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Le Gouvernement grec déjà au travail



jipes jipes
17/07/2011 14:43:24
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Me revoilà Napoli,

Tu as raison, il faut mettre fin à ce débat.

D'autant plus que tu ne changeras pas en utilisant toujours ces mêmes clichés et autres banalités sur la Suisse, clichés souvent emplis de niaiserie et d'ineptie.
Par contre, ce qui m'inquiète venant de ta part, c'est que tu prônes l'abolition des frontières et que toi tu t'enfermes dans des idées éculées. Ambigu que tout cela !

Essaie à l'avenir d'appeler Olivier Crottaz par son vrai nom et non Grottaz comme tu te complais à le faire (ça frise l'impolitesse et le manque de dignité).

En ce qui concerne ta référence à Monsieur André Chevallaz, celui-ci, faisant à l'époque partie de ce que j'appelle le ventre mou de l'échiquier politique, n'a pas été un exemple pour moi.

Comment oses-tu parler de démocratie toi qui t'inféodes au système imposé par notre Président ?
Pour ton information, en Suisse, les décisions prises par le peuple sont respectées.

Bref, je vais te laisser à la lecture des oeuvres de tes auteurs (Michel Onfray, Hannah Arendt, pour ne citer qu'eux). Quant à moi, j'en resterai à Victor Hugo (l'importance de ses oeuvres me suffit).

Au revoir Napoli
et ....vote bien l'année prochaine.
  
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alerte alerte
17/07/2011 13:11:47
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salut NAPO

(;o))
  
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Napoli Napoli
17/07/2011 13:06:55
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Salut TATA, ton avis est toujours précieux.
Attention, les journaux people sont les derniers bastions de la vérité, dans Men in black : will Smith et Tommy Lee Jones lisent ces journaux pour se tenir au courant des dernières nouvelles extraterrestres (M.I.B n°1).

Alors, des gars qui ont sauvés la planète à maintes reprises d'invasions aliens, je dis "respect".

Yo
  
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alerte alerte
17/07/2011 11:02:47
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faire un môme quelques mois avant les péstidencielles moi ça du lavage de cerveaux pour vieux séniles lisant gala voici et tous ces magazines à la con

Message complété le 17/07/2011 11:03:39 par son auteur.

faire un môme quelques mois avant les péstidencielles moi j'appelle ça du lavage de cerveaux pour vieux séniles lisant gala voici et tous ces magazines à la con

  
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alerte alerte
17/07/2011 10:57:49
0
envoyer ses soldats se faire tirer comme des pipes de foires t'appellent ça un modéle s'habiller en bleu et rouge comme se fut le cas..moi j'appelle ça de la triste fumisterie
  
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alerte alerte
17/07/2011 10:56:03
0
napoli..t'as appris ta leçon par coeur..t'auras droit à un carambar

la France un modèle...plié!!
  
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Napoli Napoli
17/07/2011 10:23:51
0
Bonjour Jipes,

Concernant le très particulier système bancaire et fiscal Suisse, ta défense est sans arguments, un discours dithyrambe qui n'apporte rien au débat, qui est que la Suisse soit considérée par la plupart comme un paradis fiscal.
Je ne rajoute ni retire rien à mes propos qui sont on ne peut plus clair.

Le regard réaliste sur la France d'un Grottaz me passe loin sur la tête, comme celui des Suisses en général.

La neutralité Suisse, toute de circonstance, s'érode à la réalité de ce monde. La pression mise par les Juifs sur les banques Suisses a été le révélateur de ce que tout le monde savait.
Les helvètes auront du mal à conserver leur particularité financière, une fois ce bastion tombé, il ne restera rien qui puisse servir de modèle aux autres nations.

Pilet-Golaz est celui qui aura mis en lumière l'esprit Suisse, c'est bien lui qui se rapprocha du troisième Reich, il fit également alliance avec l'aile conservatrice la plus dure.
Tout cela fut entrepris à des fins de neutralité.
Son discours d'une rare indigence intellectuelle, est au-delà de la naïveté apparente, il se félicite d'une paix entre les grandes nations européennes… c'est une régression une hystérisation, une dégoulinante compromission dans chaque mot, le tout emprunt d'un narcissisme autoritaire.
Du reste la critique la plus sévère est faite par l'historien Suisse André Chevallaz dans son ouvrage "le défi de la neutralité" : Pourquoi, devant la menace que constituaient l’impérialisme allemand, son idéologie nationale-socialiste, autoritaire, totalitaire et raciste, la Suisse a-t-elle déclaré sa neutralité ? pourquoi n’a-t-elle pas rejoint d’emblée le camp des démocraties.

La France dans les dérives de l'histoire a toujours été une démocratie, Charles de Gaulle, mais pas que lui, l'ensemble des intellectuels Français, les maquisards, ses réseaux de résistants, ont incarnés l'esprit Français qui reste quoi qu'en disent les Suisses exemplaire, dans le conflit de la seconde guerre mondiale, qui fut un des plus durs de l'histoire.

La Suisse n'a jamais été un modèle et ne le sera jamais, la France oui.

Pour le reste, tu commets les mêmes erreurs d'appréciations sur moi. Entre autre, je ne suis pas opposé aux socialistes mais au socialisme, ce ne sont pas les hommes que je combats mais l'idéologie.
Lorsque je parle de Golaz, je me fiche de l'homme, ce qui m'interpelle c'est l'adhésion de la Suisse à des idées par ailleurs indéfendables et sa persistance à vouloir réécrire l'histoire à sa manière.

C'est ce qui nous différencie, tu combats les hommes, les rendants responsables d'une situation dont le débat se situe bien au-delà de la moindre responsabilité individuelle.
Il faut regarder par-dessus les épaules des hommes pour apercevoir l'idée commune et la réelle représentation d'une nation.

Fin du débat pour ma part.
  
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jipes jipes
17/07/2011 00:12:04
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Pour ceux qui ne connaissent pas le discours de Monsieur Pilet-Golaz du 25 juin 1940.


"Confédérés,

Vous vous êtes demandé, sans doute, pourquoi pendant des semaines - sept bientôt - j'avais gardé le silence. Le Conseil fédéral n'avait-il donc rien à dire en présence des événements qui se déroulaient comme un film tragique sur l'écran du monde ?

Le Conseil fédéral devait penser, prévoir, décider, agir, non pas discourir - on n'a que trop tendance à parler chez nous, ce qui ne fait pas dévier d'une ligne le cours des choses.

Si, de nouveau, il s'adresse au peuple suisse, aujourd'hui, c'est qu'un événement considérable, gros de conséquences, en partie imprévisible, s'est produit :

La France vient de conclure une suspension d'armes avec l'Allemagne et l'Italie.

Quelle que soit la tristesse qu'éprouve tout chrétien devant les ruines et les deuils accumulés, c'est pour nous, Suisses, un profond soulagement de savoir que nos trois grands voisins s'acheminent vers la paix; ces voisins avec lesquels nous entretenons des relations intellectuelles et économiques si serrées, ces voisins qui se rejoignent en esprit au sommet de nos Alpes - près du ciel - et dont les civilisations nous ont séculairement enrichis, comme les fleuves descendus du Gothard ont fécondé leurs plaines.

Cet apaisement - n'est-ce pas le mot ? - est naturel, humain, surtout chez de modestes neutres épargnés jusqu'ici à tous égards. Il ne doit pas nous leurrer, toutefois. Nous laisser aller à des illusions d'insouciant bonheur serait dangereux; le présent que nous venons de vivre est trop lourd d'avenir pour que nous retombions mollement dans le passé.

Qui dit armistice, ne dit pas encore paix et notre continent reste en état d'alerte.

Certes, puisque la guerre ne sévira plus à nos frontières, pourrons-nous envisager sans retard une démobilisation partielle et graduelle de notre armée. Mais cette démobilisation, elle-même, va poser des problèmes délicats à notre économie nationale profondément modifiée. La collaboration internationale, si nécessaire à la prospérité des peuples, est loin d'être rétablie. L'Empire britannique proclame sa résolution de poursuivre la lutte sur terre, sur mer et dans les airs. L'Europe doit trouver, avant de reprendre essor, son nouvel équilibre, très différent de l'ancien à n'en pas douter et qui se fondera sur d'autres bases que celles que, malgré ses vaines tentatives, la Ligue des nations ne réussit pas à jeter.

Partout, dans tous les domaines - spirituel et matériel, économique et politique - le redressement indispensable exigera de puissants efforts, qui s'exerceront, pour être efficaces, en dehors des formules périmées. Cela ne se fera pas sans douloureux renoncements et sans durs sacrifices.

Pensez à notre commerce, à notre industrie, à notre agriculture, pour prendre un exemple concret. Quelle adaptation difficile que la leur aux circonstances nouvelles ! Il en faudra surmonter des obstacles, qu'on aurait tenus pour infranchissables il y a moins d'un an, si l'on veut assurer à chacun - et c'est un devoir primordial - le pain qui nourrit le corps, le travail qui réconforte l'âme.

Afin d'obtenir ce résultat - maigre peut-être aux yeux des blasés, mais capital pour le salut du pays - il en faudra des décisions majeures. Et non pas des décisions longuement débattues, discutées, soupesées. A quoi serviraient-elles devant le flot puissant et rapide des faits à endiguer ? Des décisions, à la fois réfléchies et promptes, prises d'autorité.

Oui, je le dis bien, prises d'autorité. Oh ! ne nous y trompons pas, les temps que nous vivons nous arracheront à nombre d'habitudes anciennes, confortables, indolentes - je n'ose employer l'expression pépères, qui répondrait exactement à ma pensée. Qu'importe ! N'allons pas confondre routine, ornière desséchée, avec tradition, sève vivifiante qui monte du tréfonds de l'histoire. La tradition, au contraire, exige des renouvellements parce qu'elle n'entend pas piétiner sur place mais marcher intelligemment du passé vers l'avenir. Le moment n'est pas de regarder mélancoliquement en arrière mais avec résolution en avant, pour contribuer de toutes nos forces, modestes et utiles à la fois, à la restauration du monde disloqué.

Le Conseil fédéral vous a promis la vérité. Il vous la dira, sans la farder et sans trembler.

Le temps est venu de la renaissance intérieure. Chacun de nous doit dépouiller le vieil homme.

Cela signifie :
Ne pas palabrer, concevoir;
ne pas disserter, oeuvrer;
ne pas jouir, produire;
ne pas demander, donner.

Certes, cela n'ira pas sans déchirements, psychologiques autant que matériels.

Ne nous le dissimulons pas : nous devrons nous restreindre. Il faudra, avant de penser à soi, à soi seulement, penser aux autres - au-dehors et au-dedans - aux déshérités, aux faibles, aux misérables. Il ne s'agira pas de faire l'aumône d'une parcelle de son superflu; nous serons appelés certainement à partager ce que nous avons cru jusqu'à maintenant être notre nécessaire. Ce ne sera plus l'obole du riche, mais la pite de la veuve. L'Evangile ressaisit toujours les créatures dans l'adversité.

Nous abandonnerons - nul doute - de multiples convenances ou commodités, auxquelles nous tenons parce qu'elles sont une manifestation inconsciente de notre égoïsme. Loin de nous appauvrir, cela nous enrichira.

Nous reprendrons l'habitude salutaire de peiner beaucoup pour un modeste résultat, alors que nous nous étions bercés de l'espoir d'obtenir un gros résultat sans grand-peine. Comme si l'effort seul n'était pas générateur de joie ! Demandez-le aux sportifs : il y a longtemps qu'ils le savent.

Plutôt que de penser à nous et à nos aises, nous penserons aux autres et à leurs besoins élémentaires. C'est ça la vraie solidarité, celle des actes, non des paroles et des cortèges, celle qui bétonne la communauté nationale dans la confiance et l'union, par le travail et par l'ordre, ces deux grandes forces créatrices.

Le travail, le Conseil fédéral en fournira au peuple suisse, coûte que coûte.

L'ordre, il est inné chez nous et je suis persuadé qu'il sera maintenu sans difficulté avec l'appui de tous les bons citoyens.

Ceux-ci comprendront que le gouvernement doit agir. Conscient de ses responsabilités, il les assumera pleinement; en dehors, au-dessus des partis, au service de tous les Suisses, fils de la même terre, épis du même champ. A vous, Confédérés, de le suivre, comme un guide sûr et dévoué, qui ne pourra pas toujours expliquer, commenter, justifier ses décisions. Les événements marchent vite : il faut adopter leur rythme. C'est ainsi, ainsi seulement que nous sauvegarderons l'avenir.

Les divergences particulières, régionales ou partisanes, vont se fondre dans le creuset de l'intérêt national, loi suprême.

Serrez les rangs derrière le Conseil fédéral. Restez calmes, comme il est calme. Demeurez fermes, comme il est ferme. Ayez confiance, comme il a confiance. Le Ciel nous maintiendra sa protection, si nous savons la mériter.

Courage et résolution, esprit de sacrifice, don de soi, voilà les vertus salvatrices. Par elles, notre Patrie libre, humaine, compréhensive, accueillante, poursuivra sa mission fraternelle, qu'inspirent les grandes civilisations européennes.

Suisses, mes frères, dignes du passé, en avant hardiment vers l'avenir.

Que Dieu veille sur vous. "



Message complété le 17/07/2011 00:26:13 par son auteur.

Suite aux deux commentaires précédents.

  
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jipes jipes
17/07/2011 00:03:17
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Salut Napoli,

Avant toute chose, tu dois savoir que je vis à 200 %. Je suis à la fois 100 % Français et 100 % Suisse et à tout moment, je me dépense à 100 % et pour la France (que j'ai habité pendant 50 ans) et pour la Suisse (que j'habite depuis 15 ans). Ce qui ne m'empêche pas bien que j'habite en Suisse d'oeuvrer encore pour plusieurs associations françaises et de participer activement, tout en étant libre d'entrave, à la politique française.

"La Suisse est une anomalie financière et politique".
Quelle critique de ta part ! Quelle méconnaissance peux-tu avoir de la Suisse et des Suisses !

La Suisse a elle seule aurait pu être l'image de ce qu'aurait dû devenir l'UE bien avant les premières initiatives de Jean Monnet.
Les Suisses ne sont pas critiques comme tu le prétends mais avec leur façon de penser et de s'exprimer, ils font preuve de "réalisme".
Pays en paix et pays qui porte un regard sur le monde qui l'entoure, sans donner de leçons, mais avec réalisme.

Ce que tu sembles méconnaître c'est que les Suisses Romands (partie française) entretiennent des liens très étroits avec la France, et la France jusqu'à l'arrivée de Monsieur Sarkozy a été dans biens des cas un modèle. La partie germanique de la Suisse entretient des liens très étroits avec l'Allemagne mais aussi, cela te paraîtra surprenant, avec la France. Quant à la partie italienne (le Tessin), il est évident que c'est vers l'Italie que portent ses regards.

Ne parle pas comme tu le fais du système bancaire et de la fiscalité que l'on trouve en Suisse.
Le pays s'est forgé petit à petit sur 7 siècles. Son secret bancaire est une de ses forces mais le reste est libre. On ne trouve pas en Suisse la censure que l'on trouve parfois dans les médias de l'Hexagone. Ne parle surtout pas de "notions idiotes" car à ce que je vois, certaines notions te manquent.

Je crois que tu habites Monaco ou Monte-Carlo, peu importe.

"Oté le principe de la Principauté", que reste-t-il à Monaco ?
Des banques, des hommes d'affaires, des résidents ayant fui ou échappé au fisc de leurs pays. Bref, je te renvoie la balle !

Encore une allusion à la région que tu habites :
J'ai passé 2 ans de vacances à Nice, 1 année à Biot (dommaine des Clausonnes, si tu connais), 6 ans à Menton. Aussi, je dois reconnaître que c'est une région merveilleuse. Par contre, en ce qui concerne l'accueil, il y a bien d'autres régions de France qui décrocheraient la palme.

Contrairement à ce que tu dis, tu fais de la politique bien que tu t'en défendes. Le fait de repousser le parti socialiste, de prétendre que d'appuyer les extrêmes est équivalent à un repli sur soi, c'est de la politique. Et regarde bien ce que tu écris, tu ne fais que ça et encore tu ne le réussis pas bien. On va éviter d'en parler à l'avenir car tu n'as vraiment pas très bien compris ce que doit être "l'avenir de la France".

De même, ton regard sur le discours de Pilet-Golaz, est incompréhensible. Je vois que tu ne t'es pas mis dans le contexte de 1940 et du Gouvernement Suisse qui devait à tout prix redonner confiance et moral à ses concitoyens. Moi, je ne te renvoie pas aux déclarations du Gouvernement de Vichy.
Chaque femme ou chaque homme à cette époque a agi dans son for intérieur pour le bien de son pays. Il ne nous appartient pas de juger mais simplement de connaître et de comprendre l'histoire.

Un clin d'oeil à l'histoire.
Ma mère et mon oncle ont, au péril de leur vie, recueilli des aviateurs anglais, canadiens et polonais ainsi que des juifs avant de leur faire passer la frontière Suisse. Et à chaque fois, pour la Suisse, la barque n'était pas pleine.

Je terminerai par cette phrase de Victor Hugo :
"dans l'histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot"

phrase qui fut complétée par Denis de Rougemont, par le fameux
"encore faut-il qu'elle le dise"

Essaie quand même de passer un bon dimanche.

P.S.
Quand tu parles de Monsieur Grottaz, je suppose qu'il s'agit d'Olivier Crottaz.
Parfois il avait aussi un regard "réaliste" sur la France.

  
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Napoli Napoli
16/07/2011 09:17:00
0
Salut Jipes,

Bien entendu que je suis libéral et je revendique un système libéral, comment le monde peut-il tourner autrement ?
Même Michel Onfray dans son dernier ouvrage sur l'hédonisme se prend les pieds dans le tapis du libéralisme.

La Suisse est une anomalie financière et politique, elle tire avantage de son système. Le déplaisant avec les Suisses c'est cette façon de se poser en donneurs de leçons.

N'oublie pas Jipes que je suis du Sud de la France. Résidant une région des plus touristique au monde, toutes les nations sont représentées lors de l'exode estival qui amène l'ensemble du monde et notamment des résidents européens à passer leurs vacances dans le sud.
Dans ce contexte, les gens se laissent aller, ils sont hors de leur frontière et en vacance, l'esprit est moins bridé et la vraie personnalité fait surface.

Avec les Suisses, on retrouve les Norvégiens et les Hollandais qui sont les plus critiques envers les Français.

Va donc demander à une personne qui a œuvré pendant les vacances d'été dans un camping, une plage, un hôtel… tu auras un avis très fin sur les différentes nations, un peu comme si tu lisais Machiavel dans "le Prince".

Ta cible est Sarkozy, comme bien d'autres, tu adoptes la même attitude lorsque tu soutiens un candidat ou une candidate. Tout ceci est illusoire.
La politique actuelle est calquée sur le modèle Judéo Chrétien, nous sommes toujours dans le "demain", "maintenant" est obligatoirement sacrificiel.

Pour en revenir à la Suisse, elle n'est en rien moderne, son archaïsme est patent, les Suisses sont enfermés dans un dictat culturel.
Le silence et le secret sont des notions idiotes, si un le sait, alors tout le monde le sait. Il faut pour garder une chose secrète détruire le reste du monde, c'est la seule condition… (Hannah Arendt).
Pour comprendre ce qu'est l'esprit Suisse, il faut lire de discours de Pilet-Golaz du 25 Juin 1940… un mot pour le résumer : effrayant.

Je réitère aux Suisses la critique émise à l'endroit de Grottaz lors de l'un de ses éditos moralistes, morne pantin qui s'osa à une critique du général de Gaulle.
Rappelons aux Suisses l'affaire qui impliqua les banques UBS, SBS et crédit Suisse, dans l'argent des juifs disparus dans les camps de concentration, ces banques furent condamnées à plus de 1.5 milliards d'euros de dédommagement.
Nous ne parlons que des juifs qui seuls ont défendus leurs intérêts avec acharnement ayant eu gain de cause du déni Suisse près de 50 ans après, mais combien d'individus floués et de familles pillées l'ont été par le "secret bancaire"Suisse en fait ?

Sur ces simples et terribles faits, je demande aux Suisses de faire preuve de discrétion, qu'ils s'estiment heureux de la désérance des peuples de l'UE, c'est sur les défauts de l'Europe que la Suisse fait son bas de laine, à être trop critique envers le système ils sont en train de scier la branche qui les soutient…
  
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jipes jipes
15/07/2011 23:33:18
0
Bonsoir Napoli,

Je te rappelle que notre Président Monsieur Sarkozy clamait, avec forte gesticulation, "Eh oui, Messieurs les Suisse, le secret bancaire c'est fini" !

Mon oeil, encore un coup d'esbrouffe ! Il n'est même pas parvenu à règlementer les Bonus dans son propre pays.

Alors, le secret bancaire, il existera encore longtemps en Suisse. Probablement avec quelques modifications mais il existera.

_______________

Pour en revenir aux impôts, je pense que tu n'es pas sans savoir que la Conférération Helvétique est composée de plusieurs cantons qui tous ont leur propre loi fiscale. De plus, chaque commune a son propre barême.
Ce n'est pas l'harmonisation fiscale qui importe mais une plus juste répartition de cette charge fiscale.
Cela s'est fait en Suisse et cela aurait pu l'être en Europe si l'on n'avait pas construit l'UE telle qu'elle est en ce moment.
Et il ne faut pas harmoniser car, avec l'harmonistion, il n'y a plus d'émulation. C'est une des bases du système libéral que tu prônes parfois.

Passe un bon week-end.
Bon week-end à tous.
  
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jipes jipes
15/07/2011 20:28:11
0
D'accord mais quand tu veux harmoniser, on ne doit pas se calquer sur ceux qui en demandent le plus...........que va faire la France à ce moment-là ?
  
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Napoli Napoli
15/07/2011 19:24:29
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C'est exactement ce que je dis, la Suisse comme bien d'autres paradis fiscaux attire l'étranger en offrant des services financiers sur mesure.

Ce qui fait la force des banques Suisse c'est leur secret, enlevons cela, harmonisons les impôts et taxes et la Suisse se retrouvera comme tous les autres.
  
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jipes jipes
15/07/2011 09:29:10
0
Saluti Napoli,

Paradis fiscal ? C'est une question d'appréciation.

En règle générale, le citoyen suisse qui a de bons revenus verse (selon le taux d'impôt de la commune dans laquelle il réside) environ 40 % d'impôt chaque année (Etat/Canton/Commune).

Certains cantons sont attractifs pour des sociétés étrangères (impôt maximum environ 10 % par année sur le revenu de leurs activités étrangères à la Suisse). Pour les particuliers qui ont de très grosses fortunes et partant de très gros revenus (assujettissement sur la valeur locative auquel on ajoute les revenus suisses, par ex. revenus boursiers/épargne, etc.).

Secret bancaire ?

Ce qui fait la force des banqes suisses, c'est avant tout la paix sociale que l'on rencontre en Suisse, c'est la politique des petits pas et du consensus appliquée par la Berne fédérale.
Un exemple jusqu'où peut aller le secret bancaire :
- tu te trouves dans une banque, tu y rencontres une de tes connaissances qui effectue un retrait à un guichet, tu n'as pas le droit de le faire savoir car tu es soumis à ce secret.

Passe une bonne journée.
  
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Napoli Napoli
15/07/2011 09:04:22
0
Salut Jipes,

Je croyais que la Suisse n'était pas un paradis fiscal ?

Olivier Grottaz et d'autres chroniqueurs Helvètes s'insurgent lorsqu'on leur dit que la Suisse est le coffre fort de ce monde.
Mais il est vrai qu'offrir des comptes numérotés et ne pas communiquer le nom des détenteurs aux autres pays sous prétexte de "secret bancaire" ne peut être assimilé en aucune manière à un paradis fiscal.

Même si, conjoncture oblige, ils cherchent à laver plus blanc ces dernières années, la Suisse est bel et bien une anomalie bancaire (je trouve que cela sonne mieux que paradis, plus soft non ?).

Après tout l'or a toujours la même couleur et l'argent la même odeur, peu importe l'origine.


Venehafo"h hou…
  
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jipes jipes
14/07/2011 22:44:28
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Pour récupérer quelques fonds, le Gouvernement grec frappe à la porte de l'Helvétie.
C'est certainement un bonne idée.


Evasion fiscale: la Grèce veut un impôt libératoire avec la Suisse

La Grèce, dont l'endettement abyssal fait vaciller la zone euro, manifeste de l'intérêt pour un impôt libératoire avec la Suisse. Selon Athènes, de nombreux citoyens cacheraient leur argent en Suisse.

Le ministre grec des finances a fait part à la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf de son intérêt à l'ouverture de négociations sur un impôt libératoire, a indiqué jeudi à l'ats Roland Meier, porte-parole du Département fédéral des finances, confirmant une information du "Financial Times Deutschland".

La solution souhaitée par la Grèce s'appuierait sur le modèle discuté actuellement par la Suisse avec l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Les détails ne sont pas encore connus, puisqu'il n'y a pas encore de mandat de négociation, ajoute Roland Meier. Aucune discussion n'a lieu actuellement avec la Grèce, précise le porte-parole.

L'impôt libératoire à la source doit permettre à la Suisse d'éviter l'échange automatique d'informations en matière fiscale et ainsi de conserver son secret bancaire.

Problème endémique

Ce système prévoit que les banques remettent aux autorités suisses une taxe prélevée sur les comptes de leurs clients étrangers. La Confédération se charge ensuite de transmettre ces recettes à l'Etat d'origine des clients concernés. Grâce à ce procédé, les banques pourraient continuer de taire les noms des titulaires de comptes.

La Suisse ne veut pas négocier avec d'autres pays tant que les négociations avec l'Allemagne et la Grande-Bretagne n'ont pas abouti, précise Roland Meier. L'accord en question doit servir de modèle et les capacités font défaut, explique-t-il. L'objectif est d'arriver à un accord encore cet été.

L'évasion fiscale constitue un problème endémique pour la Grèce. Le gouvernement a présenté récemment un plan de lutte censé permettre à l'Etat de récolter 11,8 milliards d'euros de recettes sur les trois prochaines années. Selon certaines estimations, l'évasion fiscale représenterait environ 30% du produit intérieur brut grec.
  
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