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(6 avril 2009)
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Le réseau Video Futur fait son retour sur Toulouse
En dépôt de bilan à l’été dernier, Video Futur profite des technologies de son repreneur Netgem pour étendre son offre de services.
Video Futur, la bien-connue franchise de vidéoclubs, refait surface. Et ses cinq magasins toulousains avec. Pourtant, en août dernier, son détenteur CPFK déposait le bilan. Mais deux mois plus tard, c’est Netgem, spécialiste dans la télé IP, ADSL et de la TNT, qui décidait de reprendre une partie des actifs du groupe. Via sa filiale de vidéo à la demande (VOD) Glowria, il s’adjugeait par la même occasion deux autres franchises : Video Pilote, et Cinebank, la chaîne d’automates de location de DVD.
Bénéficiant désormais des technologies et du positionnement de sa nouvelle maison mère, Video Futur entend révolutionner le mode de consommation des contenus audiovisuels. Et ce grâce à une carte. Baptisée Galaxy, elle est sans abonnement, et rechargeable à souhait par le client qui pourra ainsi maîtriser son budget. Mais elle permet surtout d’accéder à l’ensemble de la nouvelle offre de Vidéo Futur.
Outre les DVD et Blu-ray (disque de plus grande capacité permettant d’inclure la haute définition) disponibles dans les magasins franchisés, c’est également tout un catalogue de VOD qui sera proposé. Tant sur le PC, via le site www.video-futur.com, que sur la télé. Car la franchise de vidéoclubs va également utiliser la Netbox de Netgem, le boîtier initialement commercialisé aux fournisseurs d’accès Internet et mobile pour leur offre TV (Neuf SFR, Tele2,etc.). Elle souhaite ainsi proposer une offre de contenus comparable pour ceux qui ne disposent pas du dégroupage suffisant pour recevoir le Triple Play (offre Internet, télé, téléphone).
Première utilisation de la future loi HADOPI ?
Fort de ses 400 magasins nationaux, dont une quarantaine en Midi-Pyrénées, Video Futur espère habituer à un nouveau mode de consommation : « La VOD constitue un bon moyen de recruter des clients pour les vidéoclubs. D’autant que le Blu-ray va de développer très rapidement. Aujourd’hui 1,5 millions de foyers sont équipés, mais on estime qu’ils seront 12 millions en 2012. Nous voulons donc devenir un véritable opérateur global de divertissement » explique Remi Tereszkiewicz, directeur commercial du groupe Netgem.
Cette nouvelle stratégie représente surtout une première application de la loi HADOPI, actuellement en discussion au parlement. Pour rappel, il s’agit de lutter contre le téléchargement illégal par un système de réponse graduée grâce à une autorité de régulation, mais aussi de labelliser des sites commerciaux proposant des contenus audio ou audiovisuels.
Une position que vise clairement Video Futur et Remi Tereszkiewicz : « Nous sommes bien évidemment favorables à cette loi et faisons du lobby en sa faveur. A en croire les chiffres qui font état de 450 000 téléchargements illégaux quotidiens, il en va de la survie de notre métier. Mais il faut que les efforts aillent dans les deux sens. C’est pourquoi nous avons décidé de raccourcir la chronologie des médias (délai entre sortie en salle, VOD, commercialisation puis passage à la télévision), et allons encore tendre vers une baisse des tarifs. » La réponse appartient désormais aux utilisateurs de contenus, qui jugeront si ces avancées sont suffisantes.
Thomas Gourdin
Sur la photo : Remi Tereszkiewicz, directeur commercial de Netgem, présente l’utilisation de la Netbox. "
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Le réseau Video Futur fait son retour sur Toulouse
En dépôt de bilan à l’été dernier, Video Futur profite des technologies de son repreneur Netgem pour étendre son offre de services.
Video Futur, la bien-connue franchise de vidéoclubs, refait surface. Et ses cinq magasins toulousains avec. Pourtant, en août dernier, son détenteur CPFK déposait le bilan. Mais deux mois plus tard, c’est Netgem, spécialiste dans la télé IP, ADSL et de la TNT, qui décidait de reprendre une partie des actifs du groupe. Via sa filiale de vidéo à la demande (VOD) Glowria, il s’adjugeait par la même occasion deux autres franchises : Video Pilote, et Cinebank, la chaîne d’automates de location de DVD.
Bénéficiant désormais des technologies et du positionnement de sa nouvelle maison mère, Video Futur entend révolutionner le mode de consommation des contenus audiovisuels. Et ce grâce à une carte. Baptisée Galaxy, elle est sans abonnement, et rechargeable à souhait par le client qui pourra ainsi maîtriser son budget. Mais elle permet surtout d’accéder à l’ensemble de la nouvelle offre de Vidéo Futur.
Outre les DVD et Blu-ray (disque de plus grande capacité permettant d’inclure la haute définition) disponibles dans les magasins franchisés, c’est également tout un catalogue de VOD qui sera proposé. Tant sur le PC, via le site www.video-futur.com, que sur la télé. Car la franchise de vidéoclubs va également utiliser la Netbox de Netgem, le boîtier initialement commercialisé aux fournisseurs d’accès Internet et mobile pour leur offre TV (Neuf SFR, Tele2,etc.). Elle souhaite ainsi proposer une offre de contenus comparable pour ceux qui ne disposent pas du dégroupage suffisant pour recevoir le Triple Play (offre Internet, télé, téléphone).
Première utilisation de la future loi HADOPI ?
Fort de ses 400 magasins nationaux, dont une quarantaine en Midi-Pyrénées, Video Futur espère habituer à un nouveau mode de consommation : « La VOD constitue un bon moyen de recruter des clients pour les vidéoclubs. D’autant que le Blu-ray va de développer très rapidement. Aujourd’hui 1,5 millions de foyers sont équipés, mais on estime qu’ils seront 12 millions en 2012. Nous voulons donc devenir un véritable opérateur global de divertissement » explique Remi Tereszkiewicz, directeur commercial du groupe Netgem.
Cette nouvelle stratégie représente surtout une première application de la loi HADOPI, actuellement en discussion au parlement. Pour rappel, il s’agit de lutter contre le téléchargement illégal par un système de réponse graduée grâce à une autorité de régulation, mais aussi de labelliser des sites commerciaux proposant des contenus audio ou audiovisuels.
Une position que vise clairement Video Futur et Remi Tereszkiewicz : « Nous sommes bien évidemment favorables à cette loi et faisons du lobby en sa faveur. A en croire les chiffres qui font état de 450 000 téléchargements illégaux quotidiens, il en va de la survie de notre métier. Mais il faut que les efforts aillent dans les deux sens. C’est pourquoi nous avons décidé de raccourcir la chronologie des médias (délai entre sortie en salle, VOD, commercialisation puis passage à la télévision), et allons encore tendre vers une baisse des tarifs. » La réponse appartient désormais aux utilisateurs de contenus, qui jugeront si ces avancées sont suffisantes.
Thomas Gourdin
Sur la photo : Remi Tereszkiewicz, directeur commercial de Netgem, présente l’utilisation de la Netbox. "
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