L'Ocde voit le chômage atteindre en moyenne le niveau de 10% de la population active d'ici 2010. Le pire de l'emploi est encore devant nous. Et le traitement social de la crise reste à faire car sans retour à un plein emploi les économies seront fragilisées et les signes de reprise de la production industrielle n'apparaîtront, après coup, qu'autant de feux de paille, attribuables à des effets de base.