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La dette du Royaume-Uni sous pression, les taux dépassent ceux de la G



msfmsf msfmsf
02/09/2025 11:32:45
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C'est l'euro qui nous a mis dans le pétrain au départ

  
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floalain floalain
02/09/2025 11:01:01
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On dirait la France sauf qu'on a l'€ qui nous sauve la mise pour le moment mais ça risque de ne pas durer.
  
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floalain floalain
02/09/2025 11:01:01
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La tension monte sur les marchés obligataires britanniques. En cette rentrée 2025, le taux des obligations à 30 ans a bondi à 5,67 %, son plus haut niveau depuis 1998. Une hausse brutale qui fait trembler les milieux financiers et complique sérieusement la tâche du gouvernement Sunak. L'exécutif est désormais confronté à une équation budgétaire explosive, alors que le Royaume-Uni consacre déjà "111 milliards de livres sterling par an au service de sa dette publique".

La situation dépasse les frontières. Le taux britannique à long terme est même passé au-dessus de celui de la Grèce, un signal jugé alarmant pour une économie qui fut jadis une référence en matière de stabilité financière. Le taux à 30 ans s’affiche à 5,54 %, au-dessus de celui de la Grèce, un comble pour l’une des plus anciennes places financières mondiales.

Un désamour grandissant des investisseurs pour les gilts

Ce phénomène s’explique à la fois par des facteurs internes et externes. La hausse des rendements s’inscrit dans une dynamique mondiale, où les dettes souveraines de long terme sont délaissées par les investisseurs traditionnels. Mais le cas britannique est aggravé par un enchaînement de décisions mal calibrées et de signaux brouillés envoyés aux marchés.

"Les hausses d'impôts sont inévitables, mais nous atteignons un stade où de nouvelles hausses d'impôts pourraient devenir contre-productives", analyse Mohit Kumar, stratège chez Jefferies International. L'impopularité croissante de ces hausses, combinée à une croissance moribonde, nourrit l'inquiétude des investisseurs.

L’instabilité politique n’arrange rien. Rachel Reeves, la nouvelle chancelière de l’Échiquier, arrive difficilement à convaincre, alors que la Banque d’Angleterre a elle-même cessé d’acheter des gilts. "Les investisseurs étrangers réduisent leur exposition, les banques britanniques sont saturées, et la Banque d’Angleterre elle-même est vendeuse nette de gilts".

  
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