustible hydrogène, s’affirme désormais comme un acteur clé de la décarbonation des transports lourds. En moins de 15 mois, l’entreprise a validé la performance de sa technologie et se prépare à attirer des investisseurs pour soutenir son développement.
L’entreprise française Hopium, spécialisée dans les technologies de pile à combustible hydrogène, se trouve à un tournant stratégique. Après un placement en redressement judiciaire en juillet 2023, la start-up a su faire preuve de résilience. En moins de 15 mois, elle a validé le potentiel de sa technologie et sa capacité à s’imposer sur le marché de la décarbonation des transports lourds.
Fondée par Olivier Lombard, ancien vainqueur des 24 Heures du Mans, Hopium a fait son entrée sur la scène de la mobilité durable avec une vision ambitieuse : offrir une alternative propre aux moteurs thermiques dans les transports lourds. L’entreprise avait initialement conçu une pile à hydrogène pour équiper un véhicule de sport, développé avec le designer Félix Godard. Cependant, face aux enjeux environnementaux et aux exigences de décarbonation, Hopium pivote pour se concentrer sur les applications industrielles, notamment les poids lourds, bus et engins de chantier.
Grâce à l’engagement de ses actionnaires historiques et de ses partenaires industriels, ainsi qu’au soutien d’un fonds d’investissement (Atlas Special Opportunities), Hopium a développé une pile à hydrogène « innovante, légère et compacte », dont la performance a été validée par des tests réussis cet été. En octobre 2024, l’entreprise a démontré sa technologie sur circuit, avec un prototype piloté par Olivier Lombard, devant un écosystème d’acteurs de la mobilité décarbonée et des investisseurs potentiels.
Cette pile à hydrogène, qui, selon Hopium, surpasse de 20 à 30 % les solutions actuelles en termes de compacité et de légèreté, représente une avancée majeure dans la décarbonation du transport lourd.
Un redressement judiciaire clé pour l’avenir de l’entreprise
Le redressement judiciaire d’Hopium, amorcé en 2023, pourrait se conclure favorablement d’ici à fin décembre 2024, avec un plan de redressement devant être soumis au vote des créanciers. Le tribunal de commerce de Paris, qui doit valider le projet, devra trancher sur les propositions d’investissement et de reprise. Les décisions prises dans les mois à venir seront déterminantes pour la pérennité de l’entreprise et l’avenir de ses innovations.
En janvier 2025, le tribunal se prononcera sur le plan présenté par la société, qui pourrait accueillir un nouvel investisseur ou partenaire industriel pour soutenir la prochaine phase de son développement.
Un acteur de la décarbonation du secteur des transports ?
À travers ses solutions de piles à hydrogène, Hopium ambitionne de contribuer à la décarbonation des transports lourds, secteur encore largement dépendant des combustibles fossiles. Sa technologie semble offrir des atouts pour répondre aux exigences de la transition énergétique, particulièrement dans le cadre du Plan France 2030, qui soutient les innovations en matière de mobilité durable.
En tout état de cause, Hopium semble continuer à susciter l’intérêt des investisseurs français et européens, soucieux de renforcer l’indépendance énergétique de l’Europe tout en soutenant l’industrie de la mobilité verte. La réussite de son redressement pourrait marquer une avancée de plus dans l’intégration de l’hydrogène dans les solutions de transport lourd.
À suivre : l’événement du 15 novembre
Le 15 novembre prochain, Hopium présentera ses avancées lors d’un événement privé dédié à son écosystème de partenaires, investisseurs potentiels et industriels. Ce sera l’occasion de découvrir les performances de la pile à hydrogène sur circuit et de prendre la mesure du potentiel de cette technologie pour la décarbonation du transport lourd.
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https://www.h2-mobile.fr/actus/pile-hydrogene-hopium-dernieres-avancees/
Le 15 Novembre essais privés de la Machina. On n' en sera un peu plus sur les capacités de celle-ci.
Des vidéos seront aussi disponibles prochainement.
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Hopium : une Deep Tech française et un acteur de référence pour la mobilité lourde
L’entreprise française a organisé un nouveau webinaire. L’occasion de faire le point sur les activités et de glisser quelques annonces.
Pendant plus d’une heure, le PDG de Hopium, Stéphane Rabatel, a dressé la trajectoire vers 2025 et au-delà. Il a indiqué au passage que Hopium vient de faire son entrée dans le classement BPIFrance et France Industrie des « Startups deeptech françaises actrices de la Décarbonation et de la Réindustrialisation » dans la catégorie « Nouveaux produits/Nouvelle mobilité ». L’information figurait bien dans le dernier communiqué, mais était passée un peu inaperçue.
Malgré des questions insistantes, Stéphane Rabatel a réaffirmé que Hopium tournait la page de l’automobile et que ce secteur ne deviendra pas un marché de masse, à court et moyen terme, en raison du choix fait par l’industrie de la batterie. La Machina a bien été utilisée pour les tests routiers, mais pour un roulage répondant en fait aux usages dans le… camion.
Le choix résolu de la mobilité lourde
L’entreprise se tourne clairement vers la mobilité lourde. Elle cible le camion, où la pile peut adresser un marché de masse, mais aussi le bus, le maritime (pour les bateaux de moins de 30 m) et l’aviation légère. « Notre principal concurrent c’est le Diesel », martèle le dirigeant qui entend bien devenir l’acteur de référence de la décarbonation de la mobilité lourde à l’horizon 2028-2030.
À ce stade, le carnet de commandes est ouvert pour les piles de 100 et 200 kW. Une première application est déjà annoncée dans le maritime avec K-Tech en 2025 pour un navire d’assistance de l’America’s Cup. Hopium est en discussions avec plusieurs clients potentiels. L’entreprise met en avant ses atouts dont la compacité, la légèreté (des progrès ont encore été faits dans ce domaine) et le prix. Hopium a conçu ses produits de façon modulaire afin de répondre aux principaux besoins, et en plaçant le curseur (durabilité, performances) de façon à rendre la technologie compétitive.
Des actionnaires non européens en approche
À travers ses derniers événements (le forum Hydrogen Business for Climate de Montbéliard et le salon Hydrogen Technology Expo Europe de Hambourg), l’entreprise a fait l’objet de nombreuses sollicitations. Elle a reçu par ailleurs plusieurs offres d’actionnariat durable, émanant de sociétés non européennes. Stéphane Rabatel espère qu’il en aura d’autres, provenant d’Europe et si possible de France. Il a souligné au passage que Hopium était une Deeptech française. En raison d’une fenêtre qui se referme en janvier, avec la procédure de redressement judiciaire, le PDG pourrait être amené à se tourner vers des investisseurs provenant de pays lointains, faute d’alternatives.
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La pile d'Hopium n'a pas vocation à être utilisé pour les voitures. Transport lourd ,Bateaux et aviation.
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Pas d'inquiétude pour l'Hydrogène...
https://fr.lhyfe.com/unite-de-production/lhyfe-le-cheylas-auvergne-rhone-alpes/
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Imaginez seulement que l'Etat subventionne la bêtise ...
Imaginez ...
Je précise, si ce n'est pas clair pour tout le monde, que c'est du second degré.
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Oui, en effet, ça pourrait être la Testla française mais il faudrait une aide de l'Etat et le développement rapide d'un réseau de distribution d'hydrogène comme en Allemagne. Mais la France a ses priorités: subventionner la fraude sociale, aider Zelenski, etc...
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