Carrefour visé par Whitelight Capital

Ce qui dit Kévin ROMANTEAU (aka " Whitelight Capital")

C'est publié en anglais pour une boite qui est en France et qui attaque la gestion d'une boite française… y'en a qui n'ont pas vraiment d'amour propre surtout qu'il n'est offert une traduction du propos…

Voilà, je l'ai traduit : bof… C'est pas ça devrait bien avancer certains problèmes à régler, je pense…

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#Stock 13 : Carrefour - Glaçon fondant

https://whitelightcapital.substack.com/p/stock-13-carrefour-melting-ice-cube

NB : voir au lien les tableaux chiffrés

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L'Association des Franchisés de Carrefour (AFC) a publié ce matin un communiqué de presse concernant le lancement de sa centrale d'achat interne. Alors que j'ai longtemps pensé que Carrefour était structurellement incapable de soutenir sa marge avec des centrales non compétitives, cette nouvelle est alarmante à plusieurs égards et indique que les perspectives financières de Carrefour vont se détériorer rapidement.

En France, Carrefour compte 6 468 magasins dont 100 hypermarchés franchisés, plus de 800 supermarchés franchisés et la totalité des magasins Proximité (4 784 magasins), Cash and Carry (Promocash, 153 magasins) et soft discount (SUPECO). Cela représente 5 870 magasins franchisés sur 6 468.

Sur le plan juridique, Carrefour impose aux franchisés un taux de fidélisation contractuel de [70-75%] pour leurs achats auprès du groupe, avec une pénalité de [5% du chiffre d'affaires] en cas de non-respect.

Selon l'ancien directeur du contentieux, Carrefour n'a à ce jour jamais mis en œuvre la clause pénale prévoyant 5 % du chiffre d'affaires si un franchisé ne respecte pas le taux d'approvisionnement minimum.

Dans une affaire récente, le cabinet parisien Wilhelm rappelle que Carrefour a stipulé à l'article 2.2 de son contrat d'approvisionnement que « le taux de fidélisation est fixé à 45% ou 55% ».

#1. Centrale d'achat alternative

Selon le communiqué de presse de l'AFC, le Projet X permet aux franchisés de s'approvisionner auprès d'un partenaire stratégique nouvellement identifié, leur offrant ainsi une alternative compétitive. La barrière juridique qui protégeait auparavant Carrefour est ainsi levée, ce qui ouvre la voie à un changement significatif dans les achats des franchisés en ciblant :

4 900 magasins Proximité et Cash and Carry

1 000 Carrefour Market (puissance d'achat entre 10 et 40 millions d'euros d'achats)

Actuellement, l'AFC ne compte que 260 magasins et, selon des sources internes, l'association est confiante d'atteindre 500 magasins pour l'année scolaire 25. Selon l'AFC, sur la base de 260 magasins, ~200 millions d'euros d'achats pourraient être effectués par le biais de leur plateforme interne.

A notre avis, ce chiffre est prudent en raison du soutien récent du procureur général et de l'administration française, en particulier le ministère de l'économie, pour une action en justice, ce qui renforce la crédibilité de leur approche et l'impact politique de cette crise. Nous avons pris comme hypothèse de base 2 000 magasins en 27 et comme hypothèse la plus pessimiste 4 000 magasins pour l'année 27. (coût si Carrefour renégocie le contrat - voir Annexe 1 Analyse Garnier de Bryan)

#2. Perte de volume - Vent contraire structurel sur la marge

La baisse du volume global des achats déséquilibre le système logistique du groupe, avec des conséquences importantes sur les centres de distribution et les flux d'approvisionnement. Une réduction des commandes risque d'entraîner une désoptimisation des coûts logistiques et des fermetures potentielles de plateformes. La perte de volume et l'impact sur la chaîne d'approvisionnement pèseront sur la marge, déjà très élevée par rapport à ses pairs.

Grâce à cette centrale, Carrefour génère une marge relutive d'environ [18-20%] via l'entité appelée Carrefour Fournisseurs France (CFF). Cette marge est basée sur la rémunération supplémentaire reçue des fournisseurs, qui est fonction du volume d'achat global du groupe. Selon notre estimation, l'évitement d'achats représenterait une perte de revenus estimée entre [150-200 millions d'euros] pour 260 magasins pour l'année N3Y.

#3. Les autres recettes - la bombe à retardement

Les autres revenus sont le « cœur stratégique » de la grande distribution en France, un élément hautement sensible. Selon l'AR '24 de Carrefour, « Les autres revenus comprennent notamment les revenus générés par les supports de vente et les services marchands, ainsi que les commissions reçues des fournisseurs en échange de services et les commissions sur les ventes de la place de marché. »

Notre discussion avec les fournisseurs a révélé que Carrefour exerce une pression de leadership sur le fournisseur pour qu'il reste sur cette liste. Ainsi, Carrefour recommande fortement au fournisseur d'acheter des « services » supplémentaires, c'est-à-dire des revenus basés sur des commissions. Selon les fournisseurs, cela représente ~20-35% des revenus du fournisseur.

Pour rappel, en novembre 16, le ministère de l'économie a poursuivi Carrefour pour pratiques abusives (le cours de l'action a chuté de 8%).

En raison de la baisse des volumes, le pouvoir de négociation de Carrefour s'estompe, ce qui entraîne une renégociation potentiellement défavorable des contrats avec les fournisseurs. Ces derniers demanderont alors une révision à la baisse des services offerts (principalement des données inutiles selon les discussions avec les fournisseurs) par Carrefour dans le cadre de la coopération commerciale.

En fait, à la fin de 2024, les autres revenus sont estimés à 619 millions d'euros, soit ~1% du chiffre d'affaires. Nous avons simulé l'impact sur le BPA en supposant un prélèvement potentiel de 50% et 30% des autres revenus.

#4. Estimation du BPA retraité

Flop total de cette annonce hier …

Carrefour affiche en poursuite de reprise un +2,23% en clôture…

Regardez bien l'écran en ouverture de la vidéo…

La Fiche "Kévin Romanteau " (Les Talents du Trading 2015), il est précisé :

“je rêve de monter un fond en capital investissement "

Les Talents du Trading, saison 4: "J'ai pris énormément de risques et ça s'est traduit par une perte qui m'a fait plonger", Kévin Romanteau - 29/ 10 / 2015

https://www.dailymotion.com/video/x3bi80g

Et pas quoi s'époumoner sur le site "Whitelight Capital"

https://whitelightcapital.substack.com/archive

C'est même un peu vide partout hors archives de publications…

Il eut été plus judicieux de parler des vrais problèmes plutôt que la tentative de récupération d'un contentieux par un fond activiste…

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Pourquoi des franchisés Carrefour se rebellent contre le géant de la grande distribution

En toute franchise • Des actions en justice ont été intentées par des responsables de magasins Carrefour pour dénoncer des clauses abusives


Publié le 05/03/2025

L'essentiel

• Des actions en justice sont intentées par des gérants de magasins Carrefour fonctionnant en franchise.
• Les chefs d'entreprise sont en colère contre des clauses jugées abusives qui les force à acheter leur marchandise plus cher.
• Le leader européen de la grande distribution est dans le viseur du ministère de l'Economie et du parquet de Rennes.

Ils n’en peuvent plus et ils sont prêts à le crier. Un peu partout en France, des gérants de magasins Carrefour laissent éclater leur colère, dénonçant les conditions abusives des clauses imposées par le groupe de grande distribution français. Leader européen du secteur, Carrefour a tissé un véritable empire grâce à son système de franchises. L’enseigne possède plus de 4.000 magasins de proximité de type Carrefour Contact, City, Express ou encore Proxi et 8 à Huit. Il faut y ajouter plus d’un millier de Carrefour Market, dont 70 % fonctionnent comme franchisés. Ce vaste programme de développement avait été impulsé à l’arrivée d’Alexandre Bompard au poste de PDG en 2017. Mais à quel prix ?

Depuis plusieurs mois, des chefs d’entreprise réunis au sein de l’Association des franchisés de Carrefour dénoncent les clauses « abusives » imposées par le géant de la grande distribution. Ils ont intenté plusieurs actions en justice et ont reçu le soutien du ministère de l’Économie et récemment du procureur de Rennes. Explications.

Réunis dans la capitale bretonne, plusieurs franchisés ont dénoncé des conditions d’exercice déloyales. Interrogé par nos confrères de Ouest-France, l’un d’entre eux explique qu’il est contraint d’acheter sa marchandise à la centrale d’achat du groupe, « 20 % plus cher » que les concurrents, et même que les hypermarchés du groupe. A ce tarif, impossible d’être rentable. D’après le président de l’association, « 80 % des franchisés de Carrefour proximité France ne parviennent pas à gagner leur vie », assurent nos confrères. Les franchisés sont les « vaches à lait » du distributeur, affirmait en 2023 Jérôme Coulombel, ancien collaborateur, auteur du livre Carrefour, la grande arnaque.
Une amende de 200 millions réclamée

La rébellion avait véritablement démarré l’an dernier quand le ministère de l’Economie avait requis une amende de 200 millions d’euros contre le groupe alimentaire, réclamant au passage la nullité d’une dizaine de clauses inscrites dans les contrats de franchise. Ce sera au tribunal d’en décider. Vendredi 27 février, l’association des franchisés de Carrefour, qui revendique 260 adhérents, a également reçu le soutien du parquet de Rennes. Il entend « demander à la juridiction saisie d’ordonner la cessation des pratiques reprochées » aux différentes entreprises du groupe Carrefour assignées à Rennes.


Le groupe Carrefour a dit mardi avoir « une totale confiance dans sa capacité à démontrer la parfaite validité de ses contrats comme l’équilibre de sa relation avec ses partenaires », et « continuera de défendre avec confiance ce modèle ».

La CFDT a aussi assigné le distributeur au sujet du passage de nombreux magasins grand format en franchise et location-gérance, estimant qu’il s’agit d’un plan de restructuration déguisé, « destiné à réduire les frais de personnel et à dénoncer les accords d’entreprises ». Carrefour répond que cela évite de fermer des magasins.

De la bouse en tube qui tente de faire parler d'elle…

SASU Société par actions simplifiée à associé unique

Société d'investissement créé avec 1000,00 € le 19/03/2024 par Kévin ROMANTEAU (membre fondateur du "Collectif des actionnaires d'Orpea"

https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/whitelight-capital-987795598

https://www.societe.com/societe/whitelight-capital-987795598.html

On nous parle d'attaque de fond activiste, j'aimerais bien savoir quel est le capital engagé sur Carrefour…

Carrefour, c'est encore ce matin 8,537 milliards de capitalisation

Trembles, donc … petit Carrefour !

Ça sent surtout le gars qui cherche à se faire un nom et une réputation pour faire avancer ses dossiers ?

(AOF) - Carrefour (+1,04% à 13,16 euros) est la cible d'une campagne d'activisme émanant de la société d'investissement Whitelight Capital. Cette dernière critique le modèle de franchise en France du géant de la distribution, qui est "sous pression" et représente "des risques" pour les actionnaires du groupe. "Carrefour doit impérativement adapter son modèle économique pour éviter une érosion progressive de son réseau de franchisés et un affaiblissement de sa supply chain", déclare dans un communiqué le fonds crée en 2023.

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