@ Napoli
Merci mon ami
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Mon avis je t'assure n'est pas indispensable !
Les mesures énoncées sont saines, ce n'est pas de la régulation, cela laisse tous les possibles à une banque de dépôt de créer une structure financière dédiée à la spéculation en s'assurant d'une étanchéité parfaite entre les structures.
Cela remet en cause nombres de lois commerciales quand même...
Les mesures énoncées sont saines, ce n'est pas de la régulation, cela laisse tous les possibles à une banque de dépôt de créer une structure financière dédiée à la spéculation en s'assurant d'une étanchéité parfaite entre les structures.
Cela remet en cause nombres de lois commerciales quand même...
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@ Napoli
Immuniser les dépôts bancaires
http://www.clubdesvigilants.com/archives/2010/01/immuniser-les-depots-bancaires/comment-page-1/#comment-1219
ton avis sur les 2 commentaires
Immuniser les dépôts bancaires
http://www.clubdesvigilants.com/archives/2010/01/immuniser-les-depots-bancaires/comment-page-1/#comment-1219
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Sur le site les v"igilants" mis en lien on peut il lire notamment ceci : lien proposé par l'utilisateur
Autant dire que ce n'est absolument pas ma tasse de thé ! L'idéologie contenue dans cet article est lourde de sens...
Autant dire que ce n'est absolument pas ma tasse de thé ! L'idéologie contenue dans cet article est lourde de sens...
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@Napoli
Oui, en plus la conférence de Dimitri Orlov est accessible.
C'est dommage je t'avais trouvé un excellent papier (31/05) traitant de la conjonction de multiples facteurs dégradants le contexte économique et sociale, rédigé par Jacques Blamont sur le site du think tank http://www.clubdesvigilants.com/
J'ai eu le temps de le commenter et d'y ajouter le lien de Dimitri Orlov mais depuis l'article n'existe plus...
Le papier mériterait d'atterrir entre tes mains.
Oui, en plus la conférence de Dimitri Orlov est accessible.
C'est dommage je t'avais trouvé un excellent papier (31/05) traitant de la conjonction de multiples facteurs dégradants le contexte économique et sociale, rédigé par Jacques Blamont sur le site du think tank http://www.clubdesvigilants.com/
J'ai eu le temps de le commenter et d'y ajouter le lien de Dimitri Orlov mais depuis l'article n'existe plus...
Le papier mériterait d'atterrir entre tes mains.
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Merci Hubbert, j'avais déjà vu une partie mais pas la totalité.
Finalement, nous sommes d'accord avec les propos de Dimitri Orlov, en toute logique le système plus il est centralisé, plus il s'avère fragile.
Finalement, nous sommes d'accord avec les propos de Dimitri Orlov, en toute logique le système plus il est centralisé, plus il s'avère fragile.
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vu que notre déficit est encore supérieur a celui de l'Espagne , notre tour arrive , mais il faut ménager le suspense ,pas tout annoncer en même temps hi!hi!hi!hi
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Merci pour le lien mais il ne fonctionne pas ? et hélas je fais partie des handicapés de la langue Anglaise, tous les textes qui m'intéressent me sont traduits, c'est du reste mon prochain objectif de ne serait ce que pouvoir lire sans difficultés un texte en Anglais...
La Russie est effectivement un modèle très étudié actuellement. Ce pays a été ignoré ces derniers temps, nous ne retenons que les Oligarques. Il possède des richesses énergétiques, mais plus que tout une maîtrise sans égal des technologies de pointes, ce ne sont pas les premiers venus !
Tout le monde se focalise sur la Chine en ayant trop vite oublié le bloc Russe, sur ce point ok.
Le revers de la médaille, c’est que la Russie est très loin d’être tirée d’affaire, son expansion c’est faite dans un monde qui était lui-même en très forte expansion, factice comme chacun le sait maintenant.
Par ailleurs, aucun pays n’a pu survivre sur les richesses de son propre sol, voir le syndrome Hollandais sur le sujet. Ce qui me fait dire que le même phénomène est applicable aux pays émergeants dont la seule véritable richesse est la main d’œuvre bon marché…
Les pays d’Amérique du Sud sont de meilleurs modèles, en marge de l’économie mondiale, ayant conservé pour la plupart d’entre eux une économie de proximité, beaucoup de ces pays sont proches des états européens au sortir de la guerre (schématiquement parlant).
Riches en minerais et pétrole, un sol la plupart du temps fertile, une économie quasi rurale, bref ! les critères leur permettant d’affronter une crise mondiale majeure, plus nous…
Le système global actuel nous a dépossédé de nos industries mais également de notre tissu rural, l’Europe est en dépendance totale, même si la production agricole est intense, les circuits de distribution et transformation nous échappent. De toute manière la production agricole est elle-même en totale dépendance des éléments de productions que sont les fertilisants ou les semences, nous avons créés un monstre stérile, aux mains de quelques rares industries, ce modèle est totalement différent d’il y 30 ans.
Le fait remarquable c’est que nous avons lutté pour maintenir une indépendance militaire, en y parvenant en partie, mais la globalisation a insidieusement fragilisé nos économies !
Dans ce monde ci, il faut peu pour que la pyramide ne s’effondre, de toute manière si l’on considère le système cet horizon est inéluctable, seul le point critique est dur à situer dans le temps.
Essayons d’imaginer des difficultés d’approvisionnement de nos supermarchés… cela va donner une idée de la vitesse d’effondrement de ce monde ! Nous ne sommes plus au sortir de la guerre avec une économie rurale qui nous avait notamment permis de traverser cette dernière sur nos simples ressources, le film "la traversée de Paris" ne pouvant pas être rejoué ce coup-ci.
La chute sera d’autant plus rapide et brutale, que le système gagne en globalisation… tant que chaque individu y trouve son compte, même dans la plus grande des difficultés, le consensus sera de continuer à avancer, que la matière essentielle vienne pour une raison économique à manquer…
De nouveau le lien : lien proposé par l'utilisateur
La Russie est effectivement un modèle très étudié actuellement. Ce pays a été ignoré ces derniers temps, nous ne retenons que les Oligarques. Il possède des richesses énergétiques, mais plus que tout une maîtrise sans égal des technologies de pointes, ce ne sont pas les premiers venus !
Tout le monde se focalise sur la Chine en ayant trop vite oublié le bloc Russe, sur ce point ok.
Le revers de la médaille, c’est que la Russie est très loin d’être tirée d’affaire, son expansion c’est faite dans un monde qui était lui-même en très forte expansion, factice comme chacun le sait maintenant.
Par ailleurs, aucun pays n’a pu survivre sur les richesses de son propre sol, voir le syndrome Hollandais sur le sujet. Ce qui me fait dire que le même phénomène est applicable aux pays émergeants dont la seule véritable richesse est la main d’œuvre bon marché…
Les pays d’Amérique du Sud sont de meilleurs modèles, en marge de l’économie mondiale, ayant conservé pour la plupart d’entre eux une économie de proximité, beaucoup de ces pays sont proches des états européens au sortir de la guerre (schématiquement parlant).
Riches en minerais et pétrole, un sol la plupart du temps fertile, une économie quasi rurale, bref ! les critères leur permettant d’affronter une crise mondiale majeure, plus nous…
Le système global actuel nous a dépossédé de nos industries mais également de notre tissu rural, l’Europe est en dépendance totale, même si la production agricole est intense, les circuits de distribution et transformation nous échappent. De toute manière la production agricole est elle-même en totale dépendance des éléments de productions que sont les fertilisants ou les semences, nous avons créés un monstre stérile, aux mains de quelques rares industries, ce modèle est totalement différent d’il y 30 ans.
Le fait remarquable c’est que nous avons lutté pour maintenir une indépendance militaire, en y parvenant en partie, mais la globalisation a insidieusement fragilisé nos économies !
Dans ce monde ci, il faut peu pour que la pyramide ne s’effondre, de toute manière si l’on considère le système cet horizon est inéluctable, seul le point critique est dur à situer dans le temps.
Essayons d’imaginer des difficultés d’approvisionnement de nos supermarchés… cela va donner une idée de la vitesse d’effondrement de ce monde ! Nous ne sommes plus au sortir de la guerre avec une économie rurale qui nous avait notamment permis de traverser cette dernière sur nos simples ressources, le film "la traversée de Paris" ne pouvant pas être rejoué ce coup-ci.
La chute sera d’autant plus rapide et brutale, que le système gagne en globalisation… tant que chaque individu y trouve son compte, même dans la plus grande des difficultés, le consensus sera de continuer à avancer, que la matière essentielle vienne pour une raison économique à manquer…
De nouveau le lien : lien proposé par l'utilisateur
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@Napoli
A voir : http://fora.tv/2009/02/13/Dmitry_Orlov_Social_Collapse_Best_Practices
A voir : http://fora.tv/2009/02/13/Dmitry_Orlov_Social_Collapse_Best_Practices
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Si tout le monde est endetté de façon démesurée, ça n'empêche pas les acteurs de l'économioe de continuer à se prêter, car ils n'ont pas d'autre choix que de continuer à échanger, et donc à se faire confiance. Les faillites récentes des pays d'Amérique de sud ou de la Russie n'empêche pas leur fort développement actuel...
La Russie a basé sont redressement économique sur sa rente énergétique
La Russie a basé sont redressement économique sur sa rente énergétique
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Bien résumé.
Je suis tout à fait d'accord avec Napoli sur la gravité de la situation, mais nous ne priviliégions pas la même issue à ces graves problèmes.
Je pense que malgré une dette publique et privée insoutenable, nos économies sont dotées d'une résilience impressionnante, qui tient au fait que l'économie continuera toujours de fonctionner car l'homme aura toujours un besoin vital d'échanger.
Si tout le monde est endetté de façon démesurée, ça n'empêche pas les acteurs de l'économioe de continuer à se prêter, car ils n'ont pas d'autre choix que de continuer à échanger, et donc à se faire confiance. Les faillites récentes des pays d'Amérique de sud ou de la Russie n'empêche pas leur fort développement actuel...
Je suis tout à fait d'accord avec Napoli sur la gravité de la situation, mais nous ne priviliégions pas la même issue à ces graves problèmes.
Je pense que malgré une dette publique et privée insoutenable, nos économies sont dotées d'une résilience impressionnante, qui tient au fait que l'économie continuera toujours de fonctionner car l'homme aura toujours un besoin vital d'échanger.
Si tout le monde est endetté de façon démesurée, ça n'empêche pas les acteurs de l'économioe de continuer à se prêter, car ils n'ont pas d'autre choix que de continuer à échanger, et donc à se faire confiance. Les faillites récentes des pays d'Amérique de sud ou de la Russie n'empêche pas leur fort développement actuel...
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Eternel débat... celui des Epicuriens contre les Stoïciens, celui des optimistes contre les pessimistes, celui du verre à moitié vide contre le verre à moitié plein, des tenants de la 'fin du monde' contre l'ambition de Prométhée (voir mythologie).
Certes l'humanité paraît condamnée sur le long terme, épuisant les ressources limitées de sa planète sous ses 6, 12 puis 32 milliards d'individus... certes, tels Louis XV, chaque génération depuis la première révolution industrielle en Europe se dit "après moi le déluge"... certes enfin, la crise de 1929 a déstabilisé le monde capitaliste et elle s'est finie dans une guerre la plus atroce de toutes faisant 60 millions de vistimes dont une majorité de civils. Guerre qui détruisit tant de valeur que les monnaies durent être détachées de l'or et permettre une reconstruction basée sur... l'emprunt et donc l'endettement (plan Marshall).
Les questions sous jacentes sont légion... Cette crise est-elle un prémice d'une crise plus grave? Le monde développé peut-il connaitre encore une période de rémission avant une crise plus grave? Les inégalités entre les pays (riches et pauvres) et les peuples peuvent-elles continuer à s'accroitre sans explosion généralisée? le Capitalisme survivra-t-il à cette nouvelle crise? Cette crise peut-elle déboucher sur un nouveau conflit? (ex= Chine/US via Corée Nord/SUd)Napoli privilégie de scénario le plus sombre, les dettes des états sans cesse croissante finissant par suciter une nouvelle crise (crash obligataire?) la baisse de la bourse sur le LT reflétant la baisse du moral des investisseurs et leur auto-destruction... JollyJocker veut croire à une issue favorable dans cette crise-là, les entreprises sauvées en 2008 (automobile, banques, etc) redevenant bénéficiaires et recommençant à embaucher.
Leur débat contradictoire n'est pas si aberrant que vous aviez pu le penser en lisant leurs posts. Qui croire? Lequel des deux scénarios privilégier? N'ont-ils pas chacun raison à leur manière? L'un sur le LT et l'autre sur le CT...?
Certes l'humanité paraît condamnée sur le long terme, épuisant les ressources limitées de sa planète sous ses 6, 12 puis 32 milliards d'individus... certes, tels Louis XV, chaque génération depuis la première révolution industrielle en Europe se dit "après moi le déluge"... certes enfin, la crise de 1929 a déstabilisé le monde capitaliste et elle s'est finie dans une guerre la plus atroce de toutes faisant 60 millions de vistimes dont une majorité de civils. Guerre qui détruisit tant de valeur que les monnaies durent être détachées de l'or et permettre une reconstruction basée sur... l'emprunt et donc l'endettement (plan Marshall).
Les questions sous jacentes sont légion... Cette crise est-elle un prémice d'une crise plus grave? Le monde développé peut-il connaitre encore une période de rémission avant une crise plus grave? Les inégalités entre les pays (riches et pauvres) et les peuples peuvent-elles continuer à s'accroitre sans explosion généralisée? le Capitalisme survivra-t-il à cette nouvelle crise? Cette crise peut-elle déboucher sur un nouveau conflit? (ex= Chine/US via Corée Nord/SUd)Napoli privilégie de scénario le plus sombre, les dettes des états sans cesse croissante finissant par suciter une nouvelle crise (crash obligataire?) la baisse de la bourse sur le LT reflétant la baisse du moral des investisseurs et leur auto-destruction... JollyJocker veut croire à une issue favorable dans cette crise-là, les entreprises sauvées en 2008 (automobile, banques, etc) redevenant bénéficiaires et recommençant à embaucher.
Leur débat contradictoire n'est pas si aberrant que vous aviez pu le penser en lisant leurs posts. Qui croire? Lequel des deux scénarios privilégier? N'ont-ils pas chacun raison à leur manière? L'un sur le LT et l'autre sur le CT...?
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Ta version comme je le présentais est par trop édulcorée.
La santé des entreprises n’a absolument rien à voir avec le fait que les indices boursiers fluctuent, surtout depuis 2 décennies.
La bulle internet a vu monter l’ensemble des valeurs sans que cela soit imputable à d’autre chose qu’une spéculation effrénée sur un thème précis, la bulle récente qui a trouvé son apogée en 2007/2008 ayant produit les mêmes effets. Tout le monde sur ce sujet est d’accord me semble t’il… Alors ce qui vaut dans un sens, celui de la hausse, vaut dans l’autre, celui de la baisse, non ? C’est bien cela que tu décris avec justesse dans ton dernier chapitre, n’est ce pas ?
Ne t’attend à rien de rationnel en terme de résultats d’entreprises, l’incidence de celles-ci sur les indices étant au mieux un prétexte pour justifier certaines positions. Du reste comment croire que tout cela ait encore un sens lorsque l’on sais que les ordres de bourse sont maintenant assurés pour 80% par des automatismes…
Chacun son opinion, pour ma part je reste définitivement pessimiste en la matière, comme déjà exprimé, sauf évènement exogène de type miracle (mais tout est toujours possible !) l’avenir est sérieusement occulté. Bien au-delà de la dette des états, révélateur symptomatique de la déliquescence de notre civilisation, le système est maintenant dans une spirale exponentielle qui échappe à tous. Peu importe les volontés, le résultat du replâtrage actuel qui s’inscrit du reste dans la continuité de la gouvernance de ces dernières années, n’aura aucun effet sinon à retarder l’échéance qui sera terrible.
Tu parles de fin de crise ? mais nous avons tout juste mis un pied dans celle en cours ! elle a pris son origine au début des années 70 et s’accélère plus vite chaque année, voire mois qui passent.
Les relais espérés de pays émergents sont la plus grande ineptie pondue par nos "économistes" ces dernières années. Il faut bien rassurer le monde, en disant que les Chinois ou que sais je d’autre vont de part leur croissance propulser les économies vers l’avant.
Ce n’est pas une question de leadership, mais bel et bien de fuite en avant, le système est pyramidal, il repose non pas sur la croissance mais sur les déficits ! C’est grâce au déficit que l’édifice tient, que l’on en vienne à réduire un tant soit peu la voilure et ce dernier s’effondre !
Il ne faut pas s’y tromper et les américains les premiers sont partis en croisade pour rappeler au monde combien il était important de ne pas réduire les dépenses, il faut avancer, encore et toujours, même si cela ne mène qu’à l’effondrement général de manière inéluctable.
Sur ce sujet, les Chinois ont bien une croissance à 2 chiffres, ou sont les relais attendus ? Ils vont arriver, c’est ça ?
Il n’y aura pas de gouvernement Européen, tout dans nos sociétés est pensé pour éviter ce changement.
Quand bien même, si nous arrivions à bâtir une Europe fédérale elle le serait sur le modèle actuel, labellisé made in US, made in global, vouée de fait à la faillite.
La chose qui ne fait pas recette et qui ne le fera jamais c’est le scénario d’un effondrement rapide, c’est du reste la thèse qui prévaut actuellement, nos économies sont au bord de l’implosion et l’effondrement sera très certainement soudain et brutal, et plus le système devient global et automatisé, et plus ce scénario est le bon…
Il ne faut pas dans un tel système qu’une part représentative soit en échec pour que les choses s’aggravent, mais que peu de d’éléments soient défaillants, c’est ce point qu’ont entrevus tout récemment nos dirigeants, c’est ce point qu’à révélé la dernière phase de la crise subprime, elle-même élément d’un mouvement de fond d’une tout autre ampleur.
Avant de parler d’embauche et de livrer des chiffres bruts, il faut en analyser d’une part le point de référence, et d’autre part la qualité des emplois. Précarité, bas salaires, explosion des coûts sociaux, ne feront pas avancer nos affaires, même si la France crée 2 millions d’empois d’ici fin 2010, les effets ne seraient que mineurs.
En fait tout le système repose sur un leurre, celui de croire que nous retrouverons une croissance équivalent au sortir de la guerre, seule garante d’une réelle expansion ! Nous sommes en déficit depuis plus de 35 ans et ce dernier se creuse inexorablement chaque année ! Voilà la vérité. Comme dit plus avant, tout le système tient grâce aux déficits, véritable fuite en avant, nous vivons tous à des années lumières au dessus de nos moyens, quelques mesures, mêmes énergiques, ne pourront rien modifier à cela, hélas.
Certains s’attendaient à des phases d’émeutes suites aux mesures prises par la Grèce pour soit disant redresser son économie ! (au passage, ce pays est le premier a être officiellement en faillite, d’autres suivront) mais il n’y aura pas d’émeutes, pas encore !
Laissons arriver la suite, pense simplement à la désinvolture qui est la notre, nous Français et plus globalement résidents de cette planète. Prends conscience de l’extrême fragilité de notre monde (économique), tout est centralisé, l’accélération encore une fois est maintenant exponentielle. Essayes de voir quelle est notre dépendance aux éléments tangibles de notre quotidien vital, eau, gaz, électricité nourriture, essayes d’imaginer un défaut d’approvisionnement de nos super marchés… tu y est ? Tu es en train d’entrevoir une partie de notre futur… apocalyptique ? Nous en reparlerons,…
La santé des entreprises n’a absolument rien à voir avec le fait que les indices boursiers fluctuent, surtout depuis 2 décennies.
La bulle internet a vu monter l’ensemble des valeurs sans que cela soit imputable à d’autre chose qu’une spéculation effrénée sur un thème précis, la bulle récente qui a trouvé son apogée en 2007/2008 ayant produit les mêmes effets. Tout le monde sur ce sujet est d’accord me semble t’il… Alors ce qui vaut dans un sens, celui de la hausse, vaut dans l’autre, celui de la baisse, non ? C’est bien cela que tu décris avec justesse dans ton dernier chapitre, n’est ce pas ?
Ne t’attend à rien de rationnel en terme de résultats d’entreprises, l’incidence de celles-ci sur les indices étant au mieux un prétexte pour justifier certaines positions. Du reste comment croire que tout cela ait encore un sens lorsque l’on sais que les ordres de bourse sont maintenant assurés pour 80% par des automatismes…
Chacun son opinion, pour ma part je reste définitivement pessimiste en la matière, comme déjà exprimé, sauf évènement exogène de type miracle (mais tout est toujours possible !) l’avenir est sérieusement occulté. Bien au-delà de la dette des états, révélateur symptomatique de la déliquescence de notre civilisation, le système est maintenant dans une spirale exponentielle qui échappe à tous. Peu importe les volontés, le résultat du replâtrage actuel qui s’inscrit du reste dans la continuité de la gouvernance de ces dernières années, n’aura aucun effet sinon à retarder l’échéance qui sera terrible.
Tu parles de fin de crise ? mais nous avons tout juste mis un pied dans celle en cours ! elle a pris son origine au début des années 70 et s’accélère plus vite chaque année, voire mois qui passent.
Les relais espérés de pays émergents sont la plus grande ineptie pondue par nos "économistes" ces dernières années. Il faut bien rassurer le monde, en disant que les Chinois ou que sais je d’autre vont de part leur croissance propulser les économies vers l’avant.
Ce n’est pas une question de leadership, mais bel et bien de fuite en avant, le système est pyramidal, il repose non pas sur la croissance mais sur les déficits ! C’est grâce au déficit que l’édifice tient, que l’on en vienne à réduire un tant soit peu la voilure et ce dernier s’effondre !
Il ne faut pas s’y tromper et les américains les premiers sont partis en croisade pour rappeler au monde combien il était important de ne pas réduire les dépenses, il faut avancer, encore et toujours, même si cela ne mène qu’à l’effondrement général de manière inéluctable.
Sur ce sujet, les Chinois ont bien une croissance à 2 chiffres, ou sont les relais attendus ? Ils vont arriver, c’est ça ?
Il n’y aura pas de gouvernement Européen, tout dans nos sociétés est pensé pour éviter ce changement.
Quand bien même, si nous arrivions à bâtir une Europe fédérale elle le serait sur le modèle actuel, labellisé made in US, made in global, vouée de fait à la faillite.
La chose qui ne fait pas recette et qui ne le fera jamais c’est le scénario d’un effondrement rapide, c’est du reste la thèse qui prévaut actuellement, nos économies sont au bord de l’implosion et l’effondrement sera très certainement soudain et brutal, et plus le système devient global et automatisé, et plus ce scénario est le bon…
Il ne faut pas dans un tel système qu’une part représentative soit en échec pour que les choses s’aggravent, mais que peu de d’éléments soient défaillants, c’est ce point qu’ont entrevus tout récemment nos dirigeants, c’est ce point qu’à révélé la dernière phase de la crise subprime, elle-même élément d’un mouvement de fond d’une tout autre ampleur.
Avant de parler d’embauche et de livrer des chiffres bruts, il faut en analyser d’une part le point de référence, et d’autre part la qualité des emplois. Précarité, bas salaires, explosion des coûts sociaux, ne feront pas avancer nos affaires, même si la France crée 2 millions d’empois d’ici fin 2010, les effets ne seraient que mineurs.
En fait tout le système repose sur un leurre, celui de croire que nous retrouverons une croissance équivalent au sortir de la guerre, seule garante d’une réelle expansion ! Nous sommes en déficit depuis plus de 35 ans et ce dernier se creuse inexorablement chaque année ! Voilà la vérité. Comme dit plus avant, tout le système tient grâce aux déficits, véritable fuite en avant, nous vivons tous à des années lumières au dessus de nos moyens, quelques mesures, mêmes énergiques, ne pourront rien modifier à cela, hélas.
Certains s’attendaient à des phases d’émeutes suites aux mesures prises par la Grèce pour soit disant redresser son économie ! (au passage, ce pays est le premier a être officiellement en faillite, d’autres suivront) mais il n’y aura pas d’émeutes, pas encore !
Laissons arriver la suite, pense simplement à la désinvolture qui est la notre, nous Français et plus globalement résidents de cette planète. Prends conscience de l’extrême fragilité de notre monde (économique), tout est centralisé, l’accélération encore une fois est maintenant exponentielle. Essayes de voir quelle est notre dépendance aux éléments tangibles de notre quotidien vital, eau, gaz, électricité nourriture, essayes d’imaginer un défaut d’approvisionnement de nos super marchés… tu y est ? Tu es en train d’entrevoir une partie de notre futur… apocalyptique ? Nous en reparlerons,…
Message complété le 30/05/2010 08:58:00 par son auteur.
Un des meilleurs papiers sur l'accélération possible de la chute de notre système :
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Je ne disais pas ça par rapport à ton poste, c'était juste une remarque...
je suis d'accord avec toi que les engagements de l'Espagne ne seront pas tenus, mais au moins on peut dire que la dette commence a faire peur aux gouvernements et c'est déjà ça, car le message des marchés est bien la je pense: faire comprendre aux Etats que c'est pas open bar sur la dette!
concernant le CAC, 80% des sociétés publient des résultats supérieurs aux attentes, et je pense que l'impact de la dette des Etats sur les valorisations boursières ne devrait pas être si important. D'accord, les dettes des Etats peuvent être remboursées par le biais de hausses d'impôts qui freineront la croissance, mais je ne pense pas que cela explique une baisse de plus de 20% pour les marchés actions de la zone euro. Les craintes sur les structures économiques de l'Europe (inexistante ou presque pour l'instant) sont également exagérées: l'Europe c'est toujours faite dans les crises, et les etats européens envisagent aujourd'hui sérieusement un "gouvernement économique européen" d'une forme ou d'une autre...
Les dettes de l'Etat et des ménages sont trop importantes, soit, mais les entreprises françaises et européennes ont pris acte de la fin de la crise et se remettent à embaucher de manière très agressive, du moins dans certains secteurs. Les entreprises françaises font une bonne partie de leur bénéfices à l'étranger, et ces bénéfices ne sont pas soumis à l'impôt français ni ne dépendent de la consommation française. Avec la forte reprise de l'économie en Asie, les entreprises françaises ne peuvent être valorisées comme en Mars 2009, moment ou la panique générale avait créé des aberrations telles que des taux de rendement de plus de 12% sur les obligations des grandes banques françaises (taux normalement équivalent à des sociétés en restructuration ou ayant récemment fait défaut)
je suis d'accord avec toi que les engagements de l'Espagne ne seront pas tenus, mais au moins on peut dire que la dette commence a faire peur aux gouvernements et c'est déjà ça, car le message des marchés est bien la je pense: faire comprendre aux Etats que c'est pas open bar sur la dette!
concernant le CAC, 80% des sociétés publient des résultats supérieurs aux attentes, et je pense que l'impact de la dette des Etats sur les valorisations boursières ne devrait pas être si important. D'accord, les dettes des Etats peuvent être remboursées par le biais de hausses d'impôts qui freineront la croissance, mais je ne pense pas que cela explique une baisse de plus de 20% pour les marchés actions de la zone euro. Les craintes sur les structures économiques de l'Europe (inexistante ou presque pour l'instant) sont également exagérées: l'Europe c'est toujours faite dans les crises, et les etats européens envisagent aujourd'hui sérieusement un "gouvernement économique européen" d'une forme ou d'une autre...
Les dettes de l'Etat et des ménages sont trop importantes, soit, mais les entreprises françaises et européennes ont pris acte de la fin de la crise et se remettent à embaucher de manière très agressive, du moins dans certains secteurs. Les entreprises françaises font une bonne partie de leur bénéfices à l'étranger, et ces bénéfices ne sont pas soumis à l'impôt français ni ne dépendent de la consommation française. Avec la forte reprise de l'économie en Asie, les entreprises françaises ne peuvent être valorisées comme en Mars 2009, moment ou la panique générale avait créé des aberrations telles que des taux de rendement de plus de 12% sur les obligations des grandes banques françaises (taux normalement équivalent à des sociétés en restructuration ou ayant récemment fait défaut)
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Ok mais rien à voir avec mon sujet !
Si l'Espagne tiens ses engagements, je me fait repeindre les roubignolles en bleu !
Pour quoi le CAC ou n'importe quel indice ne pourrait descendre sous les + bas de 2009 ? pourrais tu développer car tes arguments sont trop court. Les miens sont essentiellement graphiques et je me suis très largement exprimé sur le sujet.
Merci.
Si l'Espagne tiens ses engagements, je me fait repeindre les roubignolles en bleu !
Pour quoi le CAC ou n'importe quel indice ne pourrait descendre sous les + bas de 2009 ? pourrais tu développer car tes arguments sont trop court. Les miens sont essentiellement graphiques et je me suis très largement exprimé sur le sujet.
Merci.
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L'espagne perd son triple A mais sa note n'est baissée que d'un cran. La grèce en comparaison à eu sa note rabaissée en avril de BBB+ à BB+, ce qui correspond à une baisse de 3 cran d'un coup, faisant passé les obligations d'etat grecques d'investment grade à junk bond...
La situation reste très différente entre les deux pays, et en l'absence de dégradation rapide d'un deuxième pays de la zone euro, je ne vois pas comment les marchés pourraient retourner sur les plus bas de 2009,il faudrait d'abord que la menace d'une faillite d'un plus gros pays de l'euro se concrétise...
La situation reste très différente entre les deux pays, et en l'absence de dégradation rapide d'un deuxième pays de la zone euro, je ne vois pas comment les marchés pourraient retourner sur les plus bas de 2009,il faudrait d'abord que la menace d'une faillite d'un plus gros pays de l'euro se concrétise...
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prendre un couple champion de chaque pays ayant une particularité très prononcée "L'avarice", qui ne sera plus dans ce cas un vice mais une vertu et leur donner les pleins pouvoirs. lolMessage complété le 29/05/2010 12:29:37 par son auteur.
oups ! 
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Morceau choisi :
"Le gouvernement Espagnol espère ramener les déficits publics (Etat, collectivités, Sécurité sociale) à 9,3% du PIB en 2010, 6% en 2011, 4,4% en 2012 pour enfin atteindre en 2013 l'objectif de 3% fixé par le Pacte de stabilité de l'Union européenne."
c'est plus AAA ni AA+ mais : ha ha ha ha ha...
On va finir non pas par crouler sous les dettes, mais par mourrir de rire !
"Le gouvernement Espagnol espère ramener les déficits publics (Etat, collectivités, Sécurité sociale) à 9,3% du PIB en 2010, 6% en 2011, 4,4% en 2012 pour enfin atteindre en 2013 l'objectif de 3% fixé par le Pacte de stabilité de l'Union européenne."
c'est plus AAA ni AA+ mais : ha ha ha ha ha...
On va finir non pas par crouler sous les dettes, mais par mourrir de rire !
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