La Réserve fédérale (officiellement Federal Reserve System, souvent raccourci en Federal Reserve ou Fed), est la banque centrale des États-Unis. Elle a été créée le 23 décembre 1913 par le Federal Reserve Act dit aussi Owen-Glass Act, suite à plusieurs crises bancaires dont la panique bancaire américaine de 1907. Son rôle a évolué depuis et elle a renforcé son indépendance lors de l'instabilité monétaire des années 1975-1985.
Le Congrès a défini trois objectifs de politique monétaire dans le Federal Reserve Act : plein emploi, stabilité des prix, et taux d'intérêt à long terme modérés1. Les deux premiers sont souvent appelés le « double objectif » ou « double mandat » de la Fed2. Outre la politique monétaire, la Fed est maintenant chargée de superviser et réguler le système bancaire, de maintenir la stabilité du système financier, et d'offrir des prestations financières aux organismes de dépôt, au gouvernement fédéral, et aux institutions financières étrangères3. Elle étudie de surcroît l'économie américaine, et publie de nombreux rapports, tels que le livre beige, un résumé des conditions économiques dans chaque région.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_f%C3%A9d%C3%A9rale_des_%C3%89tats-Unis
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Regardons du côté des USA, la Fed contribue par son action et sa politique de taux bas à alimenter l'économie en liquidités.
La planche à billet aux USA tourne sans contrainte particulière :
- l'inflation restant sous contrôle des autorités monétaires ;
- l'appétit pour les emprunts obligataires US continue à assurer le financement des USA dans un contexte de reprise économique. Les prêteurs continuent à financer le déficit US, maintenant leur confiance dans les USA à générer de la croissance, de la richesse ;
- enfin, le pouvoir politique et économique n'offre pas le spectacle des divisions européennes, bien que l'unité du pays soit moins solide avec les débats sur le plafond des dettes.
En Europe, le Conseil des Gouverneurs de la BCE pilote également la politique monétaire.
Et son rôle est plus limité que celui de la FED. Elle est responsable de la monnaie unique, sa principale mission est de maintenir son pouvoir d'achat, donc la stabilité des prix dans la zone euro.
Le Conseil des Gouverneurs de la BCE fixe :
- le taux d'intérêt des opérations de refinancement ;
- le taux d'intérêt des dépôts bancaires ;
- le taux d'intérêt des facilités de crédit à court terme accordées aux banques.
Ses décisions dépendent d'un collège de Gouverneurs représentant les Banques Centrales de leur pays alors qu'aux USA, la Fed ne rend compte qu'aux autorités politiques : Sénat et Congrès .
En Europe, il reste à mon avis à réaliser un véritable marché commun et à rapprocher davantage les pouvoirs politiques pour que les Etats qui le composent, génèrent plus de croissance.
Cela implique peut être moins d'austérité, des réformes structurelles (réductions des dépenses publiques), harmonisation des politiques fiscales, incitation à la création des entreprises, mesure en faveur de l'emploi, en faveur de l'investissement....
Cela nécessite également davantage d'union politique des Etats membres de l'Europe. Et des 'abandons' de souveraineté nationale, davantage de fédéralisme.
Encore une fois, il s'agit de quelques éléments de réponse à une question difficile.
Message complété le 10/03/2013 15:08:51 par son auteur.
Draghi: On the first question: as you have seen, markets – after some excitement immediately after the elections – have now reverted back more or less to how they were before. I think markets understand that we live in democracies. The euro area comprises seventeen countries. Each country has at least two sets of elections: national and regional. So that makes 34 elections over a time span of about three or four years. That’s democracy and it’s very dear to all of us. All in all, markets were less impressed than politicians and you. You also have to consider that much of the fiscal adjustment Italy went through will continue on automatic pilot. And also, if you consider this year, the net supply of government bonds is considerably less than last year – if I’m not mistaken it’s about €30 billion. So it’s very much a matter of rolling it over. All this is happening in a general environment where we have many signs that confidence is returning to the financial markets of the euro area. And to use a word which I have used in the past, namely “contagion” – by the way, I saw it was misinterpreted, I meant contagion between financial markets, and not positive contagion from the financial markets to the real economy where I have been always careful in explaining that it is actually lagging – you have seen, certainly, that the contagion to other countries has been muted this time, contrary to what might have happened about a year and a half ago, and this is another positive sign.
Cette réponse à une question posée lors de la dernière conférence de Presse de la Bce montre combien l'Europe aura plus de difficultés à mettre en place une politique commune.
{a}euro area comprises seventeen countries. Each country has at least two sets of elections: national and regional. So that makes 34 elections over a time span of about three or four years. That’s democracy {a:/}
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Je m'interesse moi aussi à l'éco., je ne suis pas spécialiste mais je vais te donner mon avis et tenter d'apporter une ou des élèments de réponse.
L'europe à souffert, notamment à cause des pays en faillite ou presque en faillite. Pendant qu'au US la planche à billet tourne à plein régime. On peut donc constater en effet que le marché US reprend confiance et a atteint ses plus haut plus rapidement que celui du cac40 qui lui est encore à la traine mais qui petit à petit casse aussi de solide résistance (dernièrement 3800) qui peuve être synonyme d'une accélération haussière vers 4100/4200 d'ici avril (avant de replonger!!).
Mon avis "pessimiste":
Mais c'est quand tout se passe bien qu'il faut se méfier ou être contrariant. Cela va faire presque 5ans que la crise est derriere nous. Mais quel crise? celle des subprime. Si on a réussi à sauver l'économie mondiale c'est grâce aux états qui se sont réunis pour faire face mettre en place règle pour éviter une contamination.
Mais que dites vous si la prochaine crise est celle de la dette des états? qui viendra à la rescousse, si c'est l'état même qui est en difficulté? Une accumulation d'autant de dette que les états sont censées rembourser? mais comment est-ce possible si rien que les interêts de ces emprunts dépasse largement les économies des plan de rigueur qu'on essaye de mettre en place?
Contagions pays après pays, soulèvement sociale, europe de plus en plus faible? après les subprime la crise des états..et la monter des matières première jusqu'aux outils pour labourer les champs tellement la crise peut être forte et durable!!
Mon avis "optimiste":
Cette confiance au US se transmet petit à petit en europe. Chaque état travaille d'arrache pied pour limiter ses dépenses et faire rentrer dans ses caisses.Ils réussissent à sauver les meubles (sans faire de jeu de mots). On concerve cette tendance haussière et on enjambe ce risque de la crise des états par une rigueur et un remodelage de certaine pratique souple dans certain états qui ne font que creuser encore plus la dette. Les investisseurs qui ont désertés le marché action reviennent petit à petit et les volumes reprennent le même train qu'avant la crise des Subprimes.
Wait and see..
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Je me permets de joindre une prévisions de "spécialistes" de la bourse, quand on sait ou on devine combien ses "spécialistes" qui conseillent les dirigeants ou gouvernants sont rémunérés on comprend mieux pourquoi les catastrophe arrivent sans que personne n'ai rien vu !
Heureusement pour nous ses "spécialistes" ne pilotent pas d'avion ou de bâteau car il y aurait des morts tous les jours et ils auraient réussi à sauver leur peau en piquant le parachute ou la bouée de leur copain !
Merci de vos réponses et excusez mes opinions négatives des dirigeants de la finance.
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