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Morning Letter 20111101



epitou1 epitou1
02/11/2011 08:32:45
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Merci pour votre soutient. C'est une analyse que je faisais de manière informelle, pour mon propre trading. Finalement, la publiée est l'occasion d'échanger des idées, des points de vue qui ne peuvent être qu'enrichissant.
  
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stauffenberg stauffenberg
01/11/2011 08:33:17
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Merci Epitou , c'est une synthèse bien meilleure que les ridicules et stupides dépêches de Cercle Finance

  
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epitou1 epitou1
01/11/2011 08:13:16
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Une théorie veut que l’histoire évolue par cycles. Mais, comme un escalier en colimaçon, lorsque le cours des événements humains revient à son point de départ, il le fait à un niveau différent. L’ »oscillation pendulaire » des changements culturels ne se contente pas de répéter les mêmes événements encore et toujours.
Vraie ou fausse, cette théorie nous sert de métaphore pour revenir sur la semaine qui s’ouvre.
Comme une impression de déjà vu, les marchés sont dans l’attente de réponses. Le sujet reste le même, le décor est identique, les acteurs inchangés. La crise des dettes souveraines européenne est à nouveau sous les feux des projecteurs… au G20 de répondre à nouveau, aux attentes des investisseurs.

Seulement, si nous analysons les évènements sous l’angle des marchés, c’est un retour au point de départ, mais à un niveau différent. Le 23 septembre dernier, le CAC40 affichait 2 810 pts, et à la veille du G20 de cette semaine, il oscille entre 3 250 et 3 400 pts. Soit, à ce jour 432 pts de hausse.

Gardons à l’esprit qu’en architecture, plus le gratte ciel est haut, plus la pression est considérable sur les fondations. Autant espérer que la rencontre des 20 pays les plus riches du monde viendra renforcer les décisions prise lors du dernier sommet européen. Dans le cas contraire… avez-vous déjà vu un bâtiment de plusieurs étages s’effondré ?

On pourrait trouver ma question exagérée. Seulement, ce lundi deux « bad news » m’ont interpellé, que je détaille, plus avant, dans la rubrique « Annonces de la veille ». D’une part, la décision de la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe, d’autre part, la faillite du courtier américain MF Global, enfin, la décision de M Papandréou d’organiser un référendum sur les décisions prises a Bruxelles mercredi dernier. Les trois évènements sont liés aux dettes souveraines européennes. Et il faut reconnaître que le contexte n’est pas favorable aux infos de cette nature. Les investisseurs étaient déjà gagnés par le doute à propos du règlement de la crise de la dette en Europe.

Quoiqu’il en soit, doutes et inquiétudes animent les marchés en ce premier jour de cotation. Les fondamentaux économiques accentuant le trait, avec un chômage européen s’accentuant, une inflation à 3% pour l’Union Européenne et une baisse de l’indice PMI de Chicago. Le CAC40 referme, lundi soir, la 3ième vague de la « Loi de Dow » en direction des 3 200 pts. Espérons qu’il n’ira pas plus loin.

La semaine qui s’ouvre, devrait apporter quelques éclaircissements aux marchés
Requinquée par l'accord européen, la Bourse de Paris va mettre son optimisme à l'épreuve d'une semaine très chargée avec un G20 qui prolongera le sommet de Bruxelles sur la zone euro et des réunions de la BCE et la Fed, très attendues tant l'économie est à la peine.
Le G20, qui se tient à Cannes jeudi et vendredi pourrait apporter des éléments de réponses, aux questions encore en suspens, telle que la participation de pays émergents, comme la Chine, au plan européen, ou bien encore, les modalités d’application du plan européen de sortie de crise.
La Réserve fédérale américaine mercredi et celle de la Banque centrale européenne jeudi revêtent toute leur importance, avec des mesures de soutien possibles à l’économie.

De plus, la semaine à venir s'annonce très riche en statistiques puisque les investisseurs surveilleront les indicateurs les plus attendus du mois aux Etats-Unis, avec l'indice ISM d'activité et les chiffres de l'emploi, après une croissance solide au troisième trimestre.

Enfin, la saison des publications d'entreprises bat son plein et se poursuivra avec Plus de 100 sociétés cotées au S&P 500 qui publieront leurs résultats, avec parmi elles Pfizer, Lowes ou encore Kellogg.

Conclusion
Avec prêt de 13% en performance mensuelle et 19% (+530 pts) depuis le 23 septembre (25 jours de bourse), le CAC 40 confirme une belle tendance boursière. Mais cette dernière reflète les espoirs des investisseurs dans la capacité de l’Europe à gérer la sortie de crise. En d’autres termes, cette progression reste fragile, tel un plongeur en apnée devant gérer son retour à la surface.

La tendance de fond macro-économique est toujours favorable aux vendeurs. Toutefois, si l’on considère qu’en plus de cette tendance, le marché avait « pricé » la crise européenne de façon excessive (avec un plus bas annuel à 2 693 pts le 23 septembre), les acheteurs ont peut être trouvé dans les décisions du sommet européens la bouffée d’oxygène nécessaire pour reprendre l’ascension. Aura-t-on le rally de fin d’année haussier tant espérer ?

Ce qui expliquerait cette tendance haussière, timide mais visible, initiée le 23 septembre dernier, qui a, progressivement suivie la loi de Dow, avec la troisième vague qui s’est dessinée jeudi et qui conclut sa formation ce lundi.
Pour rappel, ce 23 septembre, les pays du G20 s’étaient engagés à apporter une réponse forte et coordonnée à la crise. Et à l’issu de ce sommet, l’Europe s’était donné trois semaines pour apporter une solution « globale et durable ».

Il faudra, toutefois, être vigilant, aujourd’hui. Si la loi de Dow se confirme, la troisième vague devrait se refermer sur les 3 200 pts avant de rebondir. Cette baisse pourrait être alimentée par les annonces macroéconomiques. Pour les Etats-Unis, l’indice ISM du secteur manufacturier (en baisse depuis son point haut en avril 2011, à 61.4) et les dépenses de construction (en hausse le mois dernier).

Pour les publications des entreprises, qui restent un des grands indicateurs sur l’évolution de l’économie, Pfizer Inc annoncera ses chiffres pour le 3ième trimestre.

Ce matin, 07H00, les indicateurs de début de journée sont tous dans le rouge. Les attentes vont être grandes, cette semaine, avec un calendrier chargé. L’Asie évolue dans le rouge, quant aux futures CAC40 et DOW, ils affichent des évolutions à la baisse d’environ 1%.

Rumeurs
- Le courtier américain MF Global a déposé le bilan lundi, selon un document officiel.
Selon les documents déposés au tribunal de Manhattan, les actifs de MF Global au 30 septembre s'élevaient à 41,05 milliards de dollars et sa dette à 39,68 milliards de dollars. Ces pertes découlent de paris malheureux effectués sur certaines dettes européennes au travers d’opérations pour compte propre. L’exposition de MF s’élèverait à 6,3 milliards de dollars, dont plus de la moitié sur l’Italie et plus d’un milliard sur l’Espagne, et nul ne sait de quelle manière les contreparties du courtier (banques, hedge funds) vont être atteintes, mais Deutsche Bank et JP Morgan détiendraient à eux deux pour 1,5Mds$ de dettes émises par MF Global. MF Global est-il le seul intermédiaire financier occidental en difficulté suite à la crise des dettes souveraines ? Ca ravive les inquiétudes sur ce que l'on ne connaît pas à propos de la santé des groupes financiers américains, a relevé M. Michael James, de Wedbush Securities.
- Selon Der Spiegel, il semblerait que dans l’accord conclut lors du sommet européen de mercredi dernier, il était stipulé qu’un comité de 9 membres délégués par le Bundestag, l’assemblée nationale allemande, devait décider pour l’Allemagne de distribuer ou de refuser des fonds des contribuables germaniques pour le FESF. La Haute Cour de Justice ou Cour Constitutionnelle de Karlsruhe, la Bundesgerichtshof, a statué dés vendredi à ce sujet, déclarant ce comité anticonstitutionnel. Cette décision pourrait entraîner de nouveaux retards dans la prise de décision allemande dans ses efforts pour sauver la monnaie commune.
- La Banque centrale européenne (BCE) est intervenue lundi sur le marché pour acheter de la dette italienne et espagnole à court terme, pour contrer le creusement de leur écart de rendement avec les Bunds, rapportent des traders.
- Erreur de la banque en votre faveur: 55 milliards d'euros. S'agissant de Hypo Real Estate (HRE), banque allemande nationalisée, la dette de l'Allemagne en est allégée d'autant mais on s'interroge sur la compétence du ministère des Finances.

Marchés
- La Bourse de Paris a vécu une séance noire lundi (-3,16%), dominée par des prises de bénéfices et par un retour des doutes sur la situation de la dette en zone euro, alors que la chute des valeurs bancaires (-8 à -10%) a accéléré la baisse de l'indice. L’indice parisien s'inscrit à 3.242,84 points dans un volume d'échanges de 3,35 milliards d'euros. Sur l'ensemble du mois d'octobre, le bilan est toutefois largement positif avec une hausse de la cote de 8.75%.

Wall Street a terminé en forte baisse lundi, l'enthousiasme initial né du sommet européen de la semaine dernière s'estompant parmi des investisseurs qui s'interrogent maintenant non plus sur les moyens de régler la crise de la dette de la zone euro mais sur leur usage. L'indice Dow Jones perd 276,10 points (2,26%) à 11 955,01. Sur le mois, le Dow affiche un gain de 9,5%, le S&P de 10,8% et le Nasdaq de 11,1%. Le gain mensuel du S&P est le plus élevé depuis décembre 1991. Malgré cela, il est stagnant depuis le début de l'année.

L'humeur des intervenants et leur confiance ont été avant tout ébranlées par la remontée des taux à long terme italiens. Ces derniers ont dépassé 6% soit des niveaux insupportables sur le long terme et qui prouvent que les doutes des investisseurs sur la situation de ce pays, confronté à une dette colossale, persistent malgré les dispositions prises au sommet européen de Bruxelles.

Le Vix s’envole de 22.14% à $29.96.

- L'inquiétude persiste, d'où le repli des investisseurs qui vendent à tour de bras et se reportent sur des placements plus sûrs comme les obligations.
Le Bund en baisse à 2.020 contre 2.180 la veille, l’OAT à 3.066 contre 3.151 la veille. Quant aux Etats-Unis le TNote baisse à 2.190 contre 2.320.

Après le mauvais accueil des marchés à l’émission obligataire Italie, vendredi dernier, le rendement à 10 ans de l'Italie continue de se tendre. le "spread" ou écart entre le taux italien et allemand, s'élevait à 401 points de base, soit 4 points de pourcentage. De même, le taux à 10 ans de l'Espagne progressait à 5,600% contre 5,490% vendredi.
Ces pays figurent depuis cet été en premières lignes des craintes de contagion de la crise de la dette à d'autres pays que ceux déjà touchés à savoir la Grèce, l'Irlande ou le Portugal.
Je rappel la position de l’ISDA quant à la décote de 50% sur la dette grecque. L'ISDA rappelle que la qualification d'événement de crédit est du ressort d'un comité spécifique, l'EMEA Determinations Committee, qui se déterminera s'il est saisi par un intervenant de marché.
Concernant le plan européen, l'association souligne que le processus n'a pas encore atteint l'étape lors de laquelle le comité pourrait accepter une requête afin de savoir si un événement de crédit s'est produit. En d’autres termes, si l’EMEA est saisie par une des banques participants au plan européen, la situation pourrait rejoindre la point de vue de l’agence Fitch. Cette dernière annonçait vendredi que pour sa part, la décote de 50% sur la dette grecque pourrait constituer un 'événement de crédit'.

Tandis que le marché interbancaire affiche une légère baisse, avec un Euribor 3 mois à 1.591%. Signe que les tensions demeurent sur le marché interbancaire. A ce titre le spread entre l’EUR3M et EoniaSwap (en baisse à 0.8), continue de grimper. A noter que les tendances s’affaiblissent avec des volumes sur le marché monétaire en hausse depuis août dernier.

Tendance de fond
Annonces de la veille
- Le Premier ministre grec Georges Papandréou a créé la surprise et pris un risque politique lundi soir en annonçant l'organisation d'un référendum sur l'accord européen d'effacement d'une partie de la dette du pays, critiqué en Grèce pour l'abandon de souveraineté qu'il implique. La décision "dangereuse" de M. Papandréou relève d'une "réaction de panique" devant l'effondrement que subit le Pasok dans les sondages. Jusqu'à présent, la Grèce a connu un seul référendum en 1974 après la dictature des colonels. M. Vénizélos a indiqué que le référendum aurait lieu après la fin des discussions qui démarrent avec les banques.
- Le taux des obligations de l'Italie continuait de se tendre nettement lundi matin, creusant un écart historique avec le rendement allemand, malgré l'accord européen destiné à enrayer la crise de la dette, sur lequel les investisseurs attendent d'en savoir plus. Le rendement à 10 ans de l'Italie s'installait au-dessus des 6%, niveau difficilement compatible avec une croissance économique qui tourne au ralenti. Du coup, le "spread" ou écart entre le taux italien et allemand, s'élevait à 401 points de base, soit 4 points de pourcentage.
- La Russie est prête à discuter avec un ou plusieurs pays membres de la zone euro d'une éventuelle aide financière par le biais du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré lundi le conseiller économique du Kremlin Arkady Dvorkovitch.
- Le président chinois Hu Jintao, en visite d'Etat à Vienne, s'est déclaré lundi "convaincu" que l'Europe pouvait "surmonter" la crise de la dette, sans toutefois prendre le moindre engagement quant au rôle que la Chine pourrait jouer dans ce délicat dossier.
- La Corée du Sud a, "si c'est nécessaire, la volonté de coopérer" au plan de sauvetage de la zone euro mais craint que les mesures annoncées à Bruxelles ne soient "pas suffisantes", déclare son président Lee Myung-bak dans une interview au quotidien français Le Figaro.

Tendance macro
- l'Organisation pour la coopération et le développement économiques a réduit ses prévisions de croissance 2012 pour la zone euro à 0,3% contre 2,0% en mai et à 1,8% contre 3,1% pour les Etats-Unis. Pour l'ensemble des pays du G20,l'OCDE prévoit désormais une croissance de 3,8% en 2012 et 4,6% en 2013, mais celle-ci sera tirée vers le haut par les marchés émergents et notamment la Chine (+8,6% en 2012 et +9,5% en 2013).
- Pour la première fois depuis la crise de 2008-2009, les "indicateurs composites avancés de l’OCDE" pour la zone euro, et notamment de la France, mais aussi du Royaume-Uni et de la Chine, signalent "fortement un ralentissement de l'activité économique sous sa tendance de long terme". Les inversions de tendance de l'indice précèdent généralement de 6 mois environ les inversions de l'activité économique, selon l'organisation qui réunit les pays les plus riches de la planète.
- Le ralentissement économique mondiale est acté (OCDE, FMI et BQ Mondiale, Fitch, Standart & Poor’s, Goldman Sachs,…). Selon les standards du FMI, une croissance mondiale autour des 3% est le signe d’une récession mondiale. Les économistes de Citi abaisse ses prévisions de croissance mondiale en 2012, de 3,8% à 2,9% et s'attend à une récession dans la zone euro. Les pays développés, US et Z€, ne devraient pas dépasser 1.6% de croissance économique en 2011.
- L'activité économique de la zone euro devrait être atone jusqu'au premier trimestre 2012 inclus, ont indiqué vendredi les instituts de conjoncture français, allemand et italien (Insee, Ifo et Istat).
- L'économie française est entrée en récession en octobre, selon l'indice PMI publié lundi par le cabinet Markit, qui est tombé à son plus bas en 29 mois, à 46,8 points contre 50,2 points en septembre.
- L'agence d'évaluation financière Moody's Investors Service a annoncé lundi qu'elle allait étudier au cours des trois prochains mois s'il y avait lieu de revoir la perspective d'évolution de la note souveraine de la France, qu'elle juge toujours pour l'instant "stable".

Dossiers latents :
- Attente du G20, le 3 et 4 novembre prochain. La France et l'Allemagne se sont engagées, dimanche dernier, à apporter une réponse "durable et globale" à la crise de la zone euro lors du sommet européen du 26 octobre. Les inconnues sur le dossier des dettes européennes persistent. Les modalités d’applications seront censées être dévoilées au cours du G20 du mois de novembre.
- Ne pas oublier la date du 23 novembre prochain, A cette date, un « Joint Select Comittee », petit comité de 12 élus (3 sénateurs démocrates, 3 sénateurs républicains, 3 représentants démocrates, 3 représentants républicains), doivent s’être mis d’accord sur un nouveau plan d’économies drastiques. Ce qui permettra à l’Administration Obama d’obtenir une rallonge budgétaire.
  
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