Extrait d’une lettre d’un soldat de 14/18 (j’ai mis en majuscule un vocabulaire oublié) :
« C’est sûr ce matin on va sortir de la TRANCHADE : Le DOUBLARD l’a entendu d’un LÉGUME, d’une OMBRE À GALONS même qu’il dit et c’est pas un BOBARD : fini de BAGOTTER, le BOUDIN CAVALEUR à repérer des BOCHEMARDS qui’s regroupent.
J’ai rangé soigneusement ma BOULE dans mon AS DE CARREAU à l’abri des GASPARDS, planqué mon PERLOT, avalé un fond d’ARAMON ; fixé l’AIGUILLE À CHAPEAU sur mon NOUGAT, pris mes RAQUETTES, serré mes RUSSES sur mes RIBOUIS et ajusté ma BOURGUIGNOTTE. Mais n’empêche j’ai LES GRELOTS.
A côté de moi FACE MOCHE a astiqué son LINGUE, classique pour un JUBOL et avalé son QUART d’ANTIDERAPANT.
Je laisse une BABILLARDE pour ma MARRAINE au cas où…
Nos CHARLES HUMBERT et nos CRAPOUILLOTS se sont tus, c’est pour bientôt.
J’ai des GOTS dans le GRIMPANT qui m’asticotent.
Je rentrerai peut-être en PAQUEBOT si je me FAIS SUCRER, p’te même que j’aurai droit à un ACCROCHE CŒUR.
En sortant gaffe, ça MARMITE dur, gare aux ABEILLES et aux MACHINES À DÉCOUDRE.
C’est con j’ai vingt ans et j’ai même pas eu le temps de connaître une MISTONE en échange des quelques BOURGUES de mon dernier CHEVAL.
Un dernier coup de CASSE-PATTES, c’est parti.
Pour la France. »
Répondre
|