OK
Accueil > Communauté > Forum Général

Politique financière et économique.



ahkali ahkali
10/08/2011 15:04:59
0
Et POURQUOI PAS UTILISER LES RESSERVES D'OR,,,?????????????????
  
Répondre
LEGARE LEGARE
10/08/2011 08:53:37
0
je viens de lire que la fréquantation eurodisney et en augmentation , je propose donc de supprimé le sommet de davos par eurodisney car tous nos politiques sont des mickeys et ils seront recu par notre bozzo le clown ,pour en reveir a ton article ils ne veulent pas faire une vrais europe ils perdraient de leurs pouvoirs et pour un politique se serait lui enlevé sont ego
  
Répondre
Lupo Lupo
10/08/2011 00:46:46
0
Je vous glisse un article qui me paraît être interressant. Une vision de ce qui pourrait être une des solutions prises pour le TCT et CT.

Vos avis, toujours, les biens venus.


Bruno Colmant : « Il faut activer la planche à billets »

mardi 09 août 2011, 18:01

Bruno Colmant, professeur à a SolvayBrussels School of Economics, estime que la riposte actuelle de la Banque centrale européenne, est la seule valable pour apaiser les marchés. Et pour sortir d'une situation « extrêmement grave ». Un peu de répit à la clôture pour les Bourses


Les marchés financiers mondiaux traversent une zone de turbulences en ce mois d'août. Un parfum de krach mondial flotte dans l'air, en raison de la crise de l'endettement des pays occidentaux, conjuguée à des indices économiques peu enthousiasmants venus des Etats-Unis.

Pour tenter d'enrayer la crise, la Banque centrale européenne fait tourner la planche à billets en rachetant des obligations espagnoles et italiennes, deux pays menacés par une contagion de la crise grecque. L'économiste Geert Noels, fondateur d'Econopolis, dénonçait cette politique sur son Twitter et dans la presse : « La BCE va peut-être apporter une bouffée d'oxygène à court terme, mais les problèmes vont revenir avec plus d'intensité à long terme. En faisant cela, elle crée de l'instabilité. « Il évoquait même une « drachmatisation de l'euro », du nom de l'ancienne appellation de la monnaie grecque.

Brno Colmant conteste sa thèse. Il défend la politique de la Banque centrale européenne. Et décode les véritables enjeux de la crise en cours. Sur fond de guerre économique et monétaire entre la Chine et les Etats-Unis.

Que pensez-vous de la situation actuelle ?

Tout provient du fait qu'il y a trop d'endettement public. C'est cela que le marché reflète. Il y a des ajustements de notation, des dislocations de l'euro. L'endettement est beaucoup trop important dans les pays occidentaux.

Certains disent aujourd'hui que l'on doit mener des politiques de rigueur. Geert Noels dit haut et clair que l'on « drachmatise l'euro » parce que l'on est en train de faire trop de création monétaire. Je pense au contraire que l'on est trop loin maintenant et que l'on doit justement faire de la création monétaire. Quitte à accepter un peu d'inflation pour la diluer.

Nous sommes devant un carrefour fort important pour sortir ou non de la crise ? Soit on injecte de l'argent, soit on sert la vis ?

Voilà. L'histoire est un bon guide dans ce genre de chose. Dans les années 1930, quand il y a eu une situation de désordre monétaire quasiment comparable à ce que l'on vit maintenant, tous les pays se sont lancés dans la création monétaire. Cela a conduit à de l'inflation, c'est vrai. Mais cela a permis de préserver plus ou moins la compétitivité des pays. Le seul qui ne l'a pas fait, c'était la France, qui avait choisi la déflation en 1935, autrement dit une politique de rigueur alors qu'elle était dans un océan de création monétaire. Le résultat, c'est que cela a mis la production industrielle française par terre en moins d'un an.

Dans un océan de perversité monétaire, on doit être pervers, on ne peut pas être vertueux. On pourrait choisir une voie de rigueur monétaire, mais cela ferait immédiatement suffoquer la croissance. Or, c'est précisément ce dont on a besoin pour relancer l'économie.

C'est un peu la voie qu'avait suivie la banque centrale européenne jusqu'à ce début de semaine ?

Elle a agi en deux stades. Après le début de la crise, elle a un peu ouvert les vannes du crédit en baissant les taux d'intérêt très forts avant de plaider pour un retour à l'équilibre du traité de Maastricht, qui impose un déficit budgétaire inférieur à – 3 % du PIB. Aujourd'hui, elle fait à nouveau marche arrière. D'ailleurs, son président Jean-Claude Trichet avouait hier qu'il s'agit de la crise économique la plus grave depuis la Seconde guerre mondiale.

Elle a été acculée à changer d'optique…

Totalement acculée, c'est vrai. C'est tellement vrai que si la Banque centrale européenne mettait en œuvre une politique de rigueur maintenant, alors qu'elle voit que l'Italie et l'Espagne sont en train de se déliter, elle conduirait à la fragmentation de l'euro. Elle n'a plus de choix que de suivre la voie empruntée aux Etats-Unis pour aider les pays en difficultés. Sinon, c'est toute la zone euro qui va vous souffrir.

Nous sommes partis du cas grec, avec une logique de rigueur imposée à ce pays tout en le soutenant financièrement.

Absolument.

Cela a pu être fait également avec le Portugal et l'Irlande.

L'Irlande, c'était un cas à part parce qu'il s'agissait d'un problème bancaire, pas d'un problème étatique. Mais oui. On a aidé en donnant de la liquidité parce que le pays n'est plus solvable. Mais on demandait en même temps de revenir dans les clous sur le plan budgétaire.

Et selon vous, nous avons donc atteint aujourd'hui les limites de cette riposte-là parce que cela concerne deux grands pays, l'Espagne et l'Italie ?

À mon avis oui, on a atteint les limites. L'Italie met en place une politique de rigueur budgétaire, mais cela ne fonctionne pas. On entre dans une autre épure qui est celle de la création monétaire. Exactement ce que les Américains vont faire. Ils ont décidé d'assouplissement successif. Nécessité fait loi.

Comment situer dans ce contexte le fonds de stabilité financière européen ? Doit-on le doter de davantage de moyens ou est-ce trop tard ?

En fait, on a déjà dépassé cette logique. Le fonds de stabilité financière devait servir de tampon entre les pays et la Banque centrale européenne.

Et ce tampon a sauté ?

Ce tampon devient insuffisant dès le moment où l'Espagne et l'Italie posent problème. Qui plus est, les Allemands ont réaffirmé hier qu'ils ne voulaient plus en augmenter la taille. Donc, cela remet la banque centrale européenne sur la ligne de front.

Ce fonds servait de tampon pour éviter que la banque centrale européenne possède en elle des dettes qui ont ces défaits. Le fonds devait racheter les dettes grecques pour éviter que la Banque centrale ne soit contaminée. Maintenant, on voit que la Banque centrale européenne rachète des obligations espagnoles et italiennes, à raison de quatre milliards hier… Nous en sommes revenus au début du cas grec.

Tout cela serait le reflet de la guerre monétaire entre les Etats-Unis et la Chine ?

Oui, il y a un jeu de places tectoniques qui est en cours. Les Etats-Unis sont trop endettés. Ils ont eu des dettes privées trop importantes qui ont été expropriées par les subprimes. Leur économie n'allant pas bien, ils ont commencé à augmenter les dettes publiques de façon importante. La réalité géopolitique est la suivante : nous avons un débiteur majeur, les Etats-Unis, face à son créancier principal, la Chine. Mais sachant que les Etats-Unis sont le partenaire commercial e la Chine. Donc, la Chine est coincée. Ils ne survivront que par leur déploiement des exportations vers les Etats-Unis, mais ils doivent en même temps faire crédit au dollars.

Ce que les Américains font en acceptant une politique d'assouplissement monétaire, c'est-à-dire en se laissant downgrader, c'est qu'ils disent à leurs créanciers chinois : vous aurez désormais un dollar qui sera structurellement plus faible. C'est un bras de fer avec les Chinois. Les Américains forcent les Chinois à subir leur propre dépréciation monétaire.

C'est machiavélique ?

C'est machiavélique, oui. Mais vous savez, la finance, ce n'est jamais que le magasin de farces et attrapes de la gare du Midi. C'est une guerre ans morts, mais qui est déclarée.

Et l'Europe subit les dommages collatéraux de cela, avec les effets de ses propres faiblesses ?

Exactement. Dans la guerre, c'est un peloton désorganisé avec une économie sans croissance et une unification monétaire que l'on a du mal à porter avec cohérence. C'est pour cela qu'une série de mesures graduelles doivent être prises comme le fait de nommer un ministre des finances européen. Dans le même temps, il faut un assouplissement monétaire forcé et contraint et forcé comparable à ce que font les Etats-Unis.

Une politique de rigueur avait du sens il y a deux ans. Elle n'en a plus dans un tel chaos économique.

Concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour les Etats ?

Cela veut dire une politique budgétaire un peu plus lâche et moins rigoureuse. Au niveau monétaire, cela signifie une politique accommodante avec des taux qui restent bas. Et la Banque centrale et/ou le fond de stabilité doivent continuer à racheter des dettes publiques pour stabiliser les marchés et injecter de l'argent. C'est un choix obligé. Cela ne sert à rien d'être vertueux quand personne ne l'est.

Pour une durée transitoire, le temps de sauver les meubles ?

Exactement. Et cela aura un prix, on le sait, c'est l'inflation. Quand on imprime trop de billets, finalement, chaque billet vaut un peu moins. Mais l'inflation maintenant, je lis beaucoup la presse anglo-saxonne, est en train d'être acceptée, aussi, comme un choix résigné. Il vaut mieux avoir une inflation modérée et contrôlée parce que l'on a imprimé trop de billets, que d'avoir une situation de tensions sociales très raides parce que l'on veut garder la valeur de monnaie et vivre dans un système de rentier.

Jusqu'où peut-on aller dans cette impression de billets ? Jusqu'à quel montant ? Vous parlez de quatre milliards d'euros hier…

C'est dérisoire, ça. Le fonds européen est doté d'un peu plus de 400 milliards. Pour moi, on devait l'augmenter jusqu'à 600 ou 700 milliards. Ce n'est pas exorbitant : les Etats-Unis ont bien fait deux fois 700 milliards. Et cela permettrait de faire comprendre aux marchés financiers que l'Europe s'est engagée à engager des liquidités de manière ample plutôt que d'être forcée chaque fois de le faire à petits coups…

J'ai la conviction intime que tant que l'Europe n'a pas donner une solution suffisamment grande, nous vivrons des crises à répétition. On s'attaquera en permanence à sa politique monétaire.

Et en parallèle, il faut construire l'Europe plus en avant sur le plan budgétaire et fiscal, c'est ça ?

Voilà. C'est complémentaire. Parce que si on ne le fait pas, la réponse sera uniquement monétaire. Or, on ne peut pas se limiter à « corrompre la monnaie «, comme on dit, il faut que quelque chose de plus logique suive derrière. C'est là que se pose le vrai problème européen : nous avons besoin d'un traité de Maastricht numéro deux, bien plus ambitieux que le premier.

  
Répondre

Forum de discussion Général

201108101504 241786
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste