L'OAT 10 ans passe sous les 3% ce matin

Excellent, bravo!

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J'avais déjà donné mon avis sur la dette.
En premier lieu, il faut arrêter de s'endetter très rapidement.
Budget à l'équilibre donc.
Il faut arrêter les dépenses, parce que croire que monter les impôts va résoudre le problème est une grave erreur.
C'est se tromper sur les habitudes de l'Etat : si les impôts montent, le surplus (s'il y a surplus, car à partir d'un moment l'impôt finit par tuer l'impôt et encourager fraude et marchés parallèles) ne sera pas utilisé pour combler le trou, mais pour en créer de nouveaux.

Hausse des impôts <> baisse du déficit
Hausse des impôts = hausse des dépenses


Une fois que le budget est à l'équilibre, on pousse encore un peu plus loin le bouchon avec un budget dans le vert pour ramener la dette à des niveaux plus acceptables, voire l'annuler complètement et pourquoi avoir des réserves pour les périodes difficiles.
A partir de ce moment-là, l'Etat n'a plus besoin d'avoir recours au marché, alors les taux peuvent même être à 4000%, ça ne changera rien. Plus aucune spéculation possible.

Ceci n'empêche pas de laisser courir un petit peu l'inflation pour alléger la sauce.
Mais n'avoir recours qu'à l'inflation est dangereux à plusieurs titres, entre autres si celle-ci devient hors de contrôle. D'autre part, c'est faire payer l'addition aux seuls emprunteurs qui ne sont pas les seuls (et probablement les moins) fautifs de la situation actuelle. Et par conséquent, c'est l'assurance d'être confronté au même problème dans les décennies qui viennent.


Le rôle de l'Etat n'est pas de s'endetter en ce qui me concerne.

Message complété le 13/01/2012 14:33:05 par son auteur.

"et pourquoi avoir des réserves pour les périodes difficiles."




Lire "et pourquoi pas, avoir des réserves pour les périodes difficiles."
C'est mieux.

Message complété le 13/01/2012 18:04:23 par son auteur.

Deuxième fois pardon :
"D'autre part, c'est faire payer l'addition aux seuls emprunteurs qui ne sont pas les seuls (et probablement les moins) fautifs de la situation actuelle."

à remplacer par :

"D'autre part, c'est faire payer l'addition aux seuls prêteurs qui ne sont pas les seuls (et probablement les moins) fautifs de la situation actuelle."

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Tu touches du doigt le problème, les taux bas font qu'on se laisse un peu trop aller. Mais pas d'inflation (ou peu) n'érode pas des dettes, ni les traites!

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Je trouve pas la comparaison avec les années 70 très pertinente, à cette époque nous avions très peu de dettes , le budget de l'état était en excédent.etc... si aujourd hui on arrivait à ces niveaux!! Je te dis pas le massacre à raison de 6 mds D'€ de charges supplémentaires tous les 100 points de base en plus ??? Je te laisse faire le calcul ne serait ce avec des taux à 10%.

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Ce qui m'a bien fait rigoler, c'est quand j'ai entendu que la Grèce allait se redresser.

A moins qu'on se mette tous à manger des feuilles de vigne à l'huile d'olive et à la feta à tous les repas, je ne vois pas trop comment le pays va repartir.

A mon avis, on va leur filer du blé pendant encore un bon moment, mais du moment où on en parle plus, il faut croire qu'il n'y a plus de problème.

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ça fait fort longtemps que la notation des agences et celles des marchés n'ont plus rien à voir

Message complété le 13/01/2012 11:26:45 par son auteur.

oups, on a écrit en même temps je pense

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Au niveau des notations et de leur relativité, j'ai un peu du mal à comprendre comment on peut comparer par exemple deux pays AAA comme la France d'une part et l'Australie ou le Luxembourg d'autre part.

Message complété le 13/01/2012 11:26:00 par son auteur.

Le marché a déjà anticipé des baisses de notation depuis longtemps, et les notations ne servent plus à grand-chose.

Maintenant, il serait peut-être temps que les investisseurs se focalisent sur autre chose.

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c'est vrai mais c'est surtout une question de relativité et notamment vis à vis des taux des autres pays occidentaux comme l’Allemagne ou UK

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On fait beaucoup de barouf sur les taux auxquels empruntent les états.

Quand ils ont approché les 4 % récemment, cela semblait chagriner beaucoup de gens.
(Et au passage, haro sur les ignobles spéculateurs.)
Alors que quand ils étaient à plus de 4% il y a moins de cinq ans, cela ne gênait personne.

La réalité, c'est que les taux français sont historiquement bas, rien à voir avec les 20 % des années 70-80 par exemple.

Alors de quoi se plaint-on ?

Message complété le 13/01/2012 11:03:28 par son auteur.

http://france-inflation.com/taux_10ans.php

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grosse barre symbolique enfoncée à la baisse, la détente sur les taux se poursuit

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